Dans les zones artisanales ou commerciales, de nombreux sans-papiers sont recrutés pour travailler illégalement sur des chantiers ou sur les parkings de grandes enseignes.
Ces travailleurs clandestins permettent à leurs employeurs de bénéficier d’une main d’œuvre au rabais. […]Souvent, ce sont des professionnels du bâtiment qui exploitent cette main d’œuvre bon marché. Sur les images capturées dans le reportage du 20H de TF1 visible en tête de cet article, un artisan vient chercher dans la zone un homme sans-papiers pour le faire travailler sur un chantier. Ce genre de scènes est très courante en Île-de-France. “C’est malheureux parce qu’en fait, on profite d’eux”, déplore une cliente face à notre caméra.
Aujourd’hui, il y aurait en France entre 400.000 et 1 million de travailleurs sans-papiers. En moyenne, ils coûtent deux fois moins cher qu’un salarié déclaré. […]
Face à ces marchés aux clandestins à ciel ouvert, la police n’intervient pas directement. “Nous allons faire un travail de détection, expose ainsi Frédéric Laissy, chef du service communication de la police nationale. Mais aussi, parfois, d’identification et de filature qui va nous permettre de cibler les contrôles, parce qu’évidemment, ce type d’employeurs ne va faire appel à ces sans-papiers qu’une seule fois.” L’emploi d’une personne étrangère, sans autorisation de travail, est passible de cinq ans de prison et jusqu’à 75.000 euros d’amende, si l’employeur est une société.
Extrait de: Source et auteur
Travail au noir, généralisé, ici dans le BTP:
Le particulier peut agir au niveau des devis. Il y a responsabilité des particuliers en quête d’artisans pour leurs travaux (rénovation, autres), particuliers qui (en choisissant les devis les moins chers) se font les principaux responsables, même si indirects, de ce travail au noir (clandestins ou travail dissimulé) généralisé :
– le particulier peut vérifier si l’artisan choisi est enregistré sous une entreprise composée d’un seul salarié (!), entreprise, qui plus est,
– est enregistrée à une adresse “boîte aux lettres” .