L’INSEE publie comme chaque année les chiffres de l’État Civil relatifs aux prénoms attribués aux enfants nés en France depuis 1900, (fichiers téléchargeables ici)
Pour la 9ème année consécutive, Fdesouche publie en exclusivité le baromètre des naissances enregistrées en France sous prénom musulman.
Au niveau national
Après la décrue de 2021, potentiellement en lien avec le confinement de l’année précédente, 2023 confirme, à l’image de 2022, la reprise et la forte croissance de l’octroi de prénoms musulmans pour les naissances en France (+1 point).
Pour rappel, ces chiffres étaient quasi nuls jusqu’en 1955, et ont commencé à croître après l’indépendance des colonies.
En valeur absolue, constate une baisse régulière du nombre des naissances d’enfants portant un prénom non-musulman, quand celles d’enfants portant un prénom musulman progresse lentement, mais surement…
Les “années Mitterrand” auront contre toute attente vu une stabilisation, voire une décroissance de ces chiffres, mais depuis 1997, ceux-ci explosent, passant de 7% en 1997 à 22,9% pour l’année 2023.
Octroi de prénoms grégoriens
La question des prénoms du calendrier grégorien a fait couler beaucoup d’encre, notamment avec Eric Zemmour qui avait pour projet de les rendre obligatoires… Concerenant leur octroi, on observe une chute régulière depuis 1968. On passe sous les 50% en 2001.
Au niveau départemental : tableau
Les chiffres parlent d’eux-mêmes…
A noter le “cas Corse”, seul département où le taux de prénoms musulmans diminue entre 2013 et 2023
Ces chiffres sont à prendre avec précaution pour les départements peu peuplés : sous les 3 naissances, les prénoms ne sont pas communiqués par l’INSEE au niveau départemental en raison du secret statistique.
Au niveau départemental : cartes
Méthodologie
Afin de mener cette étude présentant la popularité spécifique des prénoms musulmans comparée aux autres prénoms aux niveaux national et départemental, il a été nécessaire de créer de toutes pièces un « référentiel » des prénoms musulmans.
Si le Coran indique que le prénom du musulman consiste en « une marque distinctive nécessaire pour faciliter la communication entre son porteur et les autres », il n’est pas évident de les identifier parmi les 35000 prénoms de la base de l’INSEE.
Plusieurs listings disponibles sur les sites communautaires suivants ont été passés au crible : www.halalbook.fr, www.prenommusulmanrare.com, www.pageshallal.com, www.katibin.fr.
Un référentiel des étudiants du monde, par pays d’origine www.studentsoftheworld.info a également été utilisé.
Plusieurs états civils de villes françaises ont enfin été examinés afin de valider l’association du prénom à des patronymes particuliers.
Certains prénoms sont systématiquement (sauf cas rares ex : chrétiens d’Orient) attribués à des enfants de familles musulmanes, ce sont les « prénoms musulmans stricts ».
D’autres prénoms, majoritairement attribués à des enfants de familles musulmanes, peuvent parfois être attribués à d’autres enfants, nous les suivons comme « prénoms islamo-compatibles ».
Afin de disposer de chiffres indiscutables, nous ne décomptons les « prénoms islamo-compatibles » que pour moitié dans le décompte des prénoms musulmans.Liste des 100 premiers prénoms identifiés “musulmans stricts” ou “islamo-compatibles” : ADAM, INES, EDEN, MOHAMED, NAEL, RAYAN, INAYA, YANIS, LINA, IMRAN, NOUR, YASMINE, AYDEN, AMINE, ALI, SOFIA, ELIA, ISMAEL, SOHAN, SOHAN, SARA, AMIR, ISSA, MANEL, IBRAHIM, KAIS, HAMZA, NASSIM, AYA, ILYES, YASSINE, ASSIA, MYRIAM, NAIM, HAYDEN, YOUNES, WASSIM, YOUSSEF, AYOUB, MOUSSA, MAISSA, ADEM, IMRANE, NAHIL, ANIS, SOFIANE, ALYA, RAYANE, MARYAM, YACINE, MALAK, ARYA, ANAS, LOUISA, IMANE, NAHEL, TASNIM, SELMA, SANA, KENZA, ZAKARIA, AYMEN, MEHDI, NORA, ISMAIL, LEILA, AHMED, AICHA, NAELLE, ELIJAH, ALIYA, HANNA, AMINA, SAFA, FARAH, AMEL, NAILA, AMIRA, ILYANA, MINA, AIDEN, ALIYAH, RYAN, LILIA, ILYAS, FATIMA, JANA, SAMY, IDRISS, NELYA, HAJAR, MARWA, JAD, HAROUN, ASMA, MOHAMMED, ASSYA, NEYLA
Extrait de: Source et auteur
Le vote du 7 juillet confirme la décadence. Dans 20 ans, la France sera un Pays du tiers monde. Les électeurs peuvent boire à la santé de cette nouvelle société qui sera celle de leurs enfants. (S’ils ont encore été capables d’en faire !)