Carla Montet: La ville de Lausanne vient de fêter son anniversaire de "Capitale olympique", mais elle détient bien d'autres performances en Suisse, comme, dettes records, nombre des fonctionnaires, des assistés, des associations subventionnées, capitale de la drogue, et aussi, en matière de remplacement de population (africanisation, islamisation...).
Au menu permanent, la promotion du wokisme, de la cancel culture, des revendications LGBTQI+, la neutralité carbone, la convergence des luttes... un ensemble, d'exigences en exigences, pour mieux nous arracher nos racines.
Nous parions que la ville va bientôt rajouter à son ardoise la lutte pour la reconnaissance des personnes non-binaires.
La ville a 4 milliards de dettes, mais la Conseillère municipale socialiste Florence Germond, en charge des finances et de la mobilité, se soucie encore du fait que les femmes restent minoritaires dans l'espace public en ce qui concerne les noms des rues, des monuments: interview de Florence Germond / La Matinale / 1 min. / le 5 mai 2023
Rappelons-nous que l'église St-Laurent et la place du même nom sont prises en otage par diverses luttes gauchistes de la ville depuis l'époque de "Lôzane bouge", et les personnes qui attachent encore une valeur au monde d'hier sont rarement audibles.
African cardinal states that Europe is being invaded by other cultures that will dominate it by their numbers.
"The West is losing its roots and a tree without roots will die." pic.twitter.com/LUSTn7TSvr
— iamyesyouareno (@iamyesyouareno) June 21, 2024
Notre chroniqueur déplore que la Municipalité de Lausanne veuille rebaptiser la place du nom d’une médecin pionnière de la lutte contre la tuberculose.
Ne sacrifiez pas la place Grand-Saint-Jean !
Le quartier du Grand-Saint-Jean, à Lausanne, abrita le premier hôpital de la ville, tous deux attestés en 1127. Le chantier de la cathédrale n’avait même pas débuté. Sur les cendres du royaume de Bourgogne, le Pays de Vaud se trouvait morcelé en une multitude de seigneuries. L’évêque de Lausanne tentait d’imposer ses vues, et il faudra attendre un siècle pour assister à l’œuvre unificatrice de Pierre de Savoie. Au XVIIIe siècle, les Bernois créèrent, à l’emplacement que nous lui connaissons de nos jours, la place Grand-Saint-Jean.
Son nom rappelle évidemment saint Jean l’Évangéliste, que la tradition retient comme l’auteur de l’Apocalypse. On connut portée moins civilisationnelle.
Malgré sa richesse, la Municipalité de Lausanne veut se débarrasser de cet héritage et rebaptiser cette place «Charlotte-Olivier-von-Mayer», du nom d’une médecin lausannoise pionnière de la lutte contre la tuberculose. Malgré ses mérites, Madame Olivier n’arrive pas à la cheville de l’Évangéliste, ni n’évoque le Canton médiéval. Quitte à renommer les rues, on eût pu sacrifier quelque ventripotent notable radical du XIXe. Ce choix a la franchise de rappeler que la cancel culture s’en prend directement à nos racines. Mais là n’est pas toute la question.
L’intelligence humaine nous permit tôt d’organiser notre environnement, d’abord en le nommant. Les noms de rues équivalent aux lieux-dits de la campagne. Ils sont des traces vivantes de notre histoire et des générations qui se sont écoulées en ces lieux. Leur importance ne découle pas que du sens des mots qui les composent, ni même des événements ou personnes qu’ils rappellent. Elle découle d’abord de leur entrée dans les mœurs, de leur pénétration dans nos habitudes les plus quotidiennes: «On se retrouve à la Riponne? J’arrive. Je suis à Sainf’.»
L’outrage intervient donc au plus profond de nos représentations mentales de l’espace. L’opération - conduite par le Bureau de l’égalité et non le Service d’urbanisme – relève de la pure ingénierie psychosociale.
