L’élection du parti Fratelli d’Italia qui avait fait de la lutte à l’immigration clandestine le thème de prédilection de sa campagne n’a pas porté ses fruits : au contraire, on assiste à un véritable raz de marée de clandestins qui débarquent jour après jour, inlassablement.
S’il est vrai que l’actuelle conjoncture internationale favorise un accroissement des migrations, il est tout aussi vrai que Rome ne parvient pas à maîtriser ses frontières. Emblématiques les 5.000 clandestins qui ont débarqué à Lampedusa en moins de 24 heures et dont une bonne partie a été recueillie dans la zone SAR de Malte qui refuse de se charger du problème. L’Italie est prise d’assaut : 112 débarquements ont eu lieu le seul 12 septembre dernier. 112 allées et venues d’embarcations venant décharger des centaines de personnes, sur une terre qui, on l’oublie souvent, est habitée. Le terme d’invasion semble plus que jamais approprié.
À la multiplication des candidatures à l’émigration sur lesquelles l’Italie peut difficilement peser – du moins dans un bref délai -, s’ajoute l’absence de rapatriements qui, dans ce cas relève bien du gouvernement. Mais rien n’est fait et le malaise monte. Les tensions se multiplient sur l’île, l’insécurité dans les villes où sont redistribués les clandestins grimpe, et les nouvelles des prochaines embarcations prêtes à partir arrivent.
Pendant ce temps-là, l’Allemagne fait savoir qu’elle entend bloquer les arrivées des demandeurs d’asiles arrivant via l’Italie car ses capacités sont pleines, et la France annonce, à travers la voix de Gérald Darmanin, des renforts dans la lutte contre l’immigration clandestine à la frontière avec la péninsule, prouvant encore une fois que la “solidarité européenne” est une utopie qui n’existe qu’en conférence de presse. La solution au problème migratoire se trouve dans les pays d’origine et aux confins de l’Europe et non en son sein.
Le blocage naval évoqué en campagne électorale par Giorgia Meloni semble bien loin, et les appels à la patience pour le changement de paradigme en matière de politique migratoire qu’elle entend opérer à Bruxelles s’épuisent devant une réalité toujours plus tragique.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : Capture d’écran Local Team
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Qui peut encore croire que Meloni et les autres sont engagés dans la fin de l’invasion ?
La solution est pourtant simple : saisir tous les navires qui franchissent la frontière des eaux territoriales sans autorisation et les détruire ; comme il est fait avec les trafiquants de drogue .
Pour les braquasses qui tentent de franchir la frontière : les prendre en remorque avec des remorqueurs de haute mer et les reconduire à leur point de départ , une fois sur place et les passagers débarqués , on les coule simplement .
Proposition : confiez moi pour six mois la gestion migratoire et je règle le problème.
Soros et sa mafia, la droite libérale européenne et la gauche victime de son idéologie suicidaire sont sur la même longueur d’onde pour organiser la submersion migratoire de l’Europe