Les universités sont-elles menacées par des activistes étrangers ?
Depuis plusieurs semaines, les universités suisses sont victimes des outrages d’activistes politiques qui prennent le monde académique en otage de leurs revendications. Céline Amaudruz, conseillère nationale, a déposé deux questions au Conseil fédéral pour prévenir des menaces que font peser les activistes étrangers sur le fonctionnement académique suisse.
Les universités suisses ainsi que les deux écoles polytechniques fédérales (EPF) de Zurich et Lausanne sont victimes d’occupations ou de tentatives d’occupations par des groupuscules violents et revendicateurs, dont certains membres semblent être des activistes politiques étrangers liés au parti politique français La France Insoumise et aux Frères Musulmans, opérant en Suisse.
Ces groupuscules tolèrent et favorisent le recours à la violence, à la contrainte et à la menace. L’intégrité d’étudiants et d’enseignants – même ceux qui se tiennent éloignés de ces manifestations – est menacée.
L’UDC Genève ne tolère pas l’indigence des universités suisses
Des questions de sécurité et d’influences étrangères évidentes se posent. C’est pourquoi la conseillère nationale Céline Amaudruz a déposé les deux questions ci-dessous au Conseil fédéral durant la session d’été 2024 des Chambres fédérales.
Aux yeux de l’UDC Genève, les enseignants et étudiants des universités et EPF ont le droit de pouvoir travailler, étudier et rechercher dignement et sereinement, sans être les otages de revendicateurs violents. Les autorités politiques (Conseil fédéral, Conseil d’Etat) et académiques (rectorat, dont la couardise a été dénoncée par le député Charles Poncet sur Léman Bleu le 24 mai dernier) sont sommées d’agir avant que la chienlit politique ne prenne définitivement ses quartiers dans les universités et EPF suisses.
Les questions posées par Céline Amaudruz au Conseil fédéral
Question 1 :
Il a été constaté que lors des manifestations au sein des universités et de l'EPFL/ETHZ, des personnes étrangères à ces établissements y participaient. Il a été mentionné notamment des membres de La France Insoumise et des Frères Musulmans.
Des questions de sécurité se posent, notamment sur l'influence directe/indirecte de ces individus extérieurs sur les manifestations.
Sous l'angle sécuritaire, le CF dispose-t-il d’informations concernant les personnes qui pourraient orchestrer ces manifestations ?
Question 2 :
Il a été constaté que lors des manifestations au sein des universités et de l'EPFL/ETHZ, des personnes étrangères à ces établissements y participaient. Des articles rapportent que des étudiants, qui ne participaient pas aux manifestations, ont été menacés.
Le CF, en concertation avec les cantons, a-t-il incité, proposé ou imposé des mesures pour assurer la sécurité de tous les étudiants et usagers des universités et de l'EPFL/ETHZ ?
Si oui, lesquelles ? Si non, envisage-t-il de le faire ? |
Et vous, qu'en pensez vous ?