Myret Zaki, originaire d’Égypte, de parents musulmans, de grand-parents musulmans, etc., se plaint dans son article de la monoculture idéologique de notre paysage médiatique. Elle y fait également la promotion d'un livre qui vient de sortir sur le sujet, écrit par 23 Romands, dont plusieurs sont devenus des personnalités grâce à nos médias biaisés qui les chérissent, et qui ne s'étaient jamais plaints individuellement auparavant.
Par exemple, Nicolas Jutzet, directeur de campagne de "No Billag" et participant à cet ouvrage collectif, s'était largement exprimé durant et après la campagne de votation, sans pour autant combattre le biais idéologique – parler de taxes était moins clivant.
Mais si de nombreux autres ont raté leur occasion de prendre position, Myret Zaki n'en rate pas une. Dans son article qui fait la promotion du livre sur l'intolérance intellectuelle en Suisse romande, elle dénonce notre excès de tolérance envers les juifs, et un parti-pris pro-israélien dans les médias occidentaux depuis le pogrom du 7 octobre..
Myret Zaki: [...] Si on critique la politique d’Israël, on peut vite se retrouver «pro-Hamas», même si on défend le droit international et le peuple palestinien. [...]
Nous affirmons que c'est exactement le parti-pris contraire qui existe, et qu'en plus, nos médias à subventions contribuent à la montée de l'antisémitisme par leur partialité – tout en déplorant, bien entendu, la montée de l'antisémitisme.
Nous n'avons vu quasiment aucune production médiatique romande depuis le 7 octobre qui défende l'offensive de Tsahal visant à éliminer le Hamas, par contre les condamnations abondent.
La politique ou le gouvernement de Netanyahu font l'objet de critiques virulentes et d'accusations de génocide, avec reprise automatique des communiqués du Hamas quant aux pertes humaines, tout en gardant le silence sur les otages encore aux mains des terroristes et sur les roquettes que le Hamas continue d'envoyer sur les civils israéliens – le tout accompagné du narratif selon lequel les juifs usurpent les terres des Palestiniens, bien que ce soit un mensonge éhonté. La population n'entend jamais le point de vue du gouvernement israélien.
Un article, paru dans le Temps (voir ci-dessous), illustre parfaitement la vision courante de nos journalistes sur ce conflit, article truffé de contre-vérités, voire de mythes mensongers.
L'article prend à témoin des Israéliens qui sont antisémites, qui sont contre l'existence de l'État d'Israël, comme l'écrivain Shlomo Sand, un gauchiste juif auquel nos médias font souvent référence.
En ce qui concerne le conflit israélo-palestinien, les journalistes romands ont pour technique d'aligner les citations de personnages qui vont dans le sens voulu, ou de reprendre des propos de personnalités juives sionistes en les décontextualisant, comme Hans Kohn, qui avait écrit en 1929 qu'il fallait faire la paix avec les Arabes, ou d'autres qui invitent à comprendre les causes profondes de l'"insurrections" qui a tué 133 Juifs et 116 Arabes, faute d'avoir tenu le moindre débat avec le peuple vivant dans ce pays. Hannah Arendt, Martin Buber (qui voulait faire d'Israël un "espace apaisé"), suivent pour étayer les dires du journaliste Alain Campiotti.
Solution à deux États? Non, l'auteur de ce billet a trouvé mieux: une confédération, un État binational. Alain Campiotti écrit: ... Un million de Palestiniens vivent en Israël depuis 1966, "avec sur le papier les mêmes droits que les Juifs". Après la partition par l'ONU en 1947, "Le nouvel Israël recevait 60% de la terre peuplée de 45% d'Arabes. Face au refus arabe, et dans la guerre, Israël a élargi son territoire et expulsé deux tiers des 45%."
Ce que le journaliste omet délibérément de dire, c'est que ce sont chaque fois les pays arabes qui ont attaqué Israël.
