Après les élections fédérales très réussies, l’UDC se met au travail avec motivation. Le groupe parlementaire fédéral s’est réuni pour la première fois dans sa nouvelle composition vendredi et samedi dernier à Berne. Le président du groupe, Thomas Aeschi, a pu saluer 21 conseillères et conseillers nationaux UDC nouvellement élus.
C’est dans une bonne ambiance et dans le cadre d’échanges animés, notamment avec les deux conseillers fédéraux Guy Parmelin et Albert Rösti, que l’UDC a procédé à la formation du groupe parlementaire. Le parti se réjouit qu’Andreas Gafner (UDF, Berne) et Erich Vontobel (UDF, ZH) ainsi que Lorenzo Quadri (Lega dei Ticiniesi, TI) rejoignent le groupe parlementaire UDC pour cette législature également. Le groupe compte ainsi 65 sièges sur 200 au Conseil national. Le processus de formation du groupe n’est toutefois pas encore tout à fait terminé en raison du deuxième tour des élections au Conseil des Etats à Genève. « Nous serions heureux que la représentation du Mouvement Citoyens Genevois (MCG) rejoigne également notre groupe », a déclaré Thomas Aeschi.
Lors de la séance de deux jours à Berne, le groupe UDC a également déjà défini les points forts de la législature 2023-2027 :
1. Stop au chaos de l’asile : l’UDC exige des contrôles systématiques aux frontières nationales, l’expulsion systématique des étrangers criminels, l’absence de droit d’asile pour les personnes arrivant par un pays tiers sûr, ainsi que la délocalisation des procédures d’asile dans les zones de transit et les pays tiers.
2. Pas de Suisse à 10 millions : depuis juin 2002 (introduction de la libre circulation des personnes au sein de l’UE), 1.5 million d’étrangers ont immigré en Suisse (solde net). Chaque année, ils sont 80’000 de plus. Il y a trop d’étrangers et ils ne sont pas les bons ! Cela entraîne une pénurie de logements, des embouteillages sur les routes, des trains et des bus bondés, une pénurie d’électricité, une stagnation du revenu par habitant, des primes d’assurance maladie toujours plus élevées, des œuvres sociales endettées et une pression toujours plus forte sur le paysage et la nature. L’UDC s’oppose à cette évolution avec l’initiative populaire « Pas de Suisse à 10 millions ! » (initiative pour la durabilité).
3. Pas d’adhésion insidieuse à l’UE : L’UDC combattra de toutes ses forces un traité de soumission comprenant la reprise automatique du droit de l’UE, la soumission à la Cour de justice de l’UE, des sanctions en cas de non-respect des prescriptions de l’UE, des « taxes d’accès au marché » annuelles se chiffrant en milliards, etc.
4. Non aux expérimentations de la gauche avec notre AVS et dans le domaine de la santé : L’initiative « pour une 13e rente AVS » et l’initiative du PS « 10% maximum du revenu pour les primes d’assurance-maladie » représenteraient une charge supplémentaire de plusieurs dizaines de milliards de francs par an pour les contribuables suisses en cas d’acceptation. L’UDC s’oppose fermement à cette politique de redistribution de la gauche qui se fait au détriment de la classe moyenne qui travaille.
5. Oui à la neutralité suisse et à la défense nationale : Avec l’initiative populaire sur la neutralité, la Suisse doit maintenair sa neutralité perpétuelle, armée et globale, au lieu de se livrer à l’OTAN et à la politique de sécurité de l’UE. Parallèlement, les moyens financiers de l’armée doivent être augmentés pour atteindre au moins 1% du PIB, pour garantir la protection de la population et la sécurité de la Suisse.
L’adoption définitive des objectifs de législature 2023-2027 aura lieu lors de la réunion du groupe parlementaire avant la session d’hiver.
Les nouveaux membres élus du groupe UDC. (Manquent sur la photo : Roman Bürgi (SZ), Paolo Pamini (TI), Charles Poncet (GE), Rémy Wyssmann (SO) et Walter Gartmann (SG). Au premier rang, de gauche à droite, les représentants du MCG Roger Golay (nouvellement élu) et Daniel Sormanni (1er vient-ensuite).
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