Mérindol (84): une étudiante violée par un migrant rom “réfugié politique” sous les yeux de son conjoint

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Auto-stoppeuse violée devant son compagnon : « Leur récit fait froid dans le dos »

Depuis le 26 mars, la cour d’assises de Vaucluse juge un père de famille bosnien de 33 ans pour des faits d’extorsion et de viol aggravé sur un couple de campeurs. Le verdict est attendu le 28 mars en fin de journée. En cas de récidive légale, l’accusé encourt la réclusion à perpétuité.

Enfermé dans le box, l’accusé semble aussi l’être dans sa tête. Qu’il laisse tomber vers le sol depuis le début de son procès.

« C’est un dossier qui m’a retournée, leur récit m’a fait froid dans le dos. » Ces mots, prononcés par la directrice de l’enquête, gendarme à la brigade de recherches de Pertuis qui a interpellé Rubino Husovic, témoignent de l’atrocité des faits. « Dans la violence sexuelle, c’est difficile de faire pire », ajoute un expert psychiatre.

Ce Rom, réfugié politique de 33 ans, père de quatre enfants, est jugé pour avoir, muni d’une arme de poing, détroussé un jeune couple d’auto-stoppeurs le 25 septembre 2021 dans des sous-bois…

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L’article dans son intégralité sur Le Dauphiné


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Il fait encore bien jour, ce soir de septembre, lorsque les deux auto-stoppeurs quittent le McDonald’s de Sénas, sac sur le dos. Ils ont la vingtaine, suivent des études à Lyon, et s’apprêtent à rejoindre leur famille à Lourmarin. Pouce tendu, à hauteur du rond-point de l’échangeur de Sénas, le couple grimpe dans une Alfa Romeo de couleur noire.

Une dizaine de kilomètres plus loin, l’automobiliste se gare sur une aire de repos au bord de la D 973, à Mérindol. Là commence le cauchemar des deux jeunes, qui livreront un récit glaçant de ces quelques minutes. Leur agresseur tient en main un pistolet. Il réclame les téléphones portables, de l’argent, puis intime au couple de sortir du véhicule pour rejoindre le sous-bois. Les victimes résistent. Des coups sont portés.

Le couple est mis à genoux, de dos, mains sur la tête. L’agresseur demande à la jeune femme de se déshabiller, puis de pratiquer une fellation, son arme pointée sur la tempe du compagnon. En dépit des refus et des résistances des deux victimes, l’agresseur finit par introduire son sexe dans la bouche de la jeune femme, puis la pénètre sous les yeux de son compagnon. Avant de prendre la fuite.

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L’article dans son intégralité sur La Provence

 

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