Ce dernier n'a jamais commencé une guerre – hormis la guerre des six jours à laquelle les pays arabes l'avaient acculé et les poussaient à la faire, sûrs qu'ils étaient de la gagner – depuis son existence et respecte les conventions internationales relatives à la manière de mener une guerre.
Un autre élément où l'omerta est de rigueur, c'est que la religion musulmane comporte en elle deux facteurs que la bienpensance romande refuse de voir, de nommer, et plus encore de débattre.
– Le mythe de la "religion de paix" et du "padamalgam", bien que l'islam soit en réalité un refus de la différence, une exigence de soumission, qui promet même le paradis à ceux qui tuent en son nom, spécialement s'ils s'agit de juif(s).
– Partout dans le monde, les musulmans n'ont jamais voulu composer avec d'autres religions: passé un certain nombre, devenus forts, ils commencent à faire la guerre, à brutaliser, massacrer, haïr, à vouloir soumettre celui qui est différent d'eux.
Regardez la tonne d'encre déversée dans la presse romande ou son équivalent sur nos ondes médiatiques pour appeler au cessez-le-feu à Gaza, à condamner Israël pour sa manière de mener la guerre, sans même mentionner que le Hamas pourrait demander des négociations, libérer les otages, encore moins qu'il pourrait déposer les armes. Rappelons-nous que lorsque la population musulmane semble être – ou est – malmenée comme en Chine ou en Inde, les indignations et solidarités des pisse-copie droit-de-l'hommistes pleuvent aussi. Et malgré toutes ces caresses dans le sens du poil, l'oumma et les gens issus de l'oumma ne cessent de se plaindre du fait que les Occidentaux défendraient trop les juifs, alors qu'en réalité ils soutiennent et financent les Palestiniens à hauteur de milliards, considèrent leur situation comme un problème majeur dans le monde, alors que d'autres minorités – chrétiens, yézidis, Arméniens, etc. – se font massacrer et violenter de mille manières par les populations musulmanes, dans un silence immoral quasiment complet.
Une autre instrumentalisation de cette guerre concerne le nombre des victimes gazaouies, qui esst utilisé pour chercher à innocenter ceux qui sont entièrement responsables de cette Xème confrontation Israéliens/Palestiniens, et pour chercher à déshumaniser les Juifs – alors que ces derniers minimisent spectaculairement le nombre des victimes civiles compte tenu de l’utilisation des civils comme boucliers humains par le Hamas.
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Un autre exemple de parti-pris pour les musulmans:
Hautes Fréquences, 11.02.2024 - Une Inde toujours plus théocratique
Charlotte Thomas, spécialiste des minorités musulmanes en Inde (!) dénonce le nationalisme hindou, qui bâtit des temples sur des ruines des mosquées et dénonce le nationalisme de Narendra Modi.
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LeTemps.ch - Du fleuve à la mer
CHRONIQUE. Il y a un siècle, en Palestine, de nombreuses voix juives mettaient en garde contre une inévitable révolte des populations arabes dont les droits étaient méprisés. Que faire maintenant que le désastre est accompli, s’interroge notre chroniqueur Alain Campiotti ? Une solution confédérale?
Alain Campiotti chroniqueur, le 12 février 2024
«Ils ont eu recours à tous les moyens barbares.» Qui, ils? Le Hamas, le 7 octobre dernier? Pas du tout. L’homme qui écrit cette phrase, en 1929, s’appelle Hans Kohn. Né à Prague, il s’est établi en Palestine, militant dans le sionisme d’un mouvement intellectuel qui s’est donné pour mission d’établir une réelle coexistence entre les nouveaux venus juifs et la population arabe. Il parle d’un massacre qui s’est produit à Hébron en août de cette année-là. Un pogrom? Pas exactement, ou alors réciproque: 133 Juifs tués et 116 Arabes; beaucoup de Juifs ont été sauvés par leurs voisins arabes.
