Devant les ministres de la Justice de l’UE, Beat Jans plaide pour l’ouverture des frontières à l’intérieur de Schengen

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Le conseiller fédéral a défendu la suppression des contrôles aux frontières dans l’espace Schengen lors d’une réunion des ministres de la justice de l’UE à Luxembourg. Un meilleur échange de données personnelles entre les autorités nationales devrait y contribuer

Le chef du Département fédéral de justice et police (DFJP) a participé jeudi au Conseil des affaires intérieures et de la justice de l’Union européenne (UE), auquel la Suisse est invitée en vertu de l’accord de Schengen. Un rapport sur la situation de l’espace Schengen a été au centre des discussions, a-t-il déclaré à Keystone-ATS après la rencontre.

Actuellement, huit Etats de l’espace Schengen – qui a pour objectif la suppression des contrôles aux frontières – effectuent des contrôles à leurs frontières, selon le site Internet de la Commission européenne. La Suisse renforce également ses contrôles jusqu’à début septembre en raison des Jeux Olympiques d’été en France et l’Euro de football masculin en Allemagne, a décidé fin mai le Conseil fédéral.

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### Echange de données

Afin de supprimer les contrôles aux frontières, les Etats souhaitent mieux contrôler les frontières extérieures de l’espace Schengen. Pour cela, un nouveau système d’information doit être introduit. La Suisse sera prête à y participer à partir du 6 octobre, a déclaré Beat Jans.

En outre, le pacte sur l’asile et la migration récemment adopté par l’UE devrait contribuer à plus de sécurité. Les Etats membres de l’UE doivent soumettre leurs plans de mise en œuvre à la Commission européenne. Certains éléments du pacte sont également contraignants pour la Suisse. La Confédération soumettra aussi ses plans à la Commission européenne d’ici au mois d’octobre, a précisé le chef du DFJP.

Il s’agit d’un grand changement pour les procédures d’asile. Davantage de données seront collectées sur les migrants, comme des photos du visage, des empreintes digitales et des échantillons de voix. Cela a pour but de mieux reconnaître les personnes et de se protéger contre les falsifications. La migration secondaire devrait ainsi être endiguée en Europe. L’efficacité du pacte dépendra de la manière dont il sera mis en œuvre, a déclaré le conseiller fédéral.

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