Non, Soros n’a pas l’intention de quitter l’Europe

Ndlr: Nous avons consulté les divers spécialistes hongrois de Soros, et aucun d'eux ne croit à son départ, mais plutôt à un désinvestissement financier dans ses divers ONG, médias, "recherches scientifiques", fact checkers, instituts de sondage, ou au Parlement Européen, car tous ces endroits sont déjà infiltrés, corrompus, ses agents travaillent sans son financement, ce sont partout les contribuables qui ont pris le relais.

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Pas de retrait de Soros d’Europe

Alex Soros est le président des Open Society Foundations.

Les informations selon lesquelles les Open Society Foundations (OSF) et Soros «quittent l’Europe» sont trompeuses. Nous ne partons pas. L’Europe reste d’une importance stratégique considérable pour le travail des OSF, qui a débuté dans les années 1980, lorsque mon père a commencé à financer des penseurs indépendants dans sa Hongrie natale, alors satellite soviétique de l’Europe de l’Est communiste. Et aujourd’hui, malgré tous ses défauts, l’Union européenne reste un modèle mondial des valeurs qui façonnent notre travail.

Toutefois, lorsqu’on examine l’état actuel de l’Europe, il est clair que nos fondations doivent changer – comme elles l'ont fait après la chute du mur de Berlin, lorsque nos efforts se sont centrés sur l’adhésion des pays d’Europe centrale et orientale à l’UE ; et comme elles l'ont fait après la crise économique de 2008, lorsque nous avons pour la première fois intensifié notre travail à grande échelle à Bruxelles et en Europe occidentale.

D’une manière générale, nous assistons en Europe à un déplacement vers l’Est. La guerre en Ukraine aura des conséquences incalculables, tandis que la montée en puissance de la Pologne en tant qu’économie leader finira par en faire un contributeur net à l’UE. L’avenir d’un gouvernement responsable et démocratique en Europe se joue désormais non seulement à Paris et à Berlin, mais aussi à Varsovie, Kyiv et Prague.

Ainsi, à mesure que les OSF réorganisent leur façon de travailler à l’échelle mondiale, nous réajustons nos priorités en Europe en conséquence. Oui, cela signifie que nous abandonnerons certains domaines de travail pour nous concentrer sur les défis d'aujourd'hui et ceux que nous affronterons demain. Et oui, nous réduirons également considérablement nos effectifs, en cherchant à garantir que plus d’argent aille là où il est le plus nécessaire.

Mais ce n’est en rien un retrait.

De façon inattendue, un responsable du gouvernement hongrois a eu raison lorsqu'il a exprimé son scepticisme à l'égard de ce que disaient les médias. Il ne s'agit pas ici de niveaux de financement, mais plutôt d'une question de priorités, alors que le financement se concentre de nouveau sur l'est du continent.

Tout d’abord, il ne fait aucun doute que nous continuerons à soutenir notre fondation en Ukraine. Nous sommes fiers que le réseau de groupes de la société civile qu'il a aidé, avec plus de 250 millions de dollars depuis 2014, ait joué un rôle aussi important dans la résilience de Kyiv face à l'horrible guerre d'agression de la Russie.

En outre, nous continuerons à soutenir nos fondations en Moldavie et dans les Balkans occidentaux, maintenant que ces pays œuvrent à leur adhésion à l’UE, ce que mon père a défendu pour la première fois dans le cas des Balkans dans les années 1990. L'adhésion à l'UE est vitale pour garantir l'unité et la stabilité de l'ensemble de la région des Balkans afin de contrer les efforts visant à raviver le conflit en Bosnie et au Kosovo, par exemple, et à donner une ouverture à la Russie. En outre, l’adhésion à l’UE renforcera la sécurité européenne et évitera de créer un vide géopolitique.

Nous maintiendrons également – et augmenterons considérablement – nos efforts pour garantir l'égalité de traitement pour la plus grande minorité ethnique d'Europe, les