Ndlr: Hans Kohn né en 1891, était un intellectuel qui a étudié toute sa vie la complexité des nationalismes. Les intellectuels occidentaux de son époque étaient à la recherche de théories qui puissent expliquer globalement le fonctionnement des sociétés humaines, le psychisme, etc. Une citation sortie de son contexte – l'ensemble de son œuvre – par le Temps, juste pour chercher à diaboliser un peu plus Israël est une manœuvre semblable à ce qui entoure un autre intellectuel de trois ans son cadet, Coudenhove-Kalergi, à qui des idiots ont attribué la base théorique du métissage des Blancs.
article réservé aux abonnés: https://www.letemps.ch/opinions/du-fleuve-a-la-mer
illustration de l'article [...] : Double portrait de Martin Buber et d’Hannah Arendt, montage. — © STR / KEYSTONE
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Le point de vue introuvable chez nos plumitifs en Suisse romande
— albert rezina (@AlbertRalebol) October 12, 2023
"Aujourd'hui vous avez le droit d'être antisémite, raciste, homophobe, misogyne, pourvu que ce soit au nom de l'Islam." [Michel Onfray] pic.twitter.com/rnBFThA7f8
— Le Fascisme Islamiste Dévoilé (@IslamismeFrance) February 12, 2024
Rappelons-nous également que pour les musulmans, le monde se divise en deux parties: les territoires déjà conquis où tout le monde est soumis à Allah, appelés le Dar al-Islam, et les territoires à conquérir, le Dar al-Harb ou "terre de la guerre".
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Pour en finir avec l’imposture “palestinienne”
Publié par Guy Millière le 4 novembre 2023
Certains ont pensé que l’horreur répugnante inhérente à l’atroce pogrom anti-juif perpétré par les terroristes du Hamas le 7 octobre dernier susciterait une indignation vaste et durable au sein du monde occidental. Je me doutais que l’indignation serait de courte durée, et ce pour une raison simple.
Le mépris, voire la haine, envers Israël est très répandue au sein du monde occidental. Il en est ainsi en raison de la propagation du soutien à la « cause palestinienne » et en raison des falsifications de l’histoire qui ont été disséminées au nom de celle-ci, et qui sont désormais omniprésentes. Et il faut rappeler sans cesse les faits. [...]
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.
Article complet: https://www.dreuz.info/2023/11/pour-en-finir-avec-limposture-palestinienne-287989.html
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Hamas leader Khaled Mashal:
"We reject the two-state solution idea. Our goal is clear, a Palestinian state from the river to the sea, from north to south.”
Hamas has one goal: To wipe Israel off the map.
We cannot and will not allow this to happen. pic.twitter.com/oOLYV1MCrz
— Israel ישראל 🇮🇱 (@Israel) January 22, 2024
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Al Jazeera a réalisé un documentaire qui montre que les Palestiniens d'aujourd'hui sont les descendants de travailleurs arabes venus de tout le monde arabe pendant le mandat britannique.
Al Jazeera has made a documentary which shows that the Palestinians today are descendants of Arab workers from all over the Arab world who came during the British mandate.#Israel #MiddleEast #britishmandate pic.twitter.com/Lo4AOLnltz
— Ayelet Azoury (@azoury_ayelet) May 29, 2023
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Non, la validité juridique d’Israël n'est pas liée au fait qu'il a des milliers d'année il y avait un royaume.
Le point ici est de montrer qu’Israël ne s'est pas installée a la place d'un autre pays/État comme toi et tes amis tentez de faire croire.
Le fait qu'il y avait un royaume, la présence juive ininterrompue et autres ont uniquement joué dans le choix / la préférence du lieu, mais si ce lieu avait déjà été un pays indépendant ça n'aurait tout simplement pas été possible.
Vous aimez vraiment ça, inventer les arguments pour les contredire, c'est toujours plus facile comme ça...
Nouveau Rappel Historique
Évolution du territoire de 1517 à nos jours - Pas d'entité palestinienne indépendante.
Détail des cartes 3-5 :
1948 - Jérusalem Est ainsi que la Judée et Samarie (qui devient la Cisjordanie) passent sous contrôle jordanien. Gaza passe sous contrôle égyptien.
