Angleterre — le ministère de l’éducation estime que l’identité de genre ne doit pas être enseignée à l’école

 

Dans un communiqué de presse publié par le
gouvernement, la ministère de l’éducation estime que l'identité de genre
ne doit pas être enseignée à l'école. Ces propositions du gouvernement
doivent être soumises à consultation avant d'entrer en vigueur.

Après le système de santé il y a quelques semaines,
c’est à présent le système éducatif qui fait marche arrière sur la
question du genre au Royaume-Uni. Dans un communiqué publié jeudi sur le
site officiel du gouvernement,
le ministère de l’éducation souhaite que le concept de l’identité de
genre ne soit plus enseigné dans les collèges, et que les cours
d’éducation sexuelle ne soient plus dispensés aux élèves de moins de
neuf ans. À l’origine de ces mesures, une explication en demi-teinte du
gouvernement qui dit vouloir «protéger les enfants d'enseignements inappropriés sur des sujets sensibles».

Si l’«Éducation aux relations, à la sexualité et à la santé»
dans les écoles primaires, obligatoire depuis 2020 au Royaume-Uni,
devait aborder les bases des relations familiales, amicales, de la santé
physique, des parties du corps et de la puberté, plusieurs rapports ont
fait état d’«éléments dérangeants» et «inappropriés»
pendant ces cours. Le ministère de l’Éducation a donc annoncé un droit
d’accès pour les parents aux ressources utilisées dans le cadre de ces
cours, ainsi que l'introduction de nouvelles limites d'âge afin que les
enfants ne soient pas initiés à des contenus «qu'ils n'ont peut-être pas la maturité de comprendre». Ces cours ne seront ainsi dispensés qu’à partir de neuf ans, et d’un point de vue «purement scientifique». Quant aux sujets plus «explicites» liés par exemple à la contraception, ils seront enseignés à partir de l’âge de 13 ans.

Ces propositions du gouvernement, annoncées
quelques mois avant des élections législatives, doivent être soumises à
consultation avant d'entrer en vigueur.

Des points de vue présentés comme des faits

Sur la question de l’identité de genre, la
position du gouvernement ne manque pas de trancher avec la voie prise
par le Royaume-Uni ces dernières années sur le sujet. «À la lumière du “Cass Review ”, explique le document gouvernemental,
il est important que les écoles adoptent une approche prudente dans
l'enseignement de ce sujet sensible, et qu'elles ne présentent pas des
points de vue contestés comme des faits, y compris le point de vue selon
lequel le genre est un spectre»
.

Poursuivant dans cette direction, le ministère
annonce finalement que la théorie du genre ne devrait plus être
enseignée à l’école primaire, et qu’elle serait abordée au collège sous
un jour biologique. «Dans l'enseignement secondaire, les élèves
apprendront les caractéristiques telles que l'orientation sexuelle et le
changement de sexe, mais les écoles ne doivent pas enseigner le concept
d'identité de genre»
.

«Les professeurs doivent enseigner des faits aux élèves»

Si la nuance entre changement de sexe et
identité de genre demeure floue, la ministre de l’éducation Gillian
Keegan (ci-contre) explique le 15 mai au micro de la BBC Radio 4 avoir vu «des
documents où l'on parle de l'identité de genre comme d'un spectre, du
fait qu'il existe de nombreux genres différents, en essayant d'amener
les enfants à répondre à des questionnaires sur ce qui est une identité
de genre différente et ce qui ne l'est pas, et en ignorant le sexe
biologique... Beaucoup de ces éléments ont suscité des inquiétudes»
.

Dans un article du quotidien britannique The Sun paru le 15 mai, elle affirme également que «les professeurs sont là pour enseigner des faits aux élèves, et non pour pousser les agendas de groupes militants». Et d’ajouter: «Plus jamais nous n'enseignerons aux jeunes filles qu'elles seraient peut-être plus heureuses en étant garçon».
En somme, le Royaume-Uni semble vouloir éduquer les collégiens sur
l'existence des transitions socio-médicales de genre à l'âge adulte,
sans basculer dans la promotion d’une idéologie controversée.

Il affirme également sa volonté de placer la protection des enfants au cœur de ses directives et de «consacrer le droit des parents à savoir ce que l'on enseigne à leurs enfants»,
selon les termes de Gillian Keegan. Un engagement confirmé par Rishi
Sunak, premier ministre britannique, qui rappelle qu’en envoyant leurs
enfants à l’école, «les parents sont convaincus, à juste titre, que
ceux-ci sont en sécurité et ne sont pas exposés à des contenus
dérangeants qui ne sont pas adaptés à leur âge»
.

Source : Le Figaro

 

Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par antoine le

    Le retour du bon sens ! C’est basique, simple et efficace !

Et vous, qu'en pensez vous ?

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