Avant d’évoquer des «débats qui sont nombreux», Sonia Mabrouk a décidé de diffuser ce mercredi 21 février dans «Midi News» un extrait de la matinale de France Inter. La veille, Léa Salamé recevait Thomas Legrand, éditorialiste à Libération.
«Sonia Mabrouk passe son temps à recevoir des confrères de la Bollosphère, qui n’ont pas fait de reportages. Elle passe son temps à interviewer Éric Raoult, Onfray...». Pour Thomas Legrand, elle n’est pas «une vraie journaliste». Léa Salamé défend sa consœur, en rappelant à juste titre qu’elle est «intervieweuse le matin de politiques». En effet, Sonia Mabrouk est tous les matins au micro d’Europe 1 dans ce sens, une séquence co-diffusée sur CNews.
Un droit de réponse
De retour en plateau, Sonia Mabrouk s’offre son droit de réponse. «Monsieur Thomas Legrand, vous mettez en cause CNews et vous me mettez en cause nommément. Affirmant à tort que je reçois certaines personnalités dont le professeur Raoult. Il se trouve que je ne l’ai jamais reçu, mais vous n’êtes pas à un mensonge près», commence la journaliste avec fermeté sur le plateau de sa chaîne.
«Quand bien même l’aurais-je invité comme tant d’autres de confrères et consœurs dans différentes chaînes et sur différentes ondes et bien je ne m’en excuserais pas et certainement pas auprès de vous. Mais vous allez plus loin parce que vous mettez en doute mon statut de journaliste», poursuit-elle avant de s’interroger : «Mais qui êtes-vous pour le faire ainsi ? Qui êtes-vous pour parler ainsi et du haut de quel magistère vous vous exprimez ? Avez-vous été nommé arbitre des éloquences de notre métier qui est ma passion depuis 20 ans ?».
Sonia Mabrouk détaille ensuite son impressionnant curriculum vitæ et les nombreux livres qu’elle a écrits «sans doute que vous n’avez pas lus si vous en lisez». La journaliste prend aussi le soin de donner le numéro de sa carte de presse : «Oui, je dois le donner aujourd’hui, mais il semble qu’à vos yeux ce soit plus un matricule puisque votre seul but est de m’enfermer, de nous enfermer dans un cadre qui semble-t-il dépasse très largement vos compétences, vos capacités et vos facultés».
«J’ai surtout été bercée, biberonnée par les plus grands journalistes qu’ont été Jean Lacouture, Jean Daniel et qui ont été d’une immense humilité et finalement c’est le trait des plus grands, de ne pas juger les autres», continue d’asséner Sonia Mabrouk qui termine sa riposte avec panache : «Si un jour vous êtes menacé, dénoncé pour vos propos ou harcelé, sachez que vous me trouverez de votre côté parce que c’est ça l’immense différence, abîme et fossé entre nous, c’est que moi je vous défendrais. Non pas parce que vous êtes journaliste, mais parce que c’est juste».
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Encore un journaliste de gauche qui ce prend pour le nombril du monde qui a la science infuse, méprise toutes personnes qui n’a pas une opinion de gauche ; bref une personne tout a fait méprisable qui sous certains régime politique aurait fini en prison pour le reste de sa vie.