1950 - la Jordanie annexe la Cisjordanie, ses habitants deviennent Jordaniens.
1967 - Israël, vainqueur de la guerre des 6 jours, prend le contrôle du Golan (syrien), de la bande de Gaza (égyptienne) et de la Cisjordanie (jordanienne) ainsi que Jérusalem Est qui sera annexée.
1994-1995 - Après que la Jordanie et l’Egypte renoncent à récupérer respectivement la Cisjordanie et Gaza, le contrôle en est donné partiellement à l’Autorité Palestinienne.
2005 - Israël se retire totalement de Gaza (il n’y a plus ni militaire ni civil dans Gaza depuis, le territoire est judenrein) et de 2005 à 2007 il n’y a aucun blocus, Gaza est totalement indépendante et libre.
2007 - Le Hamas prend le contrôle de Gaza et y impose un régime totalitaire.
Sans la guerre des 6 jours en 1967 et la victoire israélienne, Gaza et la Cisjordanie seraient sous contrôle respectif de l’Egypte et la Jordanie (et annexée en ce qui concerne la Cisjordanie).
Ce qui se passe entre 2005 et 2007 pour aboutir au blocus israélien (qui se manifeste par un contrôle des biens qui entrent à Gaza) a déjà fait l’objet d’un autre post. Corrigez moi si vous trouvez des erreurs…
source: https://twitter.com/CohenJulien/status/1754740269394583814
Non, la validité juridique d'Israel n'est pas liée au fait qu'il a des milliers d'année il y avait un royaume.
Le point ici est de montrer qu'Israel ne s'est pas installée a la place d'un autre pays/Etat comme toi et tes amis tentez de faire croire.
Le fait qu'il y avait un…
— Julien (@CohenJulien) February 6, 2024
Exemple de commentaire:
Merci pour cette synthèse toujours bonne à rappeler
Je me permets une autre date :
1988 - La Jordanie décide unilatéralement de retirer leurs passeports jordaniens à tous les arabes de l'ex-CisJordanie, les rendant volontairement apatrides pour nuire à la stabilité de la région.
La politique arabe de la région est en effet de favoriser le fait que les Palestiniens restent apatrides, de peur qu'en leur donnant une nationalité ils fassent comme les autres réfugiés dans le monde = cessent d'être des réfugiés.
Yoni V7 -@visiteur_7
Merci à cette mascarade de l'UNRWA qui a permis aux seuls "réfugiés" faussement appelés "palestiniens" de croitre et se multiplier depuis 75 ans et de rendre transmissible ce statut de génération en génération.
https://x.com/visiteur_7/status/1754907628323414307?s=20
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Concernant les morts civiles et l’accusation envers Tsahal de non-respect du droit international
Julien@CohenJulien: Arrêtez de comparer la guerre d'Israël à Gaza à quoi que ce soit. Il n'y a pas de précédent. « La guerre menée par Israël contre le Hamas à Gaza a inévitablement donné lieu à des comparaisons avec d'autres batailles ou guerres, modernes et passées. Ces comparaisons sont principalement utilisées pour démontrer que les opérations israéliennes à Gaza sont les plus destructrices de l’histoire, ou les plus meurtrières de l’histoire.
Pourtant, même si le recours à l’analogie historique peut être tentant pour les experts de salon, dans le cas de la guerre actuelle en Israël, les comparaisons sont souvent mal citées, les données utilisées inexactes et le contexte crucial laissé de côté.
Compte tenu de l’ampleur et du contexte d’un ennemi délibérément retranché dans des zones urbaines densément peuplées, ainsi que de la présence de tunnels, d’otages, de roquettes, d’attaquants qui suivent les lois de la guerre alors que les défenseurs ne le font volontairement pas, et de la proximité entre les lignes de front et le front intérieur, il n'y a fondamentalement aucune comparaison historique pour cette guerre.
