Une étude[1], récemment publiée par la British Psychological Society, évalue la façon dont les enfants peuvent se faire « laver le cerveau » pour qu’ils soient favorables à l’idéologie du genre.
Les travaux ont été menés par un groupe de psychologues qui a conçu une méthode afin de manipuler les enfants en « réduisant la croyance en l’immuabilité du genre », voire en encourageant les enfants à se déclarer eux-mêmes transgenres (cf. Dysphorie de genre chez l’enfant et l’adolescent : « ne pas promouvoir des traitements expérimentaux et inutilement invasifs »).
Les résultats ont montré que les enfants de 10 ans et moins, certains étant âgés de 5 ans seulement, étaient plus susceptibles d’adopter des comportements favorables au transgenrisme après.
« Les enfants âgés de 5 à 6 ans et de 9 à 10 ans qui ont visionné une vidéo d’une jeune fille transgenre nommée Jazz se sont distingués des enfants du groupe témoin, sans vidéo, à plusieurs égards : ils ont fait preuve d’une meilleure compréhension des identités transgenres, ont été moins enclins à considérer le genre comme immuable, et ont été moins enclins à juger que le genre à la naissance déterminait deux propriétés stéréotypées spécifiques au genre : jouer avec un service à thé plutôt qu’avec un camion ; aimer se maquiller plutôt que d’aller à la pêche » explique l’étude.
Comme elle l’indique clairement, les jeunes esprits sont influençables (cf. Questionnements de genre chez les enfants : un colloque pour éclairer parents et professionnels) .
[1] The role of story videos on children’s reasoning about transgender identities, Rachel D. Fine, Solangel C. Troncoso, Susan A. Gelman, 19 June 2024, https://doi.org/10.1111/bjdp.12503
Source : Washington examiner, Jeremiah Poff (24/06/2024), via Généthique.
Extrait de: Source et auteur
Puisque, c’est démontré, les jeunes cerveaux sont influençables, il faut à tout prix éloigner les LGBTXYZ, les partisans du wokisme et les drag queens du dicastère de l’enseignement !
Cela va faire des vagues et des mécontents dans nos écoles mais c’est pour le bien de NOS enfants et des générations futures !
Écoles = transmission du savoir !
Vouloir influencer nos enfants par une propagande anti-sciences, c’est terrifiant !
Quand on ne se satisfait point d’«en penser»… mais qu’on «y réfléchit», où sommes-nous tombés? Y-a-t-il encore seulement un «nous». Avoir à recourir à «La science» afin d’enfoncer des portes ouvertes… Voilà le troisième degré du nihilisme. Pour rappel, le premier nous est décrit par Tourgueniev dans Père et fils, où le protagoniste principale ne jure que par «La science», annihilant tout ce qui n’en relève point! Gottfried Benn, dans les années 20 et 30, au siècle dernier, s’est résolument penché sur la question… du nihilisme, en écartant résolument le parti pris nietzschéen, par trop nébuleux, incertain et, selon un examen bien glacé, parfaitement ambigu. Le poète, médecin et essayiste allemand, aux racines maternelles du côté du Val de Travers, ex-plique le propos d’un écrivain russe, francophile, prosateur génial et sous-évalué de nos jours encore. Premier degré… rien à ajouter au propos de Tourgueniev… sinon, que G. Benn insiste sur l’extraordinaire succès du terme, dès la publication de Père et fils, partout en Europe, un succès malicieux aux accents sado-masochistes.
Au deuxième degré, l’anamnèse du nihilisme, G. Benn nous la fait dans un texte d’une rare «inactualité», Irrationalismus und moderne Medizin (1931)… fondamental pour réformer la médecine de Molière qui triomphe, de nos jours, en pilules et vaccins de toutes les couleurs pour lesquels, des hommes (Menschen) de l’art en sont réduits à jouer les percolateurs… vivant comme dialoguant… aux bénéfices de l’industrie pharmaceutique. La plupart d’entre-eux ne soupçonnant pas même le «fait» par lequel ils se retrouvent «défaits»… de conserve avec leur «patientèle».
Il y a, à ce stade, une rétroaction au degré premier… furieusement «positiviste» ! Cependant, Aufmerksamkeit macht frei (L’attention (juste) rend libre). L’élan «positif» en vue d’une science débarassée des dogmes et autres préventions, au bénéfice et l’expérimentation et du libre examen des résultat d’«icelle»; l’appréhension «cosmique» de trois âges du monde, théologique, métaphysique, enfin scientifique, selon Auguste Comte, garde toute sa valeur… autrement précieuse que les divagations hégélo-marxiennes ayant et faisant toujours fureur chez «nos» directeurs de conscience. Ce sont les émules, toujours, qui «foutent le honky tonk», transforment le miel en fiel…
Enfin, avec le papier de la «British Psychological Society», nous voilà inondé…. Comme à Sierre et à Chippis, par exemple, ces jours derniers, par le nihilisme au troisième degré… Qui sait, sans autrement «découvrir» quoi que ce soit, fait assaut de savoir comme d’«expérimentation» afin de nous ouvrir une porte grand ouverte bien que fort salement salopée.
Blaise Pascal avec sa discrimination entre les humbles, les habiles et les demi-habiles, avec Auguste Comte, autre indispensable Français, sont les seuls «sociologues» à considérer avec sérieux. Pascal soulignait que les habiles, de vrais savants, de ces «intellects» sachant, le cas échéant, manier la truelle, voire le pic et la masse… tout comme les humbles s’accordaient sur le fait qu’in fine nous ignorons bien plus que ce que nous prétendrions connaître. Quant aux demi-habiles… eus’ses savent tout… d’hier, d’aujourd’hui et à l’avenir! Or qu’est-ce que la modernité ? Sinon l’hegemon des demi-habiles sur les humbles et les habiles? Quant à la supposée post-modernité… le troisième degré du nihilisme… intentionnellement comme fonctionnellement «exterminateur».
Ceci-dit en reconnaissance et remerciement, également, de la juste comme essentielle recension du beau livre de Matthieu Lavagna, La raison est pro-vie.