« Notre simple existence… africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise la fille aînée de l’Église, jadis blanche et immaculée, aussi assurément que le sac et le ressac des flots polissent les blocs de granit aux prétentions d’éternité… » (Houria Bouteldja, en 2021)
Quand j’ai commencé à écrire cet article, je croyais peu probable que Donald Trump gagne l’élection présidentielle américaine. Je savais qu’aux USA la fraude électorale est une institution et que les résultats définitifs tardent parfois à venir. Je me souviens d’une élection – mais quand ? – où il aura fallu attendre… deux mois pour connaître le vainqueur. Or Trump, contre toute attente, a remporté de façon magistrale cette élection et ceci prouve que, comme le disait Charles Maurras, « le désespoir en politique est une sottise absolue » car il aura démontré que le petit peuple blanc, le vulgum pecus, n’a pas dit son dernier mot et qu’il est encore capable d’un sursaut salutaire.
Trump avait contre lui à peu près tout le monde : les gauches, les intellectuels, les médias, les minorités, les racialistes, les wokistes, les végans, le show-biz, etc. On nous annonçait même que, grâce à la mobilisation de la pisseuse Taylor Swift, qui est suivie par des millions de « followers », il ne pouvait pas gagner. La gauchiste Kamala Harris était assurée d’emporter l’élection haut la main.
Chez nous, les chaînes de service public, financées par le contribuable, se livraient à des sondages – on se demande pourquoi ? – qui démontraient que les Français étaient à 75 % favorables à la candidate démocrate. Bref les carottes étaient assurément cuites pour celui que tous les médias présentaient comme un fasciste, car aux USA comme chez nous, quand on n’est pas de gauche, on est forcément fasciste. Je croyais que kamala Harris gagnerait cette élection ; je me suis lourdement trompé et, je l’avoue, je suis très, très, très, content de m’être trompé ; je suis même ravi !
Aujourd’hui, les Américains remontent dans mon estime. J’ai souvent eu la dent dure pour ce peuple d’obèses et de pétasses siliconées, gavé au Coca-Cola et au Mac-Do, qui a importé chez nous ses mœurs de dégénérés : la malbouffe, le racialisme, le véganisme, le wokisme, la théorie du genre, le lobby LGBT+++, « me too », et j’en passe, et pas forcément des meilleurs…
En 2019, juste avant le Covid, j’ai fait une grande virée dans l’Ouest américain. Avec un 4×4 de location, j’ai parcouru 7000 km dans l’Amérique profonde, celle de John Wayne, réalisant ainsi un vieux rêve : découvrir l’Amérique des pionniers. J’ai été enthousiasmé par la beauté des paysages et l’immensité des grands parcs, un peu moins par l’Américain moyen. Dans les westerns, le cow-boy, perché sur son cheval, ressemble à Steve McQueen ou à Clint Eastwood. Il porte un Stetson sur la tête et un Colt Frontier (Mle 1873 pour les puristes) ou un Remington Army 44 à la ceinture. Il est viril, musclé et svelte. Bref c’est un homme, un vrai, celui que les féministes et autres haridelles mal baisées détestent. De nos jours, le cow-boy a toujours son chapeau à large bord, il a parfois aussi un Colt à la ceinture mais il est obèse et a remplacé son cheval par un énorme pickup 6 cylindres à faire hurler les écolos. Quand j’étais aux USA, le litre de gasoil coûtait 60 centimes et je n’avais donc aucun scrupule à parcourir de grandes distances dans un gros 4×4. Durant un week-end, j’ai même loué une Harley-Davidson pour faire un bout de la mythique « Route 66 », c’est dire si mentalement je suis loin du bobo-écolo-socialo qui ne se déplace qu’en trottinette ou en vélo électrique.
Dans les grands parcs, le personnel est âgé et très majoritairement blanc. La modicité des retraites dans cette Amérique déclassée fait que les gens doivent travailler longtemps. Dans le grand Ouest, l’Américain est plutôt sympa, plutôt aimable, et souriant avec le touriste. Je ne peux pas en dire autant de la communauté noire des grandes villes, mais ne généralisons pas.
À mon retour, alors que je racontais quelques anecdotes de mon périple américain lors d’un dîner mondain, une pimbêche m’a déclaré avec un air pincé : « Vous étiez dans l’Amérique qui vote Trump… ». Sans doute, mais cette Amérique-là a toute ma sympathie. Comme les classes moyennes françaises, elle se sent chassée de chez elle, elle se paupérise, elle est déclassée. Elle vit de plus en plus mal. Elle est méprisée par les urbains et les « élites » du pays. J’ai toujours eu une âme de sudiste ; je me sens donc proche de cette Amérique. Certes elle est beaucoup plus raciste que nous, mais peut-être est-elle consciente qu’elle joue sa survie ?
