Depuis le 1er Janvier 2025, la vignette Crit’Air est obligatoire dans une dizaine de villes : le Grand Paris, Grenoble, Lyon, Strasbourg, Reims, Rouen, Marseille, Nice, Montpellier, Toulouse, et Saint-Etienne. Pour l’instant, quatre communes restreignent la circulation des véhicules les plus polluants, classés Crit’Air 3, en raison de la mauvaise qualité de leur air, les métropoles du Grand Paris, de Lyon, de Montpellier et de Grenoble.
La vignette Crit’Air, certificat de qualité de l’air, « permet de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes en particules fines et oxydes d’azote », explique le site dédié, Certificat-air.gouv.fr. Elle est obligatoire à l’avant du véhicule dans les collectivités qui ont mis en place les zones à faibles émissions mobilité, ZFE-m. Elle dépend du type de véhicule, son type d’énergie ou son ancienneté. Il y a six niveaux : plus le chiffre de la vignette est haut, plus le véhicule pollue.
Les véhicules Crit’Air 5 sont les véhicules diesel immatriculés entre 1997 et 2000.
Les véhicules Crit’Air 4 sont les véhicules diesel datant de 2001 à 2005.
Les véhicules Crit’Air 3 sont les véhicules à essence d’avant 2006 et les diesel d’avant 2011.Le périmètre d’interdiction aux véhicules Crit’Air 3, 4, 5, est fixé par les métropoles. L’interdiction est effective tous les jours de la semaine, entre 8 heures et 20 heures. En dehors de ces tranches horaires, après 20 heures et les samedi et dimanche, il est possible d’utiliser son véhicule dans ces zones. Des dérogations peuvent être accordées.
Les véhicules interdits sont passibles d’une amende de quatrième classe, de 68 euros. Néanmoins, à Paris, 2025 sera une année de sensibilisation, de pédagogie : il n’y aura pas de verbalisation des contrevenants. En 2026, lorsque les automates pour les contrôles seront installés, le couperet tombera. Grenoble promet une période pédagogique jusqu’en Juin 2025.
Après, il faudra avoir la vignette, qui coûte 3,81 euros, ou changer de véhicule. La démarche se fait par courrier ou en ligne, sur le site du ministère de la transition écologique et de la Cohésion des territoires.
La caste écologiste, gauchiste, centriste, macroniste, a préparé, élaboré ce projet, et soutient âprement les mesures prises.Or, comme d’habitude, et si cette loi reste en l’état, les plus modestes seront touchés : ils ne pourront pas acheter un nouveau véhicule, et donc se déplacer librement.
« La chasse aux pauvres est officiellement déclarée », peut-on lire sur les réseaux sociaux.
« Une mesure tellement écolo qu’elle oblige à acheter des véhicules neufs qu’on ne peut pas payer », s’indigne un utilisateur sur X.
Laurent Wauquiez : « ZFE, énième acronyme d’un pseudo-écologisme s’opposant à la ligne ferroviaire Lyon-Turin, mais interdisant aux classes moyennes et aux habitants ruraux d’accéder aux métropoles. Bureaucratie punitive et idéologique qui fracture notre pays et dont il faut nous débarrasser ».
Les réactions de colère et de révolte jaillissent de partout. La mise en place de ces zones et de ces vignettes est injustifiable, écologiquement parlant, et donc intolérable.L’Union européenne a décidé qu’à compter du 1er Janvier 2035, seules seraient autorisées à la vente les voitures électriques. La vente des voitures neuves qui émettent du CO2, voitures à moteur thermique, essence ou diesel, est interdite, au prix d’un bouleversement de l’industrie automobile, industrie qui domine et entraîne toutes les autres, comme en témoignent son chiffre d’affaires et ses emplois. Les instances européennes motivent la généralisation des voitures électriques par l’absence d’émission de CO2.
Mais avant de prendre une telle décision, capitale pour l’avenir, au nom de la « défense de la planète », les instances communautaires et les gouvernements des 27 pays n’ont pas demandé que soit chiffré l’impact de cette modification sur le climat. Pas la moindre interrogation par rapport à l’ensemble des émissions de CO2 de l’Europe.
