Huit hommes, dont deux personnalités politiques, sont suspectés d’avoir sollicité des rapports sexuels avec des garçons de 14 ans. Une enquête vient d’être ouverte par le parquet de Toulouse.
Victimes d’agressions homophobes à Muret au mois de juin dernier, huit hommes sont actuellement soupçonnés de pédophilie. Ce mardi 25 septembre, les auteurs des violences homophobes ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Toulouse à un an de prison avec sursis. Mais le soulagement a été de courte durée pour les huit plaignants car ils se retrouvent désormais dans la peau des suspects. Le procureur a ordonné l’ouverture d’une nouvelle enquête pour “corruption de mineurs”. Deux personnalités politiques de Haute-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques sont visées.
Un élu d’une commune du Muretain et un habitant du Pays basque, âgé de 31 ans, devraient rapidement être interrogés par les unités de la brigade de recherches de la gendarmerie de Muret. Le Basque, ancien candidat aux législatives pour la France Insoumise en 2022, dont le rôle politique pourrait être affecté par cette affaire, voit désormais son nom associé à cette enquête.
Une ligue antipédophile
Les faits se déroulent au début de l’été 2024. Inspirés par des faits survenus à Nantes, où une bande de jeunes organise des pièges pour des adultes suspectés de pédophilie, des adolescents créent une “ligue antipédophile” en Haute-Garonne. Ils s’inscrivent sur l’application de rencontres Grindr et engagent des discussions en se faisant passer pour des garçons de 14 ans.
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