La raison centrale de la réforme est réjouissante : l’espérance de vie en Suisse a fortement augmenté. La pension doit donc suffire plus longtemps. Or, les rentes sont aujourd’hui en partie financées de manière croisée sur le dos des personnes actives. Cette situation est injuste et sera corrigée par la réforme de la LPP. Environ 85% des assurés ne sont toutefois pas concernés, car leur caisse de pension a déjà procédé à cette adaptation.
Avec la réforme de la LPP, nous garantissons le deuxième pilier pour les jeunes et les générations futures et nous renforçons notre système des trois piliers dans son ensemble. C’est important, car certains à gauche s’efforcent de supprimer notre modèle à succès et de le remplacer par une pension nationale versée par l’État.
Toutes les pensions en cours sont garanties
Il est important de souligner que tous les retraités ne sont pas concernés par la réforme ; leurs pensions sont et resteront garanties sans changement. La génération de transition âgée de 50 ans et plus recevra en outre un supplément de pension équitable afin d’atténuer l’impact des ajustements.
De plus, la réforme réduit les cotisations LPP pour les travailleurs âgés. Depuis longtemps, on déplore que les coûts salariaux accessoires soient trop élevés pour les travailleurs âgés et contribuent ainsi au chômage des seniors. La réforme corrige cette situation.
Je suis profondément convaincu que nous devons concevoir le système de prévoyance afin qu’il soit équitable pour toutes les générations. La réforme de la LPP répond à cet objectif ; elle assure une répartition équitable entre jeunes et vieux. L’équité intergénérationnelle n’est pas une promesse en l’air, mais un pilier de notre vie commune. C’est pourquoi je dis OUI avec conviction à la réforme de la LPP le 22 septembre.
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