Trump a gagné parce qu’il a su parler à ce petit peuple. Et, dans ses outrances verbales, il a dit quelques vérités qui dérangent, car aux USA, on peut encore dire les choses sans crainte de devoir rendre des comptes à la justice. Combien de fois ai-je été amené, dans mes articles, à dénoncer le terrorisme intellectuel qui sévit dans notre pays depuis les Lois Pleven, Gayssot, Taubira et consorts ?
En France on ne peut plus émettre la moindre critique – aussi justifiée soit-elle – à l’encontre d’une minorité, raciale, sexuelle ou religieuse, ou d’un individu de couleur, que la dite couleur soit café-au-lait ou noire. En revanche on peut allègrement taper sur le « mâle blanc », le « souchien », le « Gaulois » qui se doit d’être traumatisé par sa couleur de peau et le poids – insupportable si j’en crois Emmanuel Macron – du passé colonial du pays qui l’a vu naître.
Pourtant, depuis ma prime enfance, Dieu m’est témoin que j’aimais bien les nègres et les maghrébins. Avant de me faire traiter injustement de raciste, je tiens à dire que le mot « nègre » n’a, dans ma bouche, aucune connotation péjorative. Léopold Senghor et Aimé Césaire ont revendiqué leur « négritude » et ils ont eu raison. On devrait toujours être fier de ses origines, quelles qu’elles fussent. Les jérémiades victimaires de descendants d’esclaves ne riment à rien.
Jadis, les Romains ont peut-être utilisé mes lointains ancêtres cévenols comme esclaves, pour construire le Pont du Gard, entre autres. Pourtant je n’ai pas la moindre rancœur à l’égard de nos voisins transalpins et je n’exige d’eux ni repentance, ni réparation. J’aurais même plutôt tendance à les remercier d’avoir civilisé des tribus gauloises primitives et d’avoir construit chez nous de beaux monuments comme les arènes de Nîmes, le théâtre d’Orange ou l’aqueduc du Gard.
J’aimais les nègres et les maghrébins, disais-je, et j’ai toujours eu une véritable admiration pour le courage de nos Tirailleurs sénégalais, algériens, marocains, tunisiens, tant durant la Grande Guerre que lors de la suivante. J’ai passé ma vie à prendre la défense de nos Harkis massacrés par le FLN algérien ou parqués comme du bétail dans des campements infâmes par la France.
J’aimais les nègres dont le sympathique Tirailleur sénégalais hilare qui faisait la publicité de « Banania » en disant « Y’a bon ». Je ne vois pas ce qu’il y avait de raciste dans cette pub ! J’aimais aussi, pour les mêmes raisons – la bonne humeur – la publicité pour le riz « Uncle Ben’s », le riz qui ne colle jamais. Il parait que ça aussi c’était du racisme.
Je ne peux pas vous donner ici toutes les raisons qui me faisaient aimer les nègres, ce serait fastidieux. Mais comme je souhaite impérativement qu’on comprenne que je ne suis absolument pas raciste, je vais énoncer quelques-unes de ces raisons, la liste n’est pas exhaustive, tant s’en faut !
J’aime le Gospel et la joie de vivre qu’il distille. On me dit qu’il est né dans les plantations de coton des états du Sud d’où j’en déduis que, déjà à l’époque, les Noirs faisaient davantage confiance au Bon Dieu qu’au capitalisme yankee. On ne saurait leur reprocher ! J’aime beaucoup la chanson « Old man river » chantée par Ray Charles. J’adore « Only you » magnifiquement interprétée par les Platters, c’est l’un des plus beaux slows du 20ème siècle. J’aime le film « Bodyguard » avec la belle Whitney Houston (avant qu’elle ne se détruise à 48 ans, dans l’alcool et la drogue). L’histoire n’a pas grand intérêt mais on envie Kévin Costner d’être le garde-du-corps chargé de protéger une aussi belle plante. J’aime l’histoire, bien que tragique, des prisonniers africains de Diên-Biên-Phu : alors que nos soldats tombaient comme des mouches sur les pistes qui les conduisaient aux camps-mouroirs viets, chaque soir, les Noirs enterraient leurs morts en faisant la nouba. Ils tapaient sur des bidons en chantant : « Môsieur Hô-Chi-Minh, ça bon président/ lui donner gamelle, pas de riz dedans ». Ces pauvres bougres, qui crevaient de faim, découvraient que le communisme jaune était bien plus terrible, bien plus inhumain, que le colonialisme blanc. J’aime la figure de Gaston Monnerville, qui a été président du Conseil de 1947 à 1958 et du Sénat de 1958 à 1968. Un jour qu’il se trouvait dans un banquet républicain en Corrèze, un paysan, peu habitué à voir des Noirs dans son coin perdu, lui demanda « Y’a bon miam-miam ? ». Après le repas, Monnerville fit un long discours, dans un français châtié, puis, à la fin, après les applaudissements, il s’adressa au cul-terreux en disant : « Alors, y’a bon discours ? ». J’aime l’humour d’Eric Blanc, qui est noir, alors que je n’aimais pas du tout l’ancien maire de Lyon, Michel Noir, qui n’était pas blanc-blanc et magouillait avec son gendre. J’aime l’image de Kofi Yamgnane, qui fut secrétaire d’État sous Mitterrand, et qui, quand il était maire de Saint-Coulitz, s’habillait en… Breton lors du Festival inter-celtique.