Commençons par le contexte : après que le Hamas est entré en Israël le 7 octobre, assassinant plus de 1 200 Israéliens de manière brutale, incluant mutilations et agressions sexuelles, ainsi que par l’enlèvement de plus de 200 otages à Gaza, Israël a officiellement déclaré une guerre défensive contre le Hamas à Gaza conformément au droit international et à la charte des Nations Unies.
Depuis, Tsahal estime avoir tué 10 000 membres du Hamas, tandis que le Hamas affirme que le nombre total de victimes est de 24 000 (le Hamas ne fait pas de distinction entre les morts civiles et les morts de militants).
La vérité est qu’Israël a scrupuleusement respecté les lois des conflits armés et a mis en œuvre de nombreuses mesures pour éviter les pertes civiles, malgré d’énormes défis.
L'armée israélienne a affronté plus de 30 000 militants du Hamas dans plus de 600 kilomètres de tunnels défensifs et offensifs intégrés dans et sous des zones civiles, des populations et des sites protégés tels que des hôpitaux, des mosquées, des écoles et des installations des Nations Unies dans plusieurs villes.
La stratégie du Hamas consiste à utiliser les civils palestiniens comme boucliers humains, car leur objectif n'est pas de vaincre l'armée israélienne ou de conserver le terrain ; il est bien plus sinistre et médiéval d’utiliser la mort et les souffrances des civils palestiniens pour rallier le soutien international à leur cause et exiger qu’Israël mette fin à sa guerre.
Pendant ce temps, les objectifs de guerre d'Israël étaient plus traditionnels : le retour des otages israéliens, démanteler les capacités militaires du Hamas et sécuriser sa frontière pour empêcher un nouveau 7 octobre.
Ces objectifs nécessitaient non pas une bataille urbaine majeure mais plusieurs. Même si Gaza n’est pas la région urbaine la plus densément peuplée du monde, comme beaucoup le prétendent, elle compte plus de 20 villes densément peuplées.
Et tandis que les Forces de défense israéliennes s’étaient engagées dans les combats, le Hamas a continué de lancer plus de 12 000 roquettes presque chaque jour de la guerre depuis la zone de combat vers des zones peuplées de civils en Israël, littéralement au-dessus de la tête des attaquants de Tsahal, qu’il convient de mentionner combattent à quelques kilomètres seulement de leur pays et des foyers de leurs soldats.
Tout cela mis ensemble, cette guerre est tout simplement sans précédent. Certes, elle ne peut pas être comparée à la multitude d’autres guerres qui ont été utilisées à des fins de comparaison pour présenter Israël sous un jour peu flatteur.
Certains ont comparé Israël à la Russie, mais il n’existe tout simplement aucune comparaison.
Lors de la bataille de Marioupol en 2022, les estimations du nombre de civils tués vont jusqu'à 25 000, dont 600 civils tués dans un seul bombardement d'un théâtre avec le mot « enfants » écrit en lettres géantes autour.
C’est la même Russie qui a tué plus de 50 000 civils (5 %) sur une population de 1,1 million d’habitants avant la guerre en Tchétchénie en 20 mois de combat à la fin des années 1990, dans plusieurs batailles urbaines majeures comme celle de Grozny.
Ou prenez la Syrie. Plus de 300 000 civils ont été tués dans la guerre syrienne ; en moyenne, 84 civils ont été tués chaque jour entre 2013 et 2023.
D’autres ont comparé les combats à Gaza aux campagnes aériennes de la Seconde Guerre mondiale, comme le bombardement britannique de la ville allemande de Dresde en 1945, qui a tué environ 25 000 civils.
Mais ici aussi, la mémoire est sélective : ces mêmes personnes écartent les cas de campagnes aériennes tels que le bombardement américain contre Tokyo la même année qui a tué plus de 300 000 civils, incluant 80 000 à 100 000 civils en une seule nuit, et causant plus de morts et de destructions que Dresde, Hiroshima ou Nagasaki.
