Le registre central des armes a du plomb dans l’aile

post_thumb_default

 

La commission de politique de sécurité du conseil national refuse un projet visant à enregistrer toutes les armes à feu dans une banque de données centralisée

La Suisse ne devrait pas disposer d'un registre centralisé des armes à feu. La commission compétente du National a finalement changé d'avis et refuse une initiative parlementaire écologiste en ce sens.

Lire aussi: La politique de sécurité: une priorité qui s’impose
La députée verte Marionna Schlatter (ZH) demande que toutes les armes à feu soient enregistrées dans une banque de données centralisée. Selon des estimations, les ménages suisses détiennent quelque 2,3 millions d'armes, ce qui fait de la Suisse l'un des pays occidentaux où la densité d'armes est la plus élevée. Un registre central créerait la transparence et la sécurité nécessaires.

## Changement de loi suffisant

La majorité de la commission de politique de sécurité du National rappelle que la loi sur les armes a été durcie en 2019. La mise en réseau actuelle des registres cantonaux sur les armes est suffisante. Elle a pris sa décision par 16 voix contre 9, indiquent mardi les Services du Parlement. En juin dernier, la commission soutenait de justesse le projet. Depuis, son homologue des Etats l'a largement rejeté.

Lire aussi: Tuerie de Sion: «On n’évitera jamais qu’un cas comme ça survienne», selon le chef de la police valaisanne

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.