Méprisante compensation
Mais il n’y a pas que la perte de mémoire que cause ce changement. Il pourrait encore rester, sous réserve de sursis, les rues Grand et Petit-Saint-Jean. Il y a les désagréments colossaux que la Municipalité impose aux nombreux riverains de cette place fréquentée, dont la Ligue vaudoise. Et le bon d’achat de 50 francs à faire valoir dans les commerces lausannois est une risible, sinon méprisante compensation. Ce ne sont pas que des papiers à lettres et des sites internet qu’il faudra changer, mais, dans certains cas, des devantures et des plaques. Sans compter pour les commerçants que la clientèle est volatile et a besoin de stabilité. La Municipalité décline déjà toute responsabilité financière. Nous connaissions, avec l’État, l’expropriation de terrains. Avec la Ville, nous découvrons l’expropriation d’identité géographique. Elle s’en fiche. Seule compte l’égalité.
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Article suivi de 5 commentaires.
Charlemagne123 18.06.2024 - On ne peut en effet s’empêcher de rapprocher ces démarches des élus lausannois (et d’autres villes) des tendances à rebaptiser les lieux publiques des régimes totalitaires de tous poils…
Jérôme C. 18.06.2024 - N'y a-t-il rien à faire contre ce crime contre la paysanne qui a fait ses humanités? Qui valide les délires du b(o)ur(r)eau de l'égalité? Aucun référendum n'est-il possible? Aucune pétition ne circule-t-elle? Honte aux arracheurs de nos racines — des négationnistes radicaux, en somme — qui rampent à plat ventre dans leur misérable univers à deux dimensions. Rampez dans la poussière s'il vous en plaît, mais laissez-moi et les autres garder la tête haute, debout, comme un arbre tenu par ses profondes origines qui s'élève vers le ciel accompagné par le temps qui passe.
Delavallée 18.06.2024 -Pourquoi ne pas attribuer Madame Charlotte-Olivier-von-Mayer à une dévestiture du magnifique nouveau quartier écologique de Blécherette?
Esprit Ouvert - 18.06.2024 - Charlotte Olivier (née von Mayer) ayant déjà une plaquette mentionnant ses mérites (à la rue César Roux, qui était son contemporain), il s‘agit clairement d‘un message clientéliste, probablement en vue d’élections à venir. Au lieu de ce coûteux renommage, la municipalité lausannoise honorerait mieux Mme Olivier en s’inspirant de son mode d’action (dispensaires, formation, soutien cantonal et fédéral) pour orienter son combat du shoot dans la rue à la Riponne
RF Géo 18.06.2024 -Merci pour ce "coup de gueule". La population devrait avoir le droit de s'exprimer. Lancement d'un référendum ?
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Petit tour d'horizon autour des combattants de l'égalité subventionnée, fortement associé aux combats du lobby LGBTQI+
Maribel Rodriguez dirige actuellement le Bureau vaudois de l’égalité entre les femmes et les hommes en mars 2017 - Voici la biographie de Maribel Rodriguez
Née en 1971 à Nyon, Maribel Rodriguez est titulaire d’une licence et d’une maîtrise en sciences sociales de l’Université de Lausanne. Par la suite, elle a poursuivi des cours de spécialisation en genre et développement durable.
Elle a travaillé durant 3 ans au Guatemala sur des projets de développement avec différentes organisations en lien avec la situation des femmes indigènes et avec l’Organisation Internationale du Travail dans le cadre d’un projet pour l’élimination du travail des enfants.
Elle a rejoint en 2002 le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), d’abord à La Havane, comme jeune professionnelle associée financée par le DFAE. Puis de 2004 à 2006 à New York comme spécialiste genre et développement durable pour la région Amérique latine et Caraïbes.
Par la suite, elle a dirigé pendant plus de 6 ans le programme de politiques publiques dans le Centre d’Etudes sur l’Amérique latine et la Coopération internationale basé à Madrid. Les axes principaux de recherche étant les politiques d’égalité de genre, l’éducation, la fiscalité et la cohésion sociale. Elle a également collaboré avec différentes entités académiques comme l’Université Complutense de Madrid ou l’IHEID. Elle a en outre réalisé différents travaux pour des ONG internationales et développé un guide de transversalisation du genre pour le programme de cohésion sociale de l’Union Européenne en Amérique latine.