Une bataille qui ressemble effectivement à la guerre menée par Israël contre le Hamas est la Bataille de Manille en 1945 – la plus grande lutte urbaine de la Seconde Guerre mondiale, avec plus de pertes civiles que même la bataille de Stalingrad. La ville de Manille comptait 1,1 million d'habitants et plus de 1 000 prisonniers de guerre américains étaient détenus dans la ville. Il a fallu à l'armée américaine 35 000 hommes et un mois entier pour vaincre 17 000 défenseurs de la marine japonaise dans et autour de la ville. Comme à Gaza, les défenseurs ont utilisé les réseaux d'égouts et de tunnels de la ville à des fins offensives et défensives. Et il y a eu plus de 100 000 morts civiles dans la bataille – l’un des principaux facteurs des Conventions de Genève de 1949, qui stipulaient les lois des conflits armés pour mieux protéger les civils et prévenir la mort de civils.
La plupart des experts comparent la guerre à Gaza aux récentes batailles urbaines contre l’EI (Etat Islamique - ISIS) impliquant les forces américaines, notamment la bataille de Mossoul en 2016-2017. Au cours de cette bataille, plus de 100 000 membres des forces de sécurité irakiennes, soutenus par des conseillers américains et la puissance aérienne américaine et de la coalition, ont mis neuf mois pour nettoyer une ville de 3 000 à 5 000 combattants légèrement armés de l’EI.
La bataille a fait plus de 10 000 morts parmi les civils, 138 000 maisons détruites ou endommagées et 58 000 endommagées, dont 40 000 maisons purement détruites dans l'ouest de Mossoul.
Les forces de sécurité irakiennes ont subi 10 000 victimes. Mais il y avait très peu de tunnels peu profonds, mais pas de réseaux de tunnels, pas d’otages, pas de roquettes. En avril 2004, l'armée américaine a reçu l'ordre d'arrêter les auteurs d'une attaque qui a causé la mort de quatre civils américains et refusé aux insurgés un refuge dans la ville densément peuplée de Falloujah, en Irak, une ville de 300 000 habitants.
La bataille qui s’ensuivit fut plus tard surnommée la première bataille de Falloujah. En raison de la condamnation internationale et de l'instabilité politique résultant d'un usage aveugle de la force et de la mort de victimes civiles alimentées par les médias internationaux, les forces américaines ont reçu l'ordre du commandant du commandement central américain d'arrêter la bataille six jours après le début de la bataille. Les estimations du nombre total de civils tués lors de la bataille varient entre 220 et 600.
Six mois plus tard, en novembre 2004, l'armée américaine a lancé la deuxième bataille de Falloujah. Il a fallu six semaines à 13 000 à 15 000 soldats américains, britanniques et irakiens pour débarrasser la ville de 3 000 insurgés. Il y a eu quelque 800 morts civiles, même si les habitants de la ville avaient été en grande partie évacués avant la bataille. Plus de soixante pour cent des bâtiments de la ville ont été endommagés ou détruits. Mais là aussi, les défenseurs ennemis n'avaient pas accès aux tunnels.
En fin de compte, les comparaisons avec les cas passés et modernes mettent en évidence le fait qu’il n’existe pratiquement aucun moyen de vaincre un défenseur ennemi retranché sans destruction, même en appliquant toutes les précautions possibles et les limites du recours à la force requises par les lois de la guerre.
Laissons de côté nos livres d'histoire militaire. Il n’y a aucune comparaison avec ce à quoi Israël a été confronté à Gaza – et certainement aucune par laquelle Israël s’en sort plus mal. » Par John Spencer (@SpencerGuard), président des études sur la guerre urbaine au Modern War Institute (MWI) à West Point, codirecteur du projet Urban Warfare du MWI et animateur du « Podcast du projet Urban Warfare ». Il a servi pendant 25 ans comme soldat d'infanterie, dont deux missions de combat en Irak. Il est l'auteur du livre Connected Soldiers: Life, Leadership, and Social Connection in Modern War et co-auteur de Understanding Urban Warfare. Publié le 12 février 2024 sur le site Newsweek : https://newsweek.com/memo-experts-stop-comparing-israels-war-gaza-anything-it-has-no-precedent-opinion-1868891
source: https://x.com/CohenJulien/status/1757051044742254598?s=20
Carla Montet,15.02.2024
@ l’Invitation
” … pour quelques tentes de néo hippies éraflées lors d’une Rave party”
Cela s’est soldé par env. 1’200 morts et env. 200 otages !A mon avis les tentes de néo hippies éraflées n’ont pas subies de graves dommages …
Qui sème le vent récolte la tempête ! Et encore c’est une tempête ciblée par rapport à la densité de la population et de leur implication dans les meurtres assassinats et enlèvements (UNRWA) et leur volonté ”démocratique” d’élire des représentants du hamas (organisation terroriste).
