Accueil - Brèves - Agression d’Angèle, 89 ans, à Cannes. Avril 2024 : un des agresseurs interpellé pour du deal (MàJ juillet 2024 : les agresseurs interpellés dans une voiture volée après un refus d’obtempérer et armés)
Agression d’Angèle, 89 ans, à Cannes. Avril 2024 : un des agresseurs interpellé pour du deal (MàJ juillet 2024 : les agresseurs interpellés dans une voiture volée après un refus d’obtempérer et armés)
25/07/2024. Les deux auteurs à nouveau interpellés au volant d’une voiture volée et incarcérés
Il faut croire qu’ils n’ont retenu aucune leçon de leur précédente condamnation. Et que le repentir, voire la rédemption, sont des notions qui leur échappent. Plus prosaïquement, ces deux mineurs cannois semblent n’avoir pas saisi la seconde chance que leur avait accordé la justice.
La précédente affaire avait ému toute la France et déclenché les passions. Les faits qui leur sont à nouveau reprochés se sont déroulés dans la nuit de samedi 20 juillet à dimanche 21 juillet.
Il était environ 4h30 du matin, lorsqu’une Toyota Yaris Cross avec cinq individus à bord s’est crashée. Le conducteur avec cinq jeunes à bord avait refusé d’obtempérer à un contrôle et avait pris la fuite jusqu’à l’autoroute au Muy, où il avait forcé une barrière de péage . Une course-poursuite s’était alors engagée avec une patrouille de gendarmerie.
La Toyota était déclarée volée. Les gendarmes découvraient aussi deux armes de poing factices, une bombe lacrymogène et des bouteilles contenant de l’essence. Les premières auditions faisaient apparaître que ce groupe était impliqué dans un projet de vol à main armée dans une villa de luxe, pour lequel il s’était procuré le véhicule volé.
Tous présentent donc des antécédents judiciaires, dont les deux agresseurs d’Angèle H., qui étaient sous le coup d’un sursis probatoire.
Rappelons que lors de la première audience devant le tribunal pour enfants de Grasse concernant l’agression d’Angèle H., alors que les jeunes agresseurs se montraient un peu goguenards dans la salle des pas perdus, l’avocat de la mamie, Me Jawed Dani, avait regretté “une ambiance très lourde” où il semblait que les accusés “ne faisaient pas véritablement profil bas, et n’avaient pas réellement pris conscience de la gravité des faits. C’est désolant.”
Agression d’Angèle, 89 ans, à Cannes : l’un des agresseurs de nouveau face à la police, il a été interpellé pour du deal (MàJ : « Ces jeunes répondent d'abord à la loi de leur communauté et de leur clan. ») https://t.co/yniM8sipGxpic.twitter.com/wcXWK289w1
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05/04/2024
Vous souvenez-vous de l’agression d’Angèle, 89 ans, violemment frappée, volée de 20€, le tout filmé ? Eh bien comme je l’indiquais en vain aux autorités de l’Etat, certains des agresseurs, toujours mineurs, sont de retour et dealent. La police municipale en a interpellé un.
J’apprends par la bande que l’un des agresseurs de la dame de 89 ans de Cannes La Bocca, «maintenu» en Centre Éducatif « Fermé » sur décision de justice à plusieurs dizaines de kilomètres, s’est enfui et sais par la PM qu’il est à Cannes. Ainsi, dans la réalité, va la France. 1/3
Il s’agit là d’un énième exemple de la défaillance régalienne française, qui depuis trop longtemps révèle un Exécutif qui n’exécute plus, un État souvent impuissant avec les voyous, qui crée un sentiment d’impunité et alimente donc la crise civique que traverse notre pays.3/3
Les deux adolescents de 14 et 15 ans seront fixés sur leur sanction pénale lors d’une nouvelle audience, programmée en juin 2023. Le parquet annonce ce jeudi avoir fait appel de la relaxe du troisième mineur, qui filmait la scène
Le tribunal pour enfants a tranché. Les images de vidéosurveillance n’ont laissé aucune place au doute. Le mineur de 14 ans qui avait porté le violent coup au visage d’Angèle Houin, la faisant tomber au sol, inanimée, et celui de 15 ans, qui lui volait son sac à main, ont bien été reconnus coupable de l’agression de l’octogénaire, le 29 août dernier devant sa résidence de l’ouest de Cannes.
Le troisième protagoniste, également âgé de 14 ans et qui filmait la scène, a été relaxé mercredi après-midi au cours d’une audience qui s’est déroulée à huis clos, a confirmé à 20 Minutes le parquet de Grasse, qui annonce ce jeudi avoir fait appel de cette décision.
“L’audience était longue et lourde, et l’ambiance était tendue. La défense était agressive, qui s’opposait à ce qu’on revoit les images de l’agression. Durant l’instruction, l’attitude des mineurs est encore inappropriée, déplore l’avocat d’Angèle. Certes, on nous a formellement présenté des excuses, mais cela manquait de sincérité. Et il n’y a pas eu véritablement de profil bas, on n’a pas ressenti de véritable prise de conscience de la gravité des faits, c’est ce qui est le plus désolant.”
Mais en face de l’octogénaire, les deux jeunes mineurs n’ont apparemment manifesté aucun remord. “Ils ont eu une attitude totalement inappropriée”, juge l’avocat de la victime.
