Canada / Wokisme : le ministère de la Justice censure une universitaire britannique et sociologue défendant l’utilité du sexe biologique pour l’analyse des données. Au Canada seul le genre doit être pris en compte

post_thumb_default

 

Le gouvernement canadien a empêché une présentation d’une professeure de sociologie en raison de ses opinions sur le sexe biologique, affirme l’universitaire.

Alice Sullivan, professeur de sociologie à l’Institut de recherche sociale de l’University College London IOE, a déclaré que sa conférence intitulée “Pourquoi avons-nous besoin de données sur le sexe et l’identité de genre” avait été annulée à la dernière minute et que ses honoraires lui avaient été refusés.

Je trouve choquant qu’un ministère national de la Justice agisse de la sorte pour mettre un terme à une discussion sur la collecte de données sur le sexe [biologique], discussion que certains membres du ministère souhaitaient manifestement avoir. Pourquoi ceux qui s’opposent à la collecte de données sur le sexe [biologique] refusent-ils à ce point qu’on l’étudie ?” a récemment déclaré Mme Sullivan à The College Fix par courrier électronique.

Mme Sullivan a déclaré que son exposé était en contradiction avec la collecte de données du gouvernement canadien, qui “utilise par défaut le ‘genre’ au lieu du sexe”.

Sa présentation, qui était prévue pour la Journée internationale de la femme le 8 mars, aurait “discuté de la valeur de la collecte de données sur les deux, plutôt que d’éviter la collecte de données sur le sexe [biologique]”.

Cependant, après avoir envoyé ses diapositives au département pour qu’elles soient traduites en français, Mme Sullivan a déclaré que la personne qui l’avait invitée l’a soudainement appelée pour annuler l’événement.

La personne du département “a dit qu’elle n’était pas autorisée à donner […] une explication, mais a indiqué que […] nous savions toutes les deux quelle était la raison”, a déclaré Mme Sullivan à The College Fix.

La même personne lui a dit que ses honoraires de 999 dollars canadiens ne lui seraient pas versés car le ministère “ne voulait aucune trace de moi dans ses comptes”, a déclaré Mme Sullivan.

Lorsque Mme Sullivan a demandé le nom d’une personne à contacter pour obtenir une explication écrite, on lui a refusé la moindre information, a-t-elle déclaré.

Un porte-parole de la direction des communications du ministère a indiqué par courriel à The College Fix que l’événement de Mme Sullivan avait été “annulé en faveur de la promotion d’un événement offert par l’École de la fonction publique du Canada” qui “correspondait davantage au thème de la Journée internationale de la femme 2024 – Investir dans les femmes et accélérer le progrès”.

Mais Dennis Hayes, professeur associé à l’université de Buckingham, a déclaré par courriel à The College Fix que Mme Sullivan “a été diabolisée parce qu’elle montre dans ses analyses de données sociologiques qu’il est difficile de donner un compte-rendu correct … à moins que le sexe biologique ne soit un critère”.

L’Academics for Academic Freedom, que dirige Mme Hayes, a ajouté Mme Sullivan à sa liste d’orateurs interdits à la suite de l’annulation. Cette liste comprend les orateurs qui ont été interdits, menacés ou persécutés en raison de leurs convictions.

Mme Sullivan a déjà figuré sur la liste par le passé. L’AFAF l’a également incluse en octobre 2023, en mars 2023 et en avril 2020 en raison de protestations et d’annulations de discours qui affirmaient qu’elle avait des opinions “transphobes” sur le sexe et le genre.

Lors de l’incident d’octobre, Mme Sullivan et d’autres universitaires ont été confrontés à un sit-in et à des manifestations liées au lancement d’un livre sur le sexe et le genre, a rapporté The College Fix.

M. Hayes a déclaré à The College Fix qu’au Royaume-Uni aucun universitaire n’ose affirmer publiquement qu’il n’y a que deux sexes, sous peine d’être attaqué par le personnel chargé de la diversité, voire de perdre son emploi. Il a ajouté que les “universitaires critiques à l’égard du genre” comme M. Sullivan “apparaissent fréquemment” sur la liste des interdictions parce qu’ils refusent de “s’autocensurer”.

Comme autre exemple, M. Hayes a cité une affaire de février dans laquelle un tribunal du travail a estimé que le professeur Jo Phoenix, de l’Open University, avait été illégalement licencié en raison de ses opinions critiques à l’égard du genre.

The College Fix

The Telegraph

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Un commentaire

  1. Posté par miranda le

    WOKISME…quand on y résiste, il faut avoir un caractère en acier :
    L’Alabama interdit les DEI (Diversité, Equité, Inclusion) dans les universités et écoles. Les étudiants noires menacent de quitter l’état…

    Premier ministre écossais : Humza Yousaf, né à Glasgow de parents pakistanais, trouve qu’il y a trop de blancs en Écosse 🤦‍♂️
    Et il y a trop de pakistanais au Pakistan…
    Ah ben non en fait !

    Qui doit-on remercier pour ce déplacement de populations qui n’arrivent plus à s’intégrer? Au risque de mettre en danger les autochtones. Quand arrêterons nous ces faiseurs de chaos. Il y a assez de place pour les accueillir aux Kerguelen.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.