J’avais, il y a quelques semaines, relaté dans un article, la politique pro-immigrationniste débridée mise en place par le gouvernement socialo-communiste espagnol de Pedro Sanchez, pour faire venir encore et toujours plus de clandestins en réalité. Eh bien, si j’ose dire, cette politique suicidaire pour nos pays européens porte ses fruits venimeux, c’est le moins que l’on puisse dire.
Pedro Sanchez et ses séides communisto-indépendantistes n’ont qu’un but, voir submerger l’Espagne, et au-delà l’Europe entière. Les chiffres viennent de sortir, en 2024, le nombre de migrants clandestins arrivés aux Îles Canaries a été de 46 843, une hausse de plus de 17% par rapport à l’an passé. Pour l’ensemble de l’Espagne, ce sont 63 970 illégaux qui ont pu pénétrer sans aucune difficulté, contre 56 852 en 2023, soit une hausse de 12,5%. En 2018, le record absolu avait été battu avec l’arrivée de 64 298 clandestins.
Cette voie de passage, particulièrement périlleuse, puisque en 2024, 10 400 migrants y avaient laissé la vie, ne fait nullement reculer les tentatives d’accès. Car Pedro Sanchez défend une politique immigrationiste à tout crin, sous le faux prétexte illusoire de pallier les carences démographiques espagnoles et de main d’œuvre. A la mi-novembre, une législation permissive, visant à la réduction des délais pour obtenir un titre de séjour a été adoptée par les Cortès (réduction de 1 an à 3 mois), et quelques 300 000 immigrés par an, pourraient ainsi être régularisés. Les vraies raisons sont sans doute à chercher sur un espoir de voir les nouveaux naturalisés espagnols, voter en masse pour lui, comme pour nos LFI en France dans leurs bastions.
Si les tensions politiques se font jour entre le PSOE et le PP sur la politique migratoire, seul en réalité le Parti Vox y est farouchement opposé, car le Parti Populaire de centre-droit n’a en réalité aucune velléité offensive, et se laisse enfermer dans une phraséologie droit -de- l’hommiste qui lui ôte toute pertinence, certains commentateurs commencent à utiliser le sigle PPSOE, comme en France on utilisait l’acronyme de UMPS. Cependant, pour la première fois, le Roi Felipe VI, dans son discours à la Nation a évoqué le problème, à la veille de Noël, avec beaucoup de prudence néanmoins, selon la tradition monarchiste « Étant une réalité quotidienne, les migrations peuvent conduire, sans une gestion appropriée, à des tensions qui érodent la cohésion sociale ».
Effectivement, le patronat, notamment dans le monde agricole, profite ainsi d’une main d’œuvre taillable et exploitable à souhait, ce qui fait baisser les coûts des productions, et par conséquence, concurrence illégalement les produits français par exemple. L’Andalousie avec ses immenses serres à perte de vue en est un exemple frappant. Des manifestations ont enfin commencé à poindre aux Canaries, mais les Espagnols sont loin, très loin de réagir politiquement et par les urnes comme l’ont fait d’autres pays, que ce soit en France, en Italie, en Autriche, en Allemagne, ou en Hollande et en Suède par exemple. Ce peuple si vaillant de par le passé est assez amorphe pour l’instant en tout cas.
Car des politiques anti immigration commencent à produire des résultats ailleurs. Le nombre d’entrées aux frontières de l’UE a chuté de 40% au cours des onze premiers mois de l’année 2024, soit 220 700 arrivées, selon les chiffres de l’Agence européenne de surveillance des frontières, Frontex. Cette chute a pour principale cause, la baisse des arrivées par les routes migratoires des Balkans occidentaux (-80%) est part la Méditerranée centrale (-60%), grâce sans doute aux politiques grecques et italiennes. L’essentiel provient donc désormais de la péninsule ibérique.
À ce propos, en Italie, et grâce à la politique mise en place par le gouvernement de Giorgia Meloni, la baisse des arrivées irrégulières a été chiffrée à -60% par rapport à 2023, selon le ministre italien de l’intérieur Matteo Piantedosi. Par rapport à 2022, la baisse est de 38%, quant au rapatriement d’immigrants expulsés, l’augmentation est de 16%, toujours par rapport à 2023. Le ministre affirme que les autorités ont pu bloquer les départs de 192 000 migrants irréguliers venant de Lybie et de Tunisie. Les rapatriements volontaires ont été au nombre de plus de 21000 en 2024. L’Italie a passé des accords avec la Lybie et la Tunisie. Elle a durci ses lois contre les passeurs, a limité les regroupements familiaux, a encadré l’activité des ONG, a restreint l’accès au travail des demandeurs d’asile etc…Tout récemment, Matteo Salvini a été blanchi par la justice italienne, suite à des plaintes l’accusant d’avoir fait immobilisé un navire rempli de clandestins, au large de la Sicile. Même Richard Gere était venu témoigner à charge contre Salvini.
S’agissant de l’Albanie, malgré des péripéties judiciaires concernant l’accord entre les deux pays pour la création de centres de regroupements en Albanie, le gouvernement italien, en réponse à l’invalidation judiciaire, a immédiatement signé un nouveau décret. Comme quoi, lorsque l’on veut vraiment agir, on le peut. Agir et non pas se contenter de bonnes paroles lénifiantes, n’est-ce pas Messieurs Darmanin er Retailleau ? A vous de jouer, vous êtes au pied du mur, vous serez jugés sur vos résultats et non pas sur des déclarations si matamores soient-elles.
N’oublions pas non plus, que l’immigration massive, illégale et incontrôlée peut faire arriver chez nous des futurs terroristes, qui passent sous les radars, les services de renseignements ne pouvant pas tout contrôler, comme le souligne dans un entretien au Figaro du 3 janvier Éric Delbecque, qui a été directeur sûreté de Charlie Hebdo, car « de nombreux responsables politiques ne semblent pas avoir pris au sérieux l’ampleur et la nature de la menace islamiste », et de rajouter « vouloir connaître les faits et gestes d’un individu h/24 sur des jours et des semaines, c’est lui consacrer entre 15 et 25 agents durant l’intégralité de la mission…On voit donc l’ampleur du défi ».
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