https://www.liberation.fr/checknews/le-hamas-a-t-il-ete-elu-democratiquement-en-palestine-20231022_SBKEH7K26VHCTEZ5ATQD5HYPRI/
https://www.reuters.com/world/middle-east/israeli-intelligence-accuses-190-gaza-un-staff-hamas-islamic-jihad-roles-2024-01-29/
Crèches, écoles, mosquées que des sites ”civils” protégés par des boucliers humains.
https://twitter.com/IDF/status/1734332981647376882
https://www.jpost.com/arab-israeli-conflict/un-prevented-erdan-from-displaying-pro-hitler-posts-by-unrwa-teacher-681064
Trop… c’est décidément « too much ».
Allons donc, tout ce qui touche à la Palestine n’est pas tant victime de biais mais lourd de faits (Fakten) fort indigestes à d’aucuns.
Ainsi, les démentis officiels, après quelques enquêtes « vérifiables à chaque instant » de la presse israélienne, quant aux actes barbares, et paestiniens, au 7 octobre comme après, ne sont guère répercutés, après avoir été surinvestis à l’exemple de la grenouille de la fable voulant se montrer plus grosse que le bœuf.
Zut alors… les faits ne mentent pas ! Cela est d’autant plus alarmant que, la rhétorique aidant, nous pouvons bien noircir, embellir, sublimer ou étouffer des faits, mais point les abolir ou les ré-inventer. À partir de cela, songez-y, il n’est plus question que de volonté bonne… Ou méchante (perverse) : Tout dialogue rompu, sauf à revenir aux fait, ce qui exige de l’humilité d’abord, et de l’esprit de géométrie, et de finesse. Autrement dit, « mission impossible » .
Les falsificateurs de tous horizons, en Occidentie pétulant en proportion inverse de son étrécissement, tout vindicatifs et maudissant qu’ils se « montent » réciproquement, s’accordent au moins sur l’essentiel : La colonie sioniste en Palestine a le droit de se défendre. Certes, si elle pouvait le faire à un contre un, et l’affaire serait réglée depuis longtemps.
Au fil de la saga sableuse (guère enneigée) des rescapés de « camps de la mort » et autres « usine de cadavres » (Hannah Arendt), on ressassera l’exploit —encore faut-il être capable de lire une carte d’état-major, voire superficiellement géographique— de « l’armée la plus morale au monde » à la sauvegarde de « la seule démocratie au Proche-Orient » en 1967… passant pour pertes et profit les quelques quatre-vingt mille simples gens expulsés de leurs foyers “manu militari”… dès 1948. Relisez « Ô Jérusalem » de Dominique Lapierre et Larry Collins. Durant l’occupation britannique, après 1918, les sioniste établis en Palestine firent cause commune avec de farouches Palestiniens point amateurs, du tout, du tout… de friandises chocolatées à la menthe et de gigots de moutons recuits de confitures… pour être aussitôt trahis et discriminés, une fois la cause entendue : De la grande histoire rappelant une petite histoire suisse à propos d’un garde frontière, durant la Deuxième guerre mondiale, assez proche du paternel (comme nous disions, adolescents…) de Mme la Conseillère fédérale Ruth Dreyfus.
