Commentaire de Markus Somm à propos du meurtre de Mannheim : combien de policiers doivent encore mourir ?

Commentaire de Markus Somm à propos du meurtre de Mannheim : combien de policiers doivent encore mourir ?

 

https://www.nebelspalter.ch/themen/2024/06/wie-viele-polizisten-muessen-noch-sterben-anmerkungen-zu-mannheim

 

04.06.2024

 

Ce qui s’est passé: à Mannheim, un Afghan de 25 ans attaque un journaliste critique de l’islam et un policier. Ce dernier succombe.

Pourquoi c’est important: ce meurtre n’est pas arrivé par hasard. Il y a des responsables, et la plupart sont des politiciens.

 

Ce commentaire est dédié à tous les policiers et toutes les policières d’Allemagne, ainsi qu’à leurs collègues de Suisse, qui sont prêts à mourir pour nous protéger.

À notre époque post-héroïque, qui célèbre à outrance la faiblesse, la lâcheté, la confusion et l’échec, peu de métiers sont réellement héroïques : policiers, pompiers, soldats.

Le jeune Allemand de 29 ans qui a donné sa vie pour sauver un homme qu’il ne connaissait pas s’appelait Rouven L.. Dimanche dernier, il est mort de ses blessures.

 

Rouven L., policier à Mannheim, héros. Ill : capture d’écran X

 

La vidéo montre la monstruosité de l’islamiste meurtrier : Sulaiman A. se jette sur ses victimes avec son grand couteau, court de l’une à l’autre comme en extase, dans une orgie de sang. Haine et fanatisme.

Que s’est-il passé ?

Vendredi 31 mai, l’activiste anti-islam Michael Stürzenberger préparait un stand sur la place du marché de Mannheim, comme il en existe des milliers en Allemagne, pays démocratique où règne la liberté d’expression et de réunion. 

Sulaiman A. s’était apparemment bien préparé. Avant de passer à l’acte, se tenant à l’affut, il avait attentivement observé Stürzenberger.  Soudain il se jette sur lui comme un boucher déchaîné, et le poignarde sans hésitation ni pitié, avec une détermination sauvage. C’est la panique, les gens courent en tous sens, la police intervient très vite, mais le chaos profite au terroriste : alors que Rouven L. se tient penché sur un compagnon de Stürzenberger [n.d.tr : les vidéos montrent qu’en fait le policier neutralisait cet homme ayant voulu se jeter sur l’assaillant…], Sulaiman A. lui tombe dessus et lui assène des coups de couteau dans le cou et sur la tête.

 

L’Afghan a blessé six personnes avant qu’un tir de police l’arrête. Il est maintenant à l’hôpital et peut être interrogé. Il a 25 ans et est père de famille.

 

La plupart des politiciens allemands ont réagi en ressortant les phrases toutes faites que leurs chargés de communications avaient dans leur ordinateur, parfois faisant fi de toute décence pour présenter les choses sous un jour politiquement correct : ainsi, selon le chancelier Olaf Scholz, « les extrémistes, de la gauche à la droite », doivent craindre la loi.

 

Le policier n’était pas décédé que Scholz se préoccupait déjà des potentielles futures victimes de l’extrême-droite. Il avait tout intérêt à détourner l’attention publique : l’histoire de Sulaiman A. est celle du laxisme des autorités

Sulaiman A. est arrivé en Allemagne, d’Afghanistan, en 2013. Soi-disant âgé de 14 ans, ce qui est douteux. Des tests ADN sont prévus.

Il a demandé l’asile, alors que l’Afghanistan était à l’époque sous administration occidentale. D’ailleurs, des troupes allemandes assuraient la sécurité dans ce pays où il était soi-disant persécuté. En 2014, sa demande a été rejetée.  Et c’est là que commence la faute des politiciens et fonctionnaires.

Bien que la procédure, appliquée sérieusement, ait conclu formellement que Sulaiman n’était pas un réfugié politique, il n’a pas été expulsé. Il est resté illégalement en Allemagne, sans être inquiété. Il a trouvé une femme, a eu des enfants qui sont citoyens allemands. Il ne peut donc plus être expulsé.
Quand on regarde les statistiques de criminalité que le psychiatre suisse Frank Urbaniok a publiées dans son dernier livre (Darwin schlägt Kant [Darwin gagne contre Kant]), on mesure l’inconscience des politiques : en Allemagne, les Afghans sont la minorité la plus criminelle.

En d’autres termes, ne pas expulser de jeunes hommes Afghans qui devraient selon la loi quitter le pays, c’est prendre de très gros risques.

Tableau : Coupables présumés d’agressions pour 100 000 habitants, Allemagne, par nationalités, chiffres absolus et surreprésentation en pourcentage, 2017

Catégories : blessures graves - délits sexuels - atteinte à la vie ou à l’intégrité physique

 

Ceci est le résultat d’une politique de migration hors de contrôle. Ce n’est pas une simple erreur pour laquelle l’un ou l’autre politicien devrait se faire taper sur les doigts, c’est une faute qui a des morts pour conséquence.

De plus en plus de morts. Et tôt ou tard, cela viendra en Suisse, parce qu’un grand nombre de nos politiciens ne font pas mieux que leurs collègues allemands, ceux-là mêmes qui versent des larmes de crocodiles sur le jeune policier.

 

Nota : Rouven L. était aussi donneur d’organes. Les médecins ayant constaté sa mort cérébrale l’ont placé sous cœur-poumon artificiel dans l’espoir de pouvoir recueillir ses organes. Mais dimanche, ils ont arrêté la machine. Son cœur avait cessé de battre.

 

Traduction-adaptation : Caroline

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