« Nous avons atteint, voire dépassé nos limites humaines, budgétaires et bâtimentaires ». Plusieurs départements d’Île-de-France et celui de l’Oise disent « ne plus pouvoir faire face » à l’afflux de mineurs étrangers (MNA)

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Plusieurs départements d’Île-de-France et l’Oise, à l’instar d’autres en France, assurent « ne plus pouvoir faire face » à la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA), anciennement appelés « mineurs isolés étrangers ».

Val-de-Marne : « […] nous avons atteint, voire dépassé nos limites humaines, budgétaires et bâtimentaires » […] Des hommes à 90 %, venus d’Afrique subsaharienne, et dans une moindre mesure du Maghreb. Un « haut niveau » qui se poursuit ce premier semestre, nécessitant d’augmenter l’enveloppe au budget 2024 de 42 %. Cette hausse, les Yvelines la constatent, avec un nombre de MNA qui a doublé en deux ans, pour atteindre les 911 le mois dernier. Tout comme en Seine-Saint-Denis, en première ligne avec Paris. Avec environ 5 500 primo-présentations l’an dernier, la collectivité est confrontée à « une hausse constante depuis l’été 2021 », une fois le Covid passé, de l’ordre de 20 %. Idem en 2023 et sur les cinq premiers mois de 2024, ce sont 600 primo-présentations par mois en moyenne. Même si le nombre de MNA effectivement reconnus mineurs ne connaît « qu’une hausse très limitée. Une majorité des jeunes sont in fine reconnus majeurs». […]

« Ce phénomène est général à l’échelle du globe. Mais on est loin de l’invasion pointée par l’extrême droite. Les MNA servent surtout de bouc émissaire. La saturation touche l’ensemble des dispositifs sociaux, appuie Xavier Crombé, chef de la mission France à Médecins sans frontières (MSF). Même les tribunaux. »

Sur les 3 500 enfants suivis dans les Yvelines, un tiers sont des MNA. Mais « les profils » changent, selon les éducateurs. « Il y a dix ans, c’était une migration sociale, avec un taux d’insertion de 80 %. Aujourd’hui, ce sont des enfants des rues plus jeunes, qui vont extrêmement mal, avec des addictions, des traumatismes, exploités par des réseaux mafieux, développe Sandra Lavantureux. Il est plus difficile de les ramener vers l’insertion. » […]

Le Parisien (merci à turlututu3)

 

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