9 septembre 2023
Plus répandue en France qu’on ne le croit, la prostitution des mineurs englobe aujourd’hui de nombreux jeunes qui s’y adonnent… de leur plein gré, par appât du gain. La perception de la prostitution chez cette génération a changé. En cause notamment, selon Christophe Molmy, patron de la brigade de protection des mineurs (BPM) de la PJ de Paris : la banalisation du porno et l’influence de célébrités qui donnent le mauvais exemple.
Depuis des années, associations et institutions estiment que 7000 à 10.000 mineurs se prostitueraient en France, une fourchette cependant approximative et peu documentée. Selon une étude menée par Aziz Essadek, docteur en psychologie, et dévoilée en décembre dernier, ce chiffre devrait être revu à la hausse : on envisagerait le nombre d’enfants livrant leur corps moyennant rémunération à environ 15.000, conclut le document. Mais pour Bérengère Wallaert, présidente de l’association Agir Contre la Prostitution des Enfants et les violences sexuelles (ACPE), le compte n’y est pas encore : « Même si ce chiffre fait froid dans le dos, on peut estimer que plus de 20.000 mineurs sont prostitués en France, et ce n’est qu’un chiffre plancher », confie-t-elle au Parisien.
C’est dans ce contexte d’explosion de la prostitution des jeunes que Christophe Molmy, trente ans de police judiciaire (PJ), aujourd’hui à la tête de la brigade de protection des mineurs (BPM) de la PJ de Paris, a décidé de fonder en 2021 le groupe « prox », spécialisé dans les enquêtes sur le proxénétisme des mineures. Première initiative de cet ordre en France.
D’une quinzaine d’affaires en 2013, son service a été saisi sur 122 cas en 2022, rapporte-t-il dans un entretien au Parisien. Une multiplication par dix alors que son équipe concentre son activité uniquement sur Paris intra-muros et ne planche que sur des dossiers concernant des jeunes victimes âgées de moins de 15 ans.
« La prostitution s’est glamourisée »
Pour le policier, la cause de cette augmentation est à rechercher avant tout dans la banalisation de la pornographie qui favorise, selon lui, une ambiance générale d’« hypersexualisation des relations entre ados » : « La génération actuelle s’y plonge dès 8 ans. À 13/14 ans, quasiment tous les garçons et une grande partie des filles y ont eu accès. Les jeunes se filment souvent pendant les actes sexuels. Le fait d’envoyer des nudes (photos dénudées), c’est devenu un mode de séduction tout à fait banal », constate le patron de la BPM, qui souligne l’apparition de « comportements sadomasos à 14 ou 15 ans » et un passage à l’acte sexuel désormais réalisé autour de 12 ou 13 ans. Et d’en conclure : « Tout cela crée un contexte qui surmultiplie le risque de prostitution. »
Comment expliquer, en revanche, ce niveau de prostitution ? De nombreux jeunes s’y lancent non pas par la contrainte, mais de plein gré. Des célébrités comme Nabilla, qui dément s’être prostituée, ou Zahia sont devenues des icônes chez nombre de jeunes filles s’imaginant que ces femmes ont réussi leur vie : « La prostitution s’est glamourisée », analyse M. Molmy. « Dans ma génération — j’ai plus de 50 ans —, les garçons qui allaient voir les prostituées rasaient les murs. C’était un peu tabou. Maintenant, les gamins ne cachent pas qu’ils vont voir des escorts. »
99% des proxénètes sont des « gamins »
À cela, il faut ensuite ajouter un phénomène d’« ubérisation du sexe » depuis l’arrivée des applications de rencontre, renforcé par la promotion de la prostitution sur les réseaux sociaux : « Les jeunes escorts étalent des billets et des accessoires de marque, pour montrer qu’elles ont gagné beaucoup d’argent, en très peu de temps. Elles aiguisent les appétits de certaines jeunes filles. La prostitution est dédramatisée. L’image de soi est préservée. »
Et qui sont donc ces proxénètes ? « Ce sont à 99 % des gamins. » Si certaines jeunes filles travaillent seule, puisque les réseaux sociaux leur permettent de le faire, les « petits proxénètes » se chargent, eux, de trouver chambres, clients et préservatifs, et d’assurer la sécurité de l’escort. En revanche, encore une fois, aucune contrainte : comme le souligne le patron de la BPM, des jeunes filles forcées à se prostituer, il en existe que très rarement. « Les jeunes proxénètes expliquent qu’ils n’ont pas besoin de forcer ces jeunes filles, car il y en a énormément sur les réseaux sociaux qui n’attendent que ça. »
Lorsqu’elles sont confrontées à la police, la majorité d’entre elles, d’ailleurs, s’insurgent : « Je fais ce que je veux de mon corps », ont-elles tendance à siffler. « Une partie de cette génération va le payer. Elles ne se rendent pas compte de ce qu’elles font. Vous avez des jeunes filles qui font une ou deux passes par semaine ou même par mois, et d’autres qui font jusqu’à 30 clients par jour », déplore le policier.
