Inde : Narendra Modi leur avait promis la lune, il a tenu parole

 

Les Indiens ne sont pas amnésiques. Ils n’ont pas oublié mille ans de tueries, de villes incendiées, de bibliothèques brûlées, de temples détruits, d’esclavage, d’humiliations, de dhimmitude, de conversions forcées… Aujourd’hui, ils ne se vengent pas. Ils relèvent la tête. Mais c’est trop pour les crapules mondialistes qui accusent Narendra Modi de priver son peuple de l’inestimable héritage islamique (sic).

L’Inde n’est pas la France où des dirigeants et diplomates de dictatures islamiques se permettent d’intervenir directement dans notre politique intérieure et étrangère. Font des remontrances. Des procès. Défilent. Financent des collabos. Orientent les lois dans le sens qui leur convient. Et mesurant la lâcheté des gouvernants, profitent de la menace implicite des émeutes pour faire valoir leurs intérêts. Depuis un demi-siècle, le pétrole leur donne tous les droits.

Narendra Modi, un vrai chef d’État comme on aimerait en avoir en France

Narendra Modi, qui se fournit en pétrole auprès des Russes, n’est pas tenu de lustrer les babouches des muftis. Mieux encore (ça fait rêver !) il a réussi à négocier la création à Abou Dhabi d’un immense complexe cultuel hindouiste. Au nom de l’amitié entre les peuples et du rapprochement des cultures. Un concept qui fonctionne dans les deux sens quand on a la volonté de le faire appliquer.

À comparer avec l’attitude méprisable de la France qui ne moufte pas quand l’Algérie, membre depuis 2023 du Conseil des droits de l’homme de l’ONU (!) persécute ses rares chrétiens, ferme et détruit leurs églises, et envoie en prison ceux qui pratiquent ce « culte étranger aux valeurs de la civilisation musulmane ».

D’une superficie de près de 110 000 m2, et pouvant accueillir jusqu’à 10 000 fidèles en même temps, excusez du peu, le Baps Hindu Mandir a été inauguré en terre d’Islam par le Premier ministre indien en personne. Cette intrusion des idolâtre polythéistes sur la terre sacrée de la péninsule arabique n’a pas plu à tout le monde, on s’en doute…

Même si, par le passé, moyennant la dîme versée par les dhimmis, et des arrangements locaux avec les émirs pour fermer les yeux sur le quasi-esclavage des travailleurs indiens, des petites structures avaient vu le jour dans les Émirats arabes unis, en particulier à Dubaï.

En toute hypothèse, ça valait déjà mieux que le Code pénal algérien qui condamne les libraires qui diffusent des ouvrages contraires à l’islam. Et exige de satisfaire à des exigences kafkaïennes pour permettre à une église d’exister. 43 des 47 églises ont été fermées par le gouvernement. Et des chrétiens qui continuaient à célébrer le « culte étranger » ont été envoyés en prison… Tandis qu’en France, les mosquées, souvent subventionnées par les pouvoirs publics, poussent comme des champignons après la pluie.

Pour en revenir aux Émirats, la foi hindouiste, naguère tolérée, en situation précaire, est officialisée. Ce culte étranger devient pérenne. La contrepartie ? La politique de Modi qui s’engage à rechercher dans son pays des voies d’entente avec les mahométans. Lesquels ont très mauvaise presse après plus de mille ans de conflits… Et savent faire profil bas quand ils reconnaissent qu’il ont affaire à forte partie. Une leçon pour les damoiseaux de l’Élysée-Matignon.

Il est à noter que dans les Émirats, on n’a pas moufté quand Modi a couvert la destruction de la mosquée de Babri qui squattait un vénéré temple hindouiste dédié à Rama, à Ayodhya. Le temple restauré a été inauguré là aussi par Modi, le 24 janvier 2024, annonçant de façon symbolique l’ouverture de sa campagne pour les élections législatives qui vont se dérouler du 19 avril au premier juin.

Vers un nouveau mandat de cinq ans pour Modi ?