La vaillance d’une nation se joue sur son terrain, sa valeur et sa franchise (autonomie et sincérité)… sans droit de veto mystifié, ni armement somptuaire “a gogo”. Et si on venait à violer de tels principes élémentaires, au nom de « nos valeurs », rien d’étonnant à devoir essuyer de bien méchantes surprises.
Pas une nation, pas une « gouvernance » occidentiste ne s’avoue capable de dire les faits tel qu’ils sont ; soit, vérifiables à chaque instant. Certes, une colonie peut bien se défendre… et dans tous les sens du terme. Quant à anéantir des villes, massacrer leurs habitants, détruire leurs hôpitaux, dispensaires, ressources en eau et en gaz et électricité… pour quelques tentes de néo hippies éraflées lors d’une Rave party… pousser au désespoir des centaines de milliers de gosses connaissant à peine encore leurs parents quotidiennement humiliés, exploités, déniés… Non, ce serait oublier…, et « camps de la mort », et « usines de cadavres » (H. A. “bis repetita”), toute chose si évidente que ce serait insulte que de les vérifier à chaque instant.
Ah !… des biais à des faits, il y a « sport et confort » ou non… selon Arthur Rimbaud (Le Bateau ivre) !
« Too much », c’est décidément trop.
Partout où il y a la guerre, on utilise des criminels recyclés comme soldat. Il y a donc une impossibilité de guerres qui pourraient abusivement être qualifiées de propres. Ce qui distingue les belligérants les plus acceptable, ce sont ceux qui dégagent une majorité de soldat qui s’appuient sur ce que sont les références culturelles qui font fi des convictions, qui savent trier entre le bien et le mal, l’ivraie du bon grain et les grands principes moraux qui émanent des textes dit sacrés triés sous l’angle du pragmatisme de l’adage qui veut que tu ne fasse pas à autrui ce que tu ne veux pas que l’on te fasse.
Ce qui demande une énorme qualité, celle de pouvoir réussir à se projeter dans la peau de l’autre. Tu ne tueras point ! Là on se retrouve face à l’impossibilité de faire la guerre alors qu’elle est déclarée par des ennemis qui s’abstiennent de la déclarer pour bénéficier de l’effet de surprise et qui non seulement bafouent ces principes élémentaires, mais sont en plus gonflés par les propagandes mensongères basées sur les raccourcis de la haine. Le pragmatisme c’est la nécessité de pouvoir tuer même lorsque cette action nous déplaît, en tendant vers le minimum de souffrances et le maximum d’égards pour la victime même si c’est l’ennemi.
Et c’est sous cet angle qu’on décode les âmes des imposteurs qui veulent nous embrigader dans leurs folies guerrières. La notion même de terrorisme et d’otages qui vise des civils est incompatible avec les principes développés ci-dessus et donc on peut donner crédit à la légitimité des actions guerrières d’Israël pour sa défense tout comme on peut donner crédit à celles des Russes et de Poutine qui doit bénéficier d’une rare intelligence face aux pervers de l’Ukraine et dont les récits sont aussi remarquables d’égards pour leurs ennemis et très loin de fanfaronnades de ces imposteurs de journalistes de LCI comme avec Darius la honte, tous dévoués aux objectifs des autres pervers que sont les Ukrainiens infiltrés dans toutes l’Europe avec l’appui de sectes de scélérats, soumettant leurs fournisseurs aux chantages et à la corruption.
Je les entends encore ricaner et riant sous cape, ces escrocs médiatiques, totalement dévoyés par la propagande sous ses aspects les moins glorieux, mais la plus mortifères pour l’avenir et la paix. Zelinski juif ? Il me semble plus proche de la bestialité d’un abruti antisémite aux origines rom, qui choisi son matériel militaire en fonction du souvenir des jeux vidéo guerriers de son enfance, et qui envoie au combat ce matériel subventionnés par les contribuables américains et européens au détriment de leurs pauvres, juste pour qu’il puisse négocier la ferraille de leur épaves. Un vrai dingue sous stupéfiants, tout comme ses souteneurs. https://www.youtube.com/watch?v=9nMgG2XkFxo