L’histoire ne s’est pas arrêtée avec la chute du mur de Berlin, on décèle très vite un nouveau totalitarisme qui se dessine pour le XXIème siècle avec le divorce de la démocratie et du marché qui allaient de pair. L’oligarchie mondiale incline dangereusement sur la pente d’un nouveau despotisme : la liberté des peuples serait-elle décidément impossible ?
L’élection américaine a néanmoins redonné la parole au peuple contre les oligarchies mondialistes et leurs valets de presse : est-ce la défaite des média mainstream et la défaite (provisoire ?) du wokisme.
Aujourd’hui, ce qui menace ce n’est pas la révolte des masses mais celle des élites comme l'expliquait Christopher Lasch dans son ouvrage "La révolte des élites et la trahison de la démocratie". Elle qui ont abandonné les territoires mais exploitent la banlieue pour leur confort. La comparaison avec la Rome décadente est saisissante : jeux du cirque, paniers repas, RSA , football, ubérisation des populations immigrées.
Un néocapitalisme est en passe de se dispenser de la démocratie et de l’Etat national : une tendance néanmoins freinée par la montée du Sud Global. Le succès de Donald Trump peut aussi inquiéter l’Europe pour ses exportations en raison du protectionnisme.
La question de la défense européenne est posée mais même dans le cas de la cessation de l’OTAN, le "magasin" reste américain avec les F35 achetés par la Pologne.
La France conserve néanmoins, dans l’effacement de l’Occident, des motifs de renaître par les nouveaux chemins de la liberté.
Olivier Pichon, professeur agrégé d'économie et d'histoire, présente son ouvrage "Les nouvelles routes de la servitude - Essai sur le totalitarisme au XXIème siècle" aux Presses de la Délivrance.
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