Conclusion des autorités : la baisse de la natalité et le vieillissement de la société risquent de devenir bientôt un défi pour l'économie du canton de Zurich.
Depuis plusieurs années, plus de personnes quittent le marché du travail en raison de leur âge que de jeunes n'y entrent. L’immigration ne peut pas empêcher les effets de ce que l’on appelle le déficit du marché du travail. En 2050, il manquerait 83 000 actifs par rapport à aujourd'hui pour maintenir le rapport entre la population active et la population totale au niveau actuel.
Alors que la gauche politique voit le salut dans l'immigration et la libre circulation des personnes avec l'UE, une étude de l'Université de Lucerne du printemps 2024 arrive à la conclusion inverse : c'est avant tout une immigration effroyable qui cimente, voire accélère le pénurie de travailleurs qualifiés.
Les auteurs de l'étude expliquent que l'immigration nécessite encore plus d'immigration car la consommation des nouveaux immigrants augmente encore la demande. Un cercle vicieux ! La libre circulation des personnes n’a donc pas réussi à éliminer la pénurie de travailleurs qualifiés, mais elle l’a même accentuée.
Cependant, cette découverte remarquable est ignorée par la plupart des médias. Il n’y a en fait qu’une seule réponse à la question de savoir pourquoi : parce que l’étude ne correspond pas au romantisme social idéologique de gauche, mais appelle plutôt l’enfant par son nom. Impitoyable.
Ce sont les entreprises qui doivent reprendre la main de façon corporative pour la formation de leurs personnels, l’état a failli.
Stop au désastre économique du libre-échange au seul profit des détenteurs de capitaux !
À Genève, 53 % des actifs sont des frontaliers, dont seulement 12 % sont hautement qualifiés. Pourtant, la Suisse est reconnue par le Forum économique mondial (WEF) comme disposant de l’un des meilleurs systèmes de formation au monde. Avec le Royaume-Uni, la Suisse compte parmi les meilleures universités d’Europe, alors que le niveau d’éducation dans de nombreux pays de l’Union européenne est en déclin constant. Cela illustre clairement un dumping salarial organisé !
Depuis 2007, l’appréciation continue du franc suisse a permis aux frontaliers de bénéficier d’une augmentation de 118 % de leur pouvoir d’achat. À Genève, 130’000 frontaliers transfèrent chaque année environ 10 milliards de CHF en France sous forme de salaires, une somme qui manque cruellement au PIB genevois.
De plus, en incluant les bénéficiaires de l’Hospice général et les demandeurs d’emploi non comptabilisés dans les chiffres officiels, le taux réel de chômage à Genève atteint environ 18 %, un chiffre alarmant.
Pire encore, Genève s’endette pour compenser ces pertes de consommation locale, finançant ainsi directement le dumping salarial des entreprises. Cette situation est une aberration économique et sociale qui mine la prospérité locale au profit d’intérêts étrangers. Il est urgent d’agir pour rétablir un équilibre équitable pour tous !
Si on veut résoudre un problème, on s’en donne les moyens !
C’est simple :
– Rétablissement des visas (quelle horreur diront les gôchistes pro-immigrationniste !)
– Sélection des candidats à l’immigration en fonction des profils professionnels et des capacités du requérant (quelle horreur diront les gôchistes pro-immigrationniste !)
– Contrôle stricte à nos frontières (quelle horreur diront les gôchistes pro-immigrationniste !)
C’est la base et le bon sens, sinon on va se retrouver à 10-12-15 millions en Suisse, entassés les uns sur les autres …
La QUALITÉ passe avant la quantité !
M. Beat Jans toujours aux abonnés absents pour prendre des décisions urgentes.