Encore un «cadeau de Noël » empoisonné

 

Le Conseil fédéral et l’UE ont à nouveau préparé un cadeau de Noël empoisonné : La Suisse doit signer un traité de soumission à l’UE. On parle également d’une « solution globale » ou des « Bilatérales III » afin de dissimuler la vérité : avec ce traité, la Suisse serait livrée à l’UE. Nous devrions automatiquement reprendre le droit de l’UE et, en cas de litige, la Cour de justice européenne m trancherait en dernier ressort, soit donc une décision étrangère au lieu de l’autodétermination.

Tout cela me semble familier : Le Conseil fédéral et les autres partis ont déjà voulu conclure un traité de soumission similaire avec l’UE. Je me souviens très bien de la campagne de votation ; Christoph Blocher s’était alors battu presque seul pour notre indépendance suisse. Il y a 32 ans aujourd’hui, le 6 décembre 1992, le peuple suisse et les cantons disaient non à ce traité (EEE).

La Suisse s’en sort mieux que l’UE
Les europhiles en Suisse racontaient à l’époque les mêmes histoires qu’aujourd’hui : la Suisse ne survivra pas sans ce traité européen, nous sommes trop petits et trop faibles, etc. Le chef de la diplomatie suisse Franz Blankart avait prévenu avant la votation de 1992 : « la Suisse, après cinq ans à faire cavalier seul, demandera à genoux à l’UE de nous accepter à tout prix » comme membre. »

En réalité, la Suisse est aujourd’hui en bien meilleure posture que l’UE. Les Etats de l’UE sont complètement surendettés, pendant que nous avons réduit la dette publique de 41% à 26%. L’endettement des États de la zone euro est de 82% ! L’UE a un taux d’inflation de +84% ; en Suisse, il n’est que de +18%[1]. Tout le monde s’en rend compte dans son porte-monnaie ! C’est aussi la raison pour laquelle des centaines de milliers de citoyens de l’UE affluent en Suisse – et non l’inverse.

La liberté plutôt que la soumission
Ce qui était juste en 1992 l’est encore aujourd’hui : nous voulons décider nous-mêmes et ne pas nous livrer à l’UE en crise. Nous voulons préserver notre démocratie directe et notre liberté. Nous disons non au traité de soumission à l’UE. Combattez avec nous pour le modèle de réussite suisse !

[1] Renchérissement (indice des prix à la consommation), Eurostat, janvier 1996 à janvier 2024

Extrait de: Source et auteur

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4 commentaires

  1. Posté par Jandur le

    – Nein ! No ! Non ! Et re-non, en renouvellement du non de 1992 et face au saucisson nement dont l’UE nous gave en passant par la lâcheté du CF!
    Au fait, quel est cet électorat qui a besoin de traduction ?

    Faut-il rappeler
    – que ce texte retord nous soit imposé sous le titre de Bilatérales III, traité-cadre des négociations de l’UE avec la Suisse, ou tout autre titre captant la-cervelle-de-l’électeur facilàséduire car ronflant de sécurité économique,

    – qu’il n’y aurait plus aucune possibilité d’indépendance de la Suisse, de nos entreprises, de nos lois, de nos votes,

    – que notre système démocratique serait vidé de toute substance, détruit à fond,
    mais que nous devrions non seulement tout accepter de l’UE mais le payer de notre travail;

    – que les promesses d’une résolution de conflit, pour autant que celui-ci soit jugé important par l’UE, serait obtenue par un «arbitrage international» externe…

    soit des promesses qui n’engagent que ceux qui ont besoin d’y croire.

    La commission de l’UE se comporte avec le corpus gouvernemental Suisse
    comme un séducteur, musclé de dettes, fait pression
    pour exiger la gestion du fric d’une petite car isolée, à moins une de succomber car entourée « à l’étouffée » de prétendants mafieux.

    Faire croire à recours à “Tribunal Arbitral international” … Pour assurer “Equilibre” et “Justice” de ce prétendu accord? Non, vous y croyez vraiment?

    Comparatif avec la cuisine « à l’étouffée »: car à Genève (pour ma part), nous avons déjà eu l’expérience de telles méthodes de règlement de conflits internationaux internes à l’UE, par l’arbitrage international.
    En l’occurrence, 3 «juges» nommés provenant des pays les plus corrompus d’UE, clause de conflits d’intérêts (évidemment) jamais respectée, résultats prononcés (toujours) en faveur du plus puissant, frais (énormes) (toujours) partagés entre les parties, quelque soit le “gagnant”.

    Et ce niveau de juste et joyeuse justice prévu par l’UE, c’est pour le cas de conflit entre la Suisse et l’UE que le CF et l’UE s’accorderaient à juger d’importance suffisante pour être réglé par un TA…

    Faire croire à une clause de sauvegarde …
    On a également l’expérience de la non-application de clause de sauvegarde incluse dans le cadre de la libre-circulation, imposée en cas de chômage cantonal dépassant 5% (de mémoire). Evidemment, les statistiques cantonales publiées n’ont jamais dépassé ce chiffre fatidique, qui en réalité a été atteint voire doublé depuis les années mi-2000,
    tandis que les départements Fr frontaliers voyaient leurs chiffres (chômage baissé sous 6% & croissance économique augmentée) exploser les moyennes nationales.

    – Esclave, t’en veux encore un peu ?

  2. Posté par farjon thierry le

    Si la Suisse entre dans l’UE la dette du pays vas passer de 26% a 426% car l’UE ne vas pas se gêner pour nous piquer NOTRE fric pour rembourser LEUR dette! De plus nos agriculteurs vont disparaître et seront remplacé par le Mercosur, c.a.d. Bœuf aux hormones, poulet a l’eau de Javel, céréales Monsanto OGM, Pesticides interdits en veut tu en voilà, bref la malbouffe dans toute sa splendeur! Franchement si la Suisse se soumet a l’UE, je cesse tout payement d’impôts fédéraux!
    En plus on aura une invasion migratoire pire qu’en France! Bref, remplacement du peuple suisse par des étrangers qui vont pouvoir engraisser le patronnât en les payant a coups de lance pierre et se faire des marges absolument scandaleuse (ce qui est déjà le cas depuis 1990)

  3. Posté par Jabch le

    Mais bon sang ! Quand ces sept cf comprendront-ils qu’on n’en veut pas !

  4. Posté par Jean-Francois Morf le

    Les anglais ont dit “merde!” à l’UE, mais ont oublié de dire aussi “merde!” au “tribunal. de l’UE, tribunal qui les a ensuite obligé à reprendre les envahisseurs dont ils avaient cru pouvoir se débarrasser en les envoyant à l’étranger.

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