Association mondiale pour la santé des personnes transgenres « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »

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Dans une tribune parue dans Le Point le 23 juillet, Dominique Crestinu, gynécologue-endocrinologue, Beryl Koener, pédopsychiatre, Céline Masson, professeur des universités en psychologie de l’enfant et de l’adolescent, et Jacques Robert, professeur émérite de cancérologie, PUPH, tous membres de l’Observatoire de la Petite Sirène (OPS), réagissent à la « fraude scientifique » entourant les protocoles médicaux prescrits par l’Association mondiale pour la santé des personnes transgenres (WPATH).

« Deux sexes et seulement deux »

Alors qu’une proposition de loi « visant à encadrer les pratiques médicales mises en œuvre dans le prise en charge des mineurs en questionnement de genre » a été adoptée par le Sénat français le 28 mai dernier, et qu’un rapport réalisé par le Dr Hilary Cass, ancienne présidente du Royal College of Paediatrics and Child Health a été rendu public le 10 avril, l’Observatoire de la Petite Sirène a organisé un congrès international les 28 et 29 juin, en partenariat avec la Society for Evidence-Based Gender Medicine (SEGM). Réunissant près de cinquante médecins, pédopsychiatres, psychologues et chercheurs de toutes disciplines et de différents pays, ce congrès avait pour objectif de faire le point et d’échanger des informations récentes sur le traitement des enfants et des adolescents souhaitant changer de genre (cf. Genre : 140 médecins et intellectuels appellent à informer les jeunes objectivement).

Rappelant qu’il « existe deux sexes et seulement deux », mâle et femelle, les membres du Bureau de l’OPS expliquent qu’« on ne peut parler de “sexe assigné à la naissance” » car « ce n’est pas une question d’appréciation » (cf. Théorie du genre : un ancien transgenre dénonce « un prosélytisme général »). « Taille des gamètes, chromosomes, caractères sexuels primaires et secondaires visibles ou non, il est impossible de se tromper dans l’immense majorité des cas » précisent-ils. Ainsi, « l’idée que véhiculent certaines associations que “le sexe est un spectre” ou que les enfants peuvent “choisir le sexe qui leur convient” relève de la pure idéologie ».

Des « traitements irréversibles et dangereux »

Cependant, à l’approche de l’adolescence, certains jeunes souffrent de dysphorie de genre, autrement appelée « angoisse de sexuation pubertaire ». Il s’agit d’un trouble caractérisé par le sentiment d’appartenir à l’autre sexe. Alors que certains pays ont développé des structures spécialisées comme la clinique Tavistock en Angleterre, des organismes nationaux et internationaux, comme la WPATH (World Professional Association for Trangender Health) ou la Society for Evidence-Based Gender Medicine (SGEM), ont été mis en place pour coordonner ce type de traitement et élaborer des directives a priori consensuelles afin de faire bénéficier les adolescents de tous les pays des meilleures approches disponibles.

Mais, la WPATH et d’autres associations professionnelles recommandent d’appliquer le « Dutch protocol », mis en place par une équipe néerlandaise, dans une situation qui n’est pas celle pour laquelle il a été élaboré. La WPATH recommande la prescription de « bloqueurs de puberté » et d’« hormones sexuelles “inversées” » alors qu’il s’agit de traitements « irréversibles et potentiellement dangereux » (cf. « La transition de genre est devenue incontrôlable » : l’alerte d’une psychiatre « pionnière » dans ce domaine). En effet, l’utilisation des bloqueurs de puberté n’a pas reçu d’autorisation de mise sur le marché de l’Agence nationale de la santé et du médicament (ANSM) et présente des risques qui n’ont pas été évalués (cf. Bloqueurs de puberté : des données « insuffisantes »). Concernant les hormones du sexe opposé, « il existe des risques à long terme dont l’incidence dans la population des adolescents est à l’heure actuelle inconnue faute d’un recul suffisant ».

Une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »

L’Observatoire s’est alarmé « des risques que faisait courir aux enfants et adolescents la prescription de traitements non validés ». Il reproche à la WPATH d’être « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable » après avoir exigé « d’un collège d’experts indépendants qu’elle avait missionné, tous chercheurs de la Johns Hopkins University à Baltimore, de faire état de ses conclusions avant de réaliser les études qu’elle lui avait commandées ».

Comme l’incite le rapport d’Hilary Cass, il faudrait « ne prendre en charge ces adolescents que sous l’angle de la psychologie ou de la pédopsychiatrie » car « nous ne disposons pas du moindre argument scientifique permettant de justifier la prise en charge de ces adolescents par des “bloqueurs de puberté” et/ou des hormones “inversées” ». « L’objectif de l’OPS est exclusivement la protection des adolescents contre la mise en place de traitements non validés dont la sécurité n’est pas assurée, cette protection dût-elle s’exercer contre les adolescents eux-mêmes », expliquent les quatre auteurs de la tribune. « Les devoirs des parents vis-à-vis des enfants sont tout aussi primordiaux que les droits des enfants (…). A nous de faire en sorte qu’ils ne nous reprochent pas de leur avoir laissé la liberté d’asservir leur corps en cédant trop vite à un désir souvent transitoire » concluent-ils.

 

Source : Le Point, tribune de quatre membres de l’Observatoire La Petite Sirène (23/VII/2024), via Généthique

 

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2 commentaires

  1. Posté par Poulbot le

    Les personnes appartenant a la World Professional Association for Trangender Health , de la Society for Evidence-Based Gender Medicine et autres associations LGBT++++ dans le monde faisant la promotion du transgenre envers les enfants et adolescents sont de dangereux malades mentaux qui devraient avoir de longues et lourdes séances de psychanalyse dans des établissements spécialisé fermer.
    De même , les bloqueurs de puberté devraient être interdit de fabrication et de vente , toutes atteinte a ces interdictions devra être punie de plusieurs milliers voir millions pour les laboratoires les fabricants et les vendeurs , assortie d’une peine de prison ferme de plus de 20ans sans possibilité de remise de peine possible, les peines devant être identique quelque soit le genre sexuel.

  2. Posté par antoine le

    ”Deux sexes et seulement deux ”
    Il est très important de rappeler ceci ! C’est évident mais il y a des théorie qui prétendent autre chose … Théorie idéologique !!
    ”A nous de faire en sorte qu’ils ne nous reprochent pas de leur avoir laissé la liberté d’asservir leur corps en cédant trop vite à un désir souvent transitoire”
    Qui a la liberté de choisi librement ? De nos jours je ne vois que des contraintes ….
    Asservir leur corps à un désir transitoire … C’est la preuve d’un manque de maturité et d’éducation !
    Depuis qu’il y a des leçons d’éducation sexuelles, cela n’a jamais été autant PIRE !!
    Ces leçons ont semé le trouble au lieu d’affirmer des choses évidentes et toutes simples !

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