Maribel Rodriguez est l’auteure de différents articles et publications spécialisées.Elle a dirigé la Fédération genevoise de coopération de 2013 à 2017.
Maribel Rodriguez a rejoint le Bureau vaudois de l’égalité entre les femmes et les hommes en mars 2017.
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La déléguée à l'égalité dirige le Bureau cantonal pour l'égalité entre les femmes et les hommes
https://www.vd.ch/deiep/befh/biographie-de-maribel-rodriguez
Au niveau Fédéral, Stéphanie Lachat succèdera à Sylvie Durrer dès le 1er septembre le Bureau fédéral de l'égalité entre femmes et hommes (BFEG) avec Gian Beeli.
La sociologue de 49 ans a réalisé des études de genre à Lausanne et à Genève, disposant un doctorat avec une thèse traitant de la politique de l’égalité.
Stéphanie Lachat était assistante parlementaire du conseiller national Jean-Claude Rennwald (PS), est actif depuis dix ans dans le domaine de l’égalité entre femmes et hommes.
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https://www.rtn.ch/rtn/Actualite/Region/20240508-La-Chaux-de-Fonniere-Stephanie-Lachat-codirigera-le-Bureau-federal-de-l-egalite.html ***** Le canton de Vaud a nommé une déléguée cantonale pour les questions LGBTIQ. Pour occuper ce nouveau poste, il a porté son choix sur Catherine Fussinger, actuellement responsable de recherche à l'Institut des humanités en médecine au CHUV. Mme Fussinger est aussi co-présidente suisse de l'Association faîtière Familles arc-en-ciel, un poste qu'elle va quitter avant de rejoindre l'Etat de Vaud. [...] ******* 14 octobre 2022 - Nils Kapferer a été choisi parmi une centaine de candidatures et débutera son activité le 1er février 2023. La Ville de Lausanne a choisi la personne responsable de la stratégie LGBTIQ+. Elle a nommé Nils Kapferer, titulaire de deux licences, en droit et en histoire de l'art, et spécialiste des enjeux LGBTIQ+. Il détient le bagage et l'expérience pour répondre aux objectifs fixés par la Ville de Lausanne, indique-elle vendredi. Son parcours professionnel et académique s'est accompagné d'engagements variés pour les questions LGBTIQ+, au niveau associatif notamment. Menant actuellement un travail de thèse en droit mêlant les études queer et la sociologie des affects,intervenant dans différentes Hautes écoles en Suisse romande, il associe fort bagage académique et expériences pratiques sur les questions de genre, note encore la Ville. Ce nouveau poste sera rattaché à l'Observatoire de la sécurité et des discriminations dans la direction de la Sécurité et de l'économie. Il vient ponctuer un large processus consultatif engagé en 2019 visant à construire une politique transversale LGBTIQ+. Il a pour vocation de "coordonner, adapter et stimuler les prestations internes de la Ville de Lausanne dans ce domaine, à se rendre disponible pour conseiller et soutenir les projets et associations locales, et de mettre sur pied des projets visibles du public pour réaffirmer les engagements municipaux sur ce thème". Parmi les premiers dossiers en vue figurent notamment l'analyse et le suivi des violences et discriminations dont sont victimes les personnes LGBTIQ+, souligne encore la Municipalité lausannoise. Cet article a été publié automatiquement. Source : ats Image: Garçons ados habillés en fille devant l'église St-Laurent durant une manifestation Lausanne a choisi la personne responsable de la stratégie LGBTIQ+
Observatoire sécurité et discriminations
Je ne comprends pas comment cette ville n’a pas été placée sous tutelle!
Ce n’est que tristesse pour nous qui avons connus Lausanne surnommée La Belle Paysanne, de voir une telle dégradation morale et spirituelle. La gauche et tout ce qui gravite autour a tué cette belle ville