Les étrangers établis dans le canton de Vaud n’obtiennent pas de facilitation concernant leurs droits de vote et d’élection au niveau communal. Une victoire de la droite
Le délai d’attente des étrangers vivant dans le canton pour pouvoir voter et être élus au niveau communal ne sera pas raccourci. Les Vaudois s’y sont opposés dimanche à 54,1%, suivant les recommandations de la droite. «C’est une belle victoire pour la droite vaudoise et le résultat est clair: la population vaudoise ne souhaite pas brader le droit de vote», se réjouit Gregory Bovay, vice-président du PLR Vaud. «Hormis Lausanne et Vevey, c’est une satisfaction de voir qu’il n’y a pas de grande fracture entre ville et campagne. La volonté majoritairement exprimée est homogène à travers tout le canton. C’est un excellent signal pour la prochaine votation du 30 novembre sur le droit de vote des étrangers à l’échelon cantonal.»
La proposition, soutenue par le Grand Conseil et le Conseil d’Etat vaudois, était d’abaisser à cinq ans le délai pour pouvoir exercer ses droits de vote au niveau communal en tant qu’étranger. Le statu quo exige que ces habitants résident depuis dix ans en Suisse, dont trois ans dans le canton de Vaud, pour pouvoir voter et être élus au niveau communal. Ces étrangers au bénéfice d’un permis B ou C représentent environ 10% de la population étrangère, soit 30 000 personnes.
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