Justin Trudeau le savait, mais il l’a fait quand même. Des documents montrent que dès 2019, des hauts fonctionnaires du ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada avaient averti le gouvernement Trudeau qu’une augmentation massive des immigrants aurait un impact très négatif sur le logement et sur les services de santé.Pire, cette forte immigration n’entraînerait pas de hausse de la richesse par habitant. [Voir Cirque parlementaire : la ministre Freeland refuse de donner le PIB/habitant (il baisse) et parle d’autre chose, Étude — L’immigration de masse aurait appauvri les Canadiens (PIB/habitant) et Chute du PIB/habitant du Canada de 4,4 % au 3e trimestre 2023]
Malgré ces avertissements qui relevaient du gros bon sens, le gouvernement Trudeau a décidé d’ouvrir les vannes de l’immigration.
Jamais la population du Canada n’a autant augmenté. Le Canada est devenu le pays occidental qui reçoit, et de loin, le plus d’immigrants.
Plusieurs estiment que le gouvernement Trudeau a même perdu le contrôle de l’immigration. C’est-à-dire que plutôt que de recevoir principalement une immigration ciblée qui contribue au développement de divers secteurs économiques qui manquent de main-d’œuvre, le Canada accepte maintenant de plus en plus d’immigrants qui ne rapporteront pas à la société ce qu’il coûte de les recevoir.
Pressions épouvantables
Cet excès d’immigrants provoque à présent des pressions à la hausse sur les loyers et contribue à engorger les salles d’attente des hôpitaux.
C’est encore cet excès d’immigration qui est responsable d’une partie des problèmes dans les écoles, puisque plusieurs enfants immigrants ne parlent pas français ou anglais, en plus d’avoir subi des traumatismes qui parfois les handicapent sérieusement.
En admettant que l’immigration revienne cette année à des niveaux normaux, il faudrait néanmoins de nombreuses années, sinon des décennies, avant que le logement, la santé et l’éducation retrouvent une situation d’équilibre — et encore, la situation d’avant était loin d’être parfaite.
En d’autres termes, le gouvernement Trudeau a sacrifié le bien-être des Canadiens au profit de celui d’étrangers qui voulaient venir au Canada. C’est très exactement l’inverse du premier devoir d’un gouvernement, qui est de protéger le pays contre l’extérieur.
Effets pervers
Et encore, cette immigration massive aura d’autres effets pervers que nous commençons à peine à entrevoir.Comme dans toutes les sociétés, les immigrants récents sont les premiers touchés par des récessions. Lorsque les temps seront durs, faute de réseaux familiaux, ils auront tendance plus que d’autres groupes à rejoindre des groupes criminels.
Cette immigration massive est en bonne partie responsable de la hausse des sans-abri dans les villes. Or, ces sans-abri s’agglutinent dans certains quartiers, dont ils font fermer les commerces et fuir les habitants.
Par ailleurs, certains immigrants apportent dans leurs valises un certain nombre de valeurs racistes, antidémocratiques et même anti-occidentales. Tant que les niveaux d’immigration demeuraient décents, le nombre de ces immigrants indésirables restait marginal. Cependant, avec l’explosion des seuils d’immigration, il est à craindre que ces immigrants problématiques forment une masse critique qui tôt ou tard trouvera des voix politiques pour les défendre. C’est d’ailleurs un peu ce qui arrive déjà avec diverses associations islamistes.
Bref, pour le dire vulgairement, les politiques migratoires de Trudeau nous ont mises dans la merde [le mot est de l’auteur de cette chronique, pas du carnet], et nous commençons à peine à en ressentir les effets.
Voir aussiLe Québec a ainsi perdu quelque 5 % de tous ses emplois à temps plein en 5 mois (1er décembre 2023)
67 % des Canadiens considèrent que les cibles d’immigration sont trop élevées (novembre 2023)
La hausse de l’immigration alimente la hausse des loyers (novembre 2023)
Baisse du PIB/habitant prévue pour l’Ontario (et sans doute le Québec) (novembre 2023)
Australie : il existe un lien manifeste entre l’accessibilité au logement et le taux de fécondité
Immigration — Forte crise du logement en Australie, comme au Canada (2023)
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