Au programme ce soir, commençons avec la situation de plus en plus chaotique autour du conflit israélo-palestinien. Alors que Netanyahou intensifie la riposte de Tsahal sur Gaza, Washington joue une partition dangereuse alors que se profile déjà la course à la Maison Blanche.
Nous poursuivrons ensuite notre bilan européen avec un point sur la Hongrie de Viktor Orban
Et puis nous reviendrons en France où l’association de lutte contre la corruption, Anticor, a subitement perdu son agrément sans aucune justification du Gouvernement.
Extrait de: Source et auteur
Pensez-vous sérieusement que le monde nous pardonnera ça: https://www.aljazeera.com/gallery/2023/12/28/no-safe-place-for-palestinians-in-gaza-as-israel-widens-offensive. Des images restituent bien mieux un désastre que tout propos ! Encore faut-il en connaître les causes précises ! Parmi elles, après une première campagne de bombardements intensifs, aux dernières nouvelles “l’armée la plus morale au monde” aurait essuyé de sérieuses pertes. Ses soldats ne tiennent guère pied dans les combats au sol, des combats au corps à corps pratiquement. Aussi leur Commandement estime bien plus “moral” de retirer les troupes et de pilonner Gaza indistinctement avec des bombes de fort calibre, manifestement.
Non! je crains que nulle part ailleurs sinon dans une Europe vassalisée et «volontairement servile», on excusera la “trêve des confiseurs” —et la période de l’avent, débutant dès le début de l’automne dans les commerce accessibles—… à leurs populations et à leurs directeurs de conscience profondément dégénérés en termes cognitifs, politiques… et démographiques ! Toute raison abandonnée, toute proportion évacuée ou ignominieusement ignorée, nous abandonnerons, certes, aux générations montantes un fardeau pour le moins accablant. Ne pas en convenir, c’est vivre sur une “lune qui serait faite de gruyère”…
Quant à ceux qui prétendraient que la population civile est ôtage d’un groupe terroriste, il conviendrait de leur rappeler que toute formation de résistance est qualifiée de «terroriste», tant qu’elle n’est pas en mesure d’inverser le rapport de force ; que dans tout conflit armé, les populations sont ôtages de la situation. Les populations européennes ne le furent pas moins en 1914… si ce ne furent les civils, leurs soldats partis, de part et d’autre du Rhin, la fleur au fusil (août 14)… songeant festoyer, à Noël, dans la capitale de l’ennemi ! Comme entre 1939 et 1945… n’ayant rien appris de l’épisode précédent et du fanatisme de leurs directeurs de conscience respectifs… et là civils inclus, très inclus !
Enfin, le plus important peut-être, le terrorisme n’est pas une essence, une nature, une espèce mais une méthode de lutte… pour la reconnaissance et la victoire de sa cause (justifiée ou non). Le «terrorisme» ne peut donc être vaincu par les armes, en dépit de la supériorité matérielle et militaire de la partie qui prétend en être la victime… et comme à son corps défendant.
Certes les supporters du plus fort arguent à l’envi de l’horrible désastre du 17 octobre 2023… Mais, s’il s’agit d’obnubiler de semblables «triches», infligées aux Palestiniens depuis bien avant 1948 !… et avec force vigueur et mépris !… perpétuées jusqu’au 17 octobre, en mode «économique», présentable aux occidentalistes errants dans leur âme… c’est partiel, «engagé» d’avance.
Or, nous assistons-là bien assis, repus, gâtés (dans tous les sens du terme) à une terrible «nouvelleté» (d’après Michel de Montaigne).