“Alors oui, on nous a présenté peut-être des excuses. On nous a présenté une lettre toute faite avec un argumentaire, un vocabulaire qui n’était pas propre à un enfant de quatorze ans. Mais on n’a pas ressenti de véritable sincérité, ou même une prise de conscience”, conclut-il. Les deux adolescents reconnus coupables connaîtront leur peine au printemps, lors d’une seconde audience à huis clos.
Agressée en août par trois mineurs convoqués aujourd’hui devant le tribunal pour enfants de Grasse, Angèle Houin, 89 ans, témoigne.
Trois mois après son agression par trois mineurs à Cannes, Angèle Houin, 89 ans, a toujours «un peu peur» quand elle rentre chez elle. Car, le 29 août dernier, ses agresseurs l’ont violemment frappée à la tête, juste devant sa résidence, pour lui voler son sac à main. Elle témoigne ce mercredi, alors que les trois adolescents sont convoqués devant la justice.
Ce jour-là, la vieille dame revenait tout juste de ses courses et n’a même pas vu ces adolescents, qui l’ont attaquée par derrière. Hospitalisée pendant 8 jours, Angèle Houin a subi une hémorragie cérébrale, plusieurs fractures du visage et de multiples contusions.
«ILS AURAIENT PU ME TUER»
Aujourd’hui, elle souffre toujours de séquelles et peine encore à réaliser. «Moi je suis une grand-mère, s’attaquer à moi c’est quand même méchant. Des fois ça m’angoisse, ça me donne envie de pleurer. Me faire ça à moi, qu’est-ce que je leur ai fait ? Rien. Ils auraient pu me tuer, je n’aurais plus vu mes enfants et mes petits-enfants».
Sa mère, qui l'élève seule, et sa sœur, lui ont fait changer de coiffure pour qu'il ait le crâne rasé en se rendant au commissariat. Ils ont assuré qu'il était allé plusieurs jours avant les faits chez le coiffeur et que donc ça ne pouvait pas être lui sur les images…
S'agit-il de la même famille que celle qui a tenté de faire retirer la plainte en échange d'une rétribution financière ? Pas de réponse à ce stade… | @CNEWShttps://t.co/1iU7SeXR6p
Dans une lettre à Gérald Darmanin, le maire (LR) de Cannes réclame la suspension des aides sociales aux familles des agresseurs de la dame de 89 ans :
David Lisnard souhaite que ces individus soient interdits de séjour à Cannes, et demande au ministre de l’Interieur de lever l’excuse de minorité (ils ont 14 ans) pour des faits de cette gravité.
“Si c’était ma mère…c’est peut-être moi qui serais en prison”, les propos du maire (LR) de Cannes, David Lisnard sont forts. L’édile sous-entend sur Twitter qu’il aurait pu se faire justice lui-même, s’il avait été touché personnellement par cette terrible agression :
J’ajoute, en essayant de ne pas me laisser aller, que s’il s’agissait de ma mère qui avait été ainsi agressée, en connaissant l’identité des minables auteurs de cette abjection, c’est peut-être moi qui serais aujourd’hui en prison. 5/5
Les trois auteurs de vol avec violence commis sur une dame âgée de 89 ans lundi midi à Cannes-La-Bocca ont été déférés au parquet de Grasse ce jeudi après-midi. Ils seront convoqués au tribunal pour enfants le 30 novembre prochain, avec déclaration de culpabilité.
En attendant leur comparution, un juge doit décider jeudi de leur placement préventif dans un centre éducatif fermé, sous contrôle judiciaire, comme requis par le Parquet. La décision devrait être rendue en fin de soirée.
[…]
Déjà une tentative de vol en juillet
Confondu par les images de vidéosurveillance du gardien de la résidence, l’auteur des coups, âgé de 14 ans, a été conduit au commissariat par sa famille dès le 30 août.
Le voleur de sac, 15 ans, et l’auteur de la vidéo téléphonique, 14 ans, ont été à leur tour interpellés le 31 août. Les deux premiers sont poursuivis pour vol aggravé en réunion et avec violence sur une personne vulnérable. Le troisième pour complicité.
Devant les enquêteurs, ces derniers ont d’abord cherché à nier, mais face aux images, ils ont fini par reconnaître leur participation, du bout des lèvres. Sans exprimer de réel regret, ni prise de conscience de la gravité des faits, selon nos informations.
Ce lundi, aux alentours de midi à Cannes, une dame de 89 ans a été agressée par trois jeunes de 14 ans alors qu’elle rentrait chez elle. Frappée à la tête, l’octogénaire a perdu connaissance. Les trois agresseurs sont en garde à vue.
Une scène aussi affligeante que terrifiante. Ce lundi, un peu après midi, une dame de 89 ans rentre des courses dans sa résidence de Cannes-la-Bocca. Son gardien la retrouve dans l’entrée, gisante sur le sol. Il pense d’abord a une chute, mais constate des hématomes sur son corps.
Sur les vidéos enregistrées par les caméras de surveillance, on voit trois jeunes suivre cette femme. Le premier arrive en courant, par derrière, et la frappe violemment à la tête. Elle tombe et perd connaissance. Le deuxième lui dérobe son sac, contenant une dizaine d’euros, et le troisième filme toute la scène avec son téléphone. Trois jeunes de 14 ans, bien connus des services de police et interpellés un à un par les policiers
En garde à vue prolongée ce mercredi soir, ils devraient être rapidement présentés à la justice. La dame de 89 ans, transportée à l’hôpital, souffre de multiples fractures aux visages, mais ses jours ne sont pas en danger. À son réveil, elle pensait qu’elle était tombée et ne se souvenait pas avoir été agressée.
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