La circulation des voitures sur les routes européennes engendre 16% des rejets annuels totaux de CO2 émanant de l’Union, soit 1/12 000 de la masse de CO2 dans l’atmosphère. La suppression complète des voitures thermiques, au demeurant illusoire, ne peut avoir la moindre influence perceptible, le moindre impact sur l’atmosphère et donc sur le climat.En revanche, la voiture électrique présente de nombreux aspects négatifs. D’abord, elle émet du CO2. Sa fabrication et la production des batteries de 400 kg en moyenne engendrent de grandes quantités de CO2. Les pays qui ne sont pas dotés de réacteurs nucléaires ou de ressources hydrauliques utiliseront une électricité issue de centrales à charbon ou à gaz. Ainsi, au cours de sa vie, une voiture électrique émet autant de CO2 qu’une voiture à moteur thermique.
Autre obstacle de la voiture électrique. La recharge de la batterie ne pose pas de problème insoluble pour les trajets quotidiens urbains et péri-urbains. Mais les grands déplacements engendrent des flux de dizaines ou de centaines de milliers de voitures sur les autoroutes. Elon Musk a demandé aux possesseurs de ses « Tesla » de renoncer à la prendre lors des migrations qui accompagnent la fête des Thanksgiving, fête de la récolte, le quatrième jeudi de Novembre. Il était incapable d’assurer leur recharge normale, alors que les voitures électriques ne représentent que 1% du parc automobile américain.
Dans l’hypothèse de la généralisation de la motorisation électrique, il faudrait équiper l’autoroute de la vallée du Rhône de 5000 bornes de recharge tous les 100 kilomètres. Et lorsque souffle le Mistral, la consommation des véhicules aux 100 kilomètres explose. Le problème devient insoluble. Même problème en hiver, par grand froid, la consommation déborde.
N’oublions pas les enfants qui travaillent dans les mines pour extraire les métaux rares indispensables à la fabrication des batteries. Et la dévastation de l’environnement pour atteindre ces minerais. Que répondent les écologistes et les humanistes devant un tel tableau ? Silence.De plus, les voitures électriques coûtent à l’achat 50% de plus que leurs équivalentes à moteur thermique. Au grand détriment de notre industrie automobile. Au bénéfice de l’industrie des constructeurs chinois. Ces voitures sont hors de portée d’une grande partie des Français, alors que la démocratisation de l’automobile a été l’une des conquêtes majeures de la seconde moitié du XXè Siècle. Dans une perspective européiste et mondialiste, toutes les libertés et tous les gains sociaux sont progressivement anéantis.
Les taxes sur les carburants constituent une ressource de 30 milliards d’euros par an. A l’inverse, en 2024, les subventions versées aux acquéreurs des voitures électriques atteignent 8000 euros, ce qui aboutirait à 16 milliards d’euros pour une vente annuelle de 2 millions de voitures. Quel est le montant de la perte ?
Si imbroglio climatique, il y a, c’est aussi et surtout à cause de la valse des milliards. Depuis la conférence de Kyoto, en 1997, il est question surtout de gros sous. Le mécanisme du marché est le remède miracle, censé résoudre le problème des émissions.
L’idéologie marchande postule que le marché a réponse à tout. Adam Smith, économiste écossais (1723-1790), a théorisé que la somme des intérêts individuels conduit automatiquement à la solution optimale. C’est le miracle de « la main invisible du marché ».
Mais vendre des voitures électriques ne diminue en rien les émissions de carbone. L’idée qu’un prix du marché soit capable de réguler le climat est gravement démentie par les faits. En revanche, les mécanismes du marché savent très bien fixer le prix des panneaux solaires, des turbines d’éoliennes, ou des batteries de lithium. Les Chinois ont parfaitement assimilé ces mécanismes. Et les profiteurs écologistes français aussi.D’ici 2050, l’ONU a décidé qu’il faudra remplacer les sources d’énergie fossile par d’autres qui ne génèrent pas de CO2. Pour maintenir le réchauffement climatique futur, le GIEC prévoit des investissements énergétiques de 1600 à 3800 milliards de dollars par an, soit entre 51 200 et 122 000 milliards de dollars d’ici 2050. Le cabinet Mac Kinsey évoque une somme de 275 000 milliards de dollars. Qui bénéficiera de ces financements ?
