Pénurie de personnel ?
Vidéo de Thomas Matter, conseiller national UDC zurichois
22.11.23
C’est toujours la même chanson : « Nous avons besoin de la libre circulation et de l’immigration à cause du manque de personnel ». Mais que disent les chiffres ?
En 2022, environ 43 000 personnes sont arrivées en Suisse par le biais du regroupement familial, et 17 000 dans un cadre d’études ou de formation. Parmi les requérants d’asile, 8000 se sont vu octroyer un statut de séjour régulier. A cela, il faut ajouter 5000 entrées non spécifiées et 5000 sans activité lucrative. On décompte donc pour l’année passée environ 78 000 personnes arrivées en Suisse sans travail.
L’immigration nette totale pour 2022 ne tient pas compte des 17 000 nouveaux demandeurs d’asile, qui bien évidemment ne travaillent pas. Bref, ce sont 95 000 personnes sans emploi qui sont arrivées en Suisse l’année passée. Or la présence de ces personnes crée elle-même un besoin de personnel : dans l’éducation, les soins médicaux, les transports publics et privés, le logement, l’administration, la restauration etc…
Les statisticiens de la Confédération annoncent 85 000 immigrés actifs. Mais c’est sans compter que parmi eux, un certain nombre se retrouve sans emploi après leur arrivée. Récemment, pour la première fois, le nombre des bénéficiaires d’allocations chômage étrangers a dépassé celui des bénéficiaires suisses. Notre pays compte 26% d’étrangers, mais ceux-ci représentent plus de 50% des bénéficiaires d’allocations chômage.
J’appelle les responsables politiques et économiques à cesser de parler de manque de personnel. Ou alors, qu’ils admettent que la libre circulation avec l’Union européenne ne règle pas le problème, mais au contraire l’aggrave. Après 20 ans de libre circulation, si vraiment elle était le remède, il y a bien longtemps que la pénurie de personnel aurait disparu !
Traduction-résumé : Caroline
C’ est justement l’ immigration de masse qui provoque une pénurie de main-d’œuvre. Il n’y a qu’a le constater dans le secteur des soins médicaux.A ce rythme, dans deux decennies, les Suisses seront des etrangers dans leur propre pays.
Le peuple aveuglé par l’idéologie dominante ne se rend pas compte de l’impacte de cette migration dans tous les domaines de la société. La Suisse est un aimant pour les miséreux de la terre entière qui profitent allègrement de notre prospérité acquise par le travail .
Je suis bien d’accord avec Thomas Matter, mais pourquoi donc s’accompagne-t-il d’un drapeau de la Suisse faux (le drapeau de la Suisse est carré, pas du tout rectangulaire), qui rend ses propos moins sérieux et moins convaincants…