Quid du profil sociologique ? S’agissant des proxénètes, la plupart sont des garçons de cités connus pour des petits délits. Quant aux jeunes filles, si une partie qui deviennent escorts sont aussi issues de ce milieu, beaucoup d’autres viennent « du fin fond de la France ou des beaux quartiers parisiens ».
Éducation sexuelle à l'école : "On ne va évidemment pas encourager une hypersexualisation chez les jeunes ni susciter une orientation sexuelle" insiste @CarolineDesir dans #matin1 au micro de @tgadisseux et @francoisheureux. pic.twitter.com/4YZv50LfsE
— La Première (@lapremiere) September 7, 2023
https://twitter.com/AlexSofamous/status/1700499924394066029?s=20
Pendant que l’#abaya fait sont show à l’école et les plateaux Tv 👇
Ce qui se passe réellement est cacher ..
Ce n’est plus possible .. comment peut on rester passif à ce qui se passe avec leur programme d éducation sexuelle a l’école ?! 🚨
Qui va arrêter ce massacre sur nos… pic.twitter.com/Tw8sWaNZKL
— AlexNoMatrixé (@AlexSofamous) September 9, 2023
Une enseignante et maman de 4 👧🧒 lance un 🚨 sur #Agenda2030 dans les écoles.
👉« Dans tous les cas, c'est leur projet. Dès 5 ans, éducation sexuelle + identité de genre. C'est les abîmer, leur mettre des idées dans la tête. Des pédopsychiatres alertent. » 💥
*extrait de 6m31 pic.twitter.com/RMtgIbqqqd
— Benoit Martin ⚜ (@benoitm_mtl) September 8, 2023
🚨🚨🚨ÇA SE PASSE EN FRANCE !! DANS NOS ÉCOLES PRIMAIRES !! C’EST ÇA L’ÉDUCATION SEXUELLE VUE PAR MACRON ET SES ACOLYTES 🤬🤬 ON ATTENDS QUOI ?!?! UNISSONS-NOUS ET AGISSONS !! 🚨🚨🚨🚨🚨 pic.twitter.com/4ia0ptpGmv
— LDF BRETAGNE (@LdfBretagne) September 8, 2023
Apprendre aux enfants à avoir des relations sexuelles
L'Organisation Mondiale de la Santé développe actuellement un programme visant à garantir que les jeunes enfants aient des partenaires sexuels. Son document intitulé "Standards pour l'éducation sexuelle en Europe"2 contient les instructions suivantes à l'intention des écoles maternelles et élémentaires:
✔︎ Les enfants de 0 à 4 ans doivent apprendre ce qu'est la masturbation et s'intéresser à leur propre corps et à celui des autres.
✔︎ Les enfants de 4 à 6 ans doivent apprendre la masturbation et être encouragés à exprimer leurs besoins et désirs sexuels.
✔︎ Les enfants de 6 à 9 ans doivent apprendre ce que sont les rapports sexuels, la pornographie en ligne, l'amour secret et l'autostimulation.
✔︎ Les enfants de 9 à 12 an doivent avoir leur première expérience sexuelle et apprendre à utiliser la pornographie en ligne.
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L'OMS demande aux enseignants du monde entier d'enseigner aux enfants de 9 ans comment avoir des rapports sexuels pour la première fois, comment faire l'expérience de la sexualité en utilisant l'internet et les téléphones portables et comment apprendre différentes techniques sexuelles.
Apprendre aux enfants à se masturber
La vidéo suivante fait partie d'un programme scolaire européen qui travaille en étroite collaboration avec l'Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies pour mettre en œuvre leur programme dans les écoles au niveau national. Il s'agit d'un exemple concret de l'application de ces directives, en l'occurrence aux Pays-Bas. La vidéo montre comment de jeunes enfants sont encouragés par des enseignants à se masturber. Cette pratique a été diffusée dans des milliers d'écoles dans le cadre du programme d'éducation sexuelle complète" de l'OMS, dont l'objectif est de faire en sorte que les enfants commencent à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible.
L'éditeur de cette vidéo, la Fondation Rutgers, opère dans 27 pays, est un partenaire étroit de l'OMS et de l'ONU, et est financé par Bill Gates.6
La langue parlée dans la vidéo est le Néerlandais, mais sachez qu'il s'agit d'un exemple réel de l'exécution d'un programme INTERNATIONAL de l'Organisation Mondiale de la Santé et des Nations Unies, ce qui signifie que cette vidéo sera diffusée dans les écoles publiques de tous les pays du monde.
Et vous, qu'en pensez vous ?