L’alarmisme climatique s’appuie sur deux constatations : la concentration de CO2 dans l’atmosphère augmente depuis le début de l’ère industrielle. La température de la basse atmosphère augmente corrélativement.
Trois événements déclenchent l’alarmisme. La température s’élève brutalement depuis le début de la révolution industrielle. Cette augmentation est due à l’influence du CO2 produit par les hommes. Tout cela a des conséquences dramatiques. Il s’agit d’une manipulation.
Quatre cautions « rassurent » le peuple qui aime avoir des assurances : une caution scientifique, le GIEC, Groupement Intergouvernemental d’Experts du Climat, la publication des articles dans des revues à Comité de Lecture, le Prix Nobel décerné à Al Gore en 2007, pour ses travaux sur le changement climatique, un consensus scientifique.
Les médias et les gouvernements font le reste. Il n’y a qu’une seule solution : arrêter l’utilisation des combustibles fossiles à l’échelle mondiale. Il faut « sauver la planète », quoi qu’il en coûte.Mais la courbe de Michael Mann, statisticien diplômé, est une falsification. Elle gomme l’optimum médiéval, elle gomme le Petit Age Glaciaire qui s’est terminé au XIXè Siècle. Le graphe de Jean Jouzel d’après des carottages glaciaires ne démontre pas le lien du réchauffement actuel avec la concentration en CO2, mais plutôt le contraire : la température pilote le CO2. Le film d’Al Gore est une fiction, mais ce dernier a profité financièrement de l’alarmisme. La caution du GIEC n’est pas scientifique, mais politique. La caution du Prix Nobel est politique. La caution des Comités de lecture est discutable. La Science ne fonctionne pas par consensus. En Science, aucun progrès ne se fait sans violer un consensus. Tout l’argumentaire sur lequel est fondé notre alarmisme est fondé sur du sable.
S’il n’y avait pas de CO2, il n’y aurait pas de végétation, et donc pas de vie sur terre. Quand on apprenait la photosynthèse à l’école, on le savait. Le CO2 est le « gaz de la vie ». Se battre contre le CO2, c’est se battre contre la vie. Si on remonte à 600 millions d’années, époque de l’apparition de la vie sur la terre ferme, la concentration en CO2 était 15 à 20 fois supérieure à l’actuelle, et la température était supérieure d’une dizaine de degrés. Depuis 400 millions d’années, la concentration en CO2 connaît une baisse continue de 7 ppm par million d’années. Autrement dit, la végétation manque aujourd’hui de CO2.
Il faut atteindre 4% de concentration pour que le CO2 soit réellement toxique, voire létal, 100 fois la concentration actuelle. Le CO2 atmosphérique n’est pas un polluant, la vie en dépend totalement. Il ne tuera ni n’incommodera jamais personne. C’est un bienfait pour la terre et ses habitants.Sur des centaines de millions d’années en arrière, la température a été globalement plus élevée, de l’ordre d’une dizaine de degrés, sans que cela empêche la vie de se développer. La température a évolué de façon indépendante de la concentration en CO2. Nous vivons actuellement plutôt une période froide, de plusieurs degrés depuis environ 1 million d’années. L’homme est habitué à des écarts importants de température et les supporte sans problème majeur. On meurt encore 10 fois plus de froid que de chaleur. La température ne représente pas un danger.
L’alarmisme ne résiste pas à l’épreuve des faits statistiquement observés. La fonte des glaces affecte des glaces flottantes et n’ont aucun effet sur le niveau des océans. La montée du niveau des océans, de l’ordre de 30 cm par siècle, reste gérable. Les canicules augmentent, mais pas plus que la température. Les événements météorologiques extrêmes ne sont pas en augmentation, que ce soit en fréquence ou en intensité. Les sècheresses et les inondations n’augmentent pas statistiquement. Les incendies de forêts diminuent dans le monde entier. L’Ours polaire ne s’est jamais aussi bien porté. Rien n’indique que les coraux soient en danger. Les réfugiés que nous accueillons n’ont rien de climatique.