Sauf retournement de situation auquel ses adversaires ne croient guère, le « Bharatiya janata » parti de Modi, colonne vertébrale de l’Alliance Nationale Démocratique pourrait renforcer ses positions.

543 élus au suffrage universel et 245 au Conseil des États au suffrage indirect pour 970 millions d’électeurs, les Français auraient des leçons a prendre avec leurs 577 députés et 348 sénateurs pour 45 millions d’électeurs. Peut-être est-ce là une des clés du développement accéléré de l’Inde ces dernières décennies ? Commencer par faire le ménage au sommet de l’État et virer un bon nombre des parasites institutionnels.

Modi se présente comme l’homme qui tient ses promesses. Les 85 % d’hindouistes sont d’accord avec lui pour refuser aux mahométans des privilèges indus leur permettant de reconstituer des États dans l’État, des féodalités théocratiques comme au temps des rajahs et maharajahs. La loi doit être la même pour tous. Même si, sans honte, ni complexe, ni repentance, l’hindouisme est assumé comme un des piliers de la société, la source de son histoire et de sa culture.

Ainsi a-t-il abrogé l’autonomie du Cachemire indien, où des mahométans servaient de relais logistique à des groupuscules terroristes armés infiltrés depuis le Pakistan mitoyen. Désormais cette région est sous l’autorité directe de New Delhi qui y nomme ses policiers et ses juges, sans liens avec les clans locaux. Et si la situation l’exige, n’hésite pas à envoyer l’armée rétablir l’ordre. « Islamophobie ! », l’anathème est hurlé par les beaux esprits de notre nomenklatura.

Contrairement à ce que prétendent les journaleux qui n’y connaissent rien, ou mentent délibérément, tout le Kashmir n’est pas mahométan. Trois secteurs bien délimités existent : une zone dominée par les hindouistes, au Sud et à l’Ouest, une zone dominée par les bouddhistes tibétains à l’Est, et une zone dominée par les musulmans, au Nord et au Centre.

Pour entraver le passage de la frontière par des djihadistes, qui ont déjà commis beaucoup de crimes dans tout le Nord de l’Union indienne et jusqu’à Bombay, Modi a fait ériger une barrière de barbelés de 4 mètres de haut. Les écolos de là-bas, aussi barjos que les nôtres, chouinent que cela porte préjudice aux cerfs et aux markhors, sortes de chèvres à poils laineux qui ne peuvent plus brouter à leur guise.

Continuation du programme politique patriotique pour l’Inde

Nos gauchistes médiatiques brocardent Narendra Modi, à la limite du racisme (pour eux c’est permis) en le présentant comme un arriéré en pyjama toute la journée, qui viserait le nirvana en psalmodiant de vénérables textes sanskrits. Ils confondent avec l’Inde de Gandhi.

Outre la mise au pas des mahométans les plus excités, Modi entend continuer son action en faveur des   « smart cities », déjà 100 villes moyennes connectées pour favoriser le dynamisme des entreprises… Dans cette perspective, il a consacré l’équivalent de 14 milliards d’euros pour l’ouverture d’usines produisant des semi-conducteurs, approvisionnant les Russes, lesquels l’aident à développer son ambitieux programme spatial. L’année dernière, la mission lunaire Chandrayaan-3 a battu les Russes et les Étasuniens sur leur propre terrain.

Enfin sa stratégie du « made in India » qui rappelle le MAGA de Trump, loin de prôner l’autarcie et le repli sur soi, consiste à aider les entreprises indiennes qui se développent, innovent et conquièrent des marchés… Éventuellement en concluant des accords avec des sociétés étrangères qui partageront à des conditions avantageuses pour les deux parties, leurs brevets, leur savoir-faire et leurs réseaux commerciaux.

La première mesure, essentielle, fut de contrer la lourdeur bureaucratique et fiscale de ses prédécesseurs, afin de permettre à son pays d’exprimer tout son potentiel. Là encore, on a des leçons à prendre.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/




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