J’aimais les nègres et les maghrébins, mais ça, comme dit la pub, « c’était avant », avant d’en avoir une overdose, et croyez bien que ce n’est pas du racisme. Je suis un chaud partisan de l’ordre et de l’égalité devant la loi or je trouve intolérable que les racialistes, les décoloniaux, déboulonnent les statues de personnages qu’ils jugent esclavagistes et clament leur haine du Blanc car ça, que vous le vouliez ou non, c’est du racisme. Le racisme anti-Blanc, ça suffit !
Il y a, chez nous en France, plus d’une centaine d’associations de défense des Noirs. Selon ces associations, la communauté noire représenterait 8 ou 9 % de la population du pays, alors, expliquez-moi pourquoi TOUTES les publicités nous imposent des acteurs noirs ?
Dans l’une d’elles, on voit une blonde qui téléphone à son chéri. Acteur en plein tournage, il est habillé en… mousquetaire. Diantre, je suis passionné d’histoire mais j’ignorais que le corps des mousquetaires incorporait des nègres ! Comme il se doit, le basané à toujours le beau rôle. Dans une pub pour des alarmes domestiques, un maghrébin en saroual – vêtement typiquement de chez nous – protège une famille métissée des tentatives de cambriolages d’un vieux « mâle blanc ».
On nous a imposé une version du docteur Knock joué par Omar Sy, puis une série dans laquelle Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur, est incarné par le même Omar Sy, cet exilé fiscal donneur de leçons. À ce propos, je me demande si le fait de proposer le rôle d’un voleur à un Noir ne devrait pas tomber sous le coup de la loi ?
Pour conclure, j’en veux beaucoup à Jacques Chirac d’avoir utilisé l’argent du contribuable pour créer, Quai Branly, son « Musée des Arts Premiers ». Je ne prise pas du tout cet art qu’on n’ose plus appeler « primitif ». Il est vrai qu’en langue-de-bois, les pays sous-développés sont devenus « pays en voie de développement », puis « pays émergents », pour ne froisser personne, mais à mes yeux, les statuettes primitives n’ont pas la finesse et la beauté des sculptures grecques ou romaines.
Certains voudraient qu’on rende toutes ces œuvres à l’Afrique puisqu’elles auraient, parait-il, été pillées par les infâmes colonialistes. Et bien, je suis POUR et je vais beaucoup plus loin : rendons à l’Afrique tous les Africains qui ne cachent pas leur détestation de la France ; supprimons la double (ou triple) nationalité, ainsi que le « Jus Solis », ce funeste Droit du Sol qui voudrait nous faire croire qu’une vache née dans une écurie est forcément un pur-sang. La France, « aimez-la ou quittez-la ! ».
Ce beau pays, certes dégénérescent, n’a pas à devenir la colonie de ses anciens colonisés.
Nous avons été humiliés au Mali. Des soldats français sont morts là-bas, pour rien, et « en même temps », comme dit l’avorton présidentiel, des Maliens défilaient dans nos rues, poing levé, et déboulonnaient ou cassaient les statues de nos grands hommes, c’est inacceptable !!!
Mais en fait, je devrais leur dire un grand merci. Grâce à leurs manifestations bruyantes et leurs propos haineux à l’encontre des Blancs, j’ai ENFIN le droit de ne pas aimer tous les nègres, et ceci ne fait pas de moi un raciste. Etre français, ce n’est pas une question de couleur de peau : j’ai un profond respect pour les Noirs bien intégrés, qui aiment la France, qui y travaillent, qui respectent ses lois et ne vivent pas des aides sociales, aussi diverses que variées, que le pays leur alloue sans compter. Etre français, ça donne certains droits, mais ça impose aussi des devoirs et le premier de ces devoirs c’est de respecter la loi. La France, dans son histoire, a accueilli beaucoup d’immigrés et ces derniers ont fait en sorte de s’intégrer et ils sont devenus, au fil du temps, des « Français à part entière ». Nous n’avons pas à supporter des minorités vindicatives et haineuses qui se comportent comme des « Français entièrement à part » et qui ne respectent ni nos lois, ni nos coutumes.
Donald Trump est certes un fort en gueule mais je préfère ça à Mickey Macron (ou Dingo !).
Il a su redonner une lueur d’espoir au vulgum pecus américain. Sa victoire a été applaudie par Eric Zemmour et Marion Maréchal. Le Rassemblement national a fait le service minimum car il veut absolument passer pour un parti fréquentable. Il n’a pas compris que Trump est rentré frontalement dans le système, comme un bulldozer. Il n’a pas cherché à se « dédiaboliser »… et il a gagné !
Si cette victoire pouvait donner quelques idées à nos partis de droite, j’en serais heureux.
Eric de Verdelhan
Extrait de: Source et auteur
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