L’humanité, et à fortiori « la planète », ne sont pas en danger du fait du CO2 atmosphérique. Entretenir des peurs sur ces bases relève de la manipulation. Dépenser de l’argent pour diminuer les rejets de CO2 relève du gaspillage. Nous payons ce gaspillage. Les banquiers, les industriels, les politiques, les écologistes, brassent ce gaspillage, non sans se remplir les poches au passage.L’Union européenne inflige à son économie des dépenses gigantesques et inutiles de centaines de milliards d’euros d’argent public et privé. Cet argent est gaspillé dans le double espoir de réduire les émissions planétaires et de servir d’exemple au reste du monde. Mais les pays pauvres utilisent les hydrocarbures fossiles, seuls aptes à sortir leurs populations de la pauvreté et de la mort.
L’Union européenne croit « sauver la planète », et les écologistes, les gauchistes, les centristes, les macronistes suivent aveuglément. Ses émissions annuelles de CO2 avoisinent les 3,2 milliards de tonnes ; la moitié est spontanément absorbée par la végétation et les océans. Il reste donc 1,6 milliard de tonnes. Or, la masse de CO2 aujourd’hui présente dans l’atmosphère est de 3 200 milliards de tonnes. Rapport de 1 à 2000. L’Union européenne ne peut avoir aucune influence significative.Le 11 Décembre 2020, le Conseil des Ministres Européen a porté l’objectif de réduction des émissions de CO2 pour 2030 à 55% par rapport à 1990, soit 42% par rapport au niveau présent.
Les énergies renouvelables intermittentes ne peuvent satisfaire qu’une faible partie des besoins. L’Europe a déjà dépensé 1000 milliards d’euros pour couvrir des pans entiers de son territoire d’éoliennes et de panneaux solaires qui ne lui fournissent que 5% de son énergie.
Les énergies renouvelables intermittentes ne peuvent fournir au plus que la moitié de l’électricité d’un pays. Elles ne peuvent répondre à plus de 10% de l’ensemble de ses besoins énergétiques finaux qui vont au-delà de l’électricité.
Car pour transformer l’énergie électrique des éoliennes ou des panneaux photovoltaïques en électricité fiable ou en carburant, par le biais de l’hydrogène, les coûts sont multipliés par cinq ou dix.
Mais en 2011, le GIEC a affirmé sans la moindre preuve, dans un rapport consacré aux énergies renouvelables : « ces dernières pourraient répondre en 2050 à 80% des besoins en énergie de la planète ». Ce rapport continue d’induire en erreur la planète entière.
La transition écologique suppose que l’on se passe des hydrocarbures dans un avenir prévisible. C’est un mythe.Derrière l’interdiction des voitures thermiques, derrière le mythe des énergies renouvelables et du tout électrique, se cachent des vérités inavouables : l’argent, le profit, la peur, l’aliénation du peuple. Des entrepreneurs, des industriels, des financiers, en lien avec les éoliennes, les panneaux solaires, et les voitures électriques, s’enrichissent par milliards de dollars. Les intermédiaires politiques, élus de tous les bords, écologistes, gauchistes, macronistes, centristes en profitent pour ramasser des avantages financiers. Le peuple, effrayé par la propagande médiatique et scolaire, se soumet à l’idéologie du réchauffement climatique anthropique et admet toutes les mesures qui en découlent, même si ces mesures lui coûtent cher et aliènent sa liberté de circuler.
Jean Saunier
Extrait de: Source et auteur
Les déclarations des écolos dans 10 ans ! Il y aura toujours des moteurs thermiques que cela ne plaise ou pas aux écolos de pacotille ,stop avec cette aberration stupide de vouloir tout décider à la place du peuple ,une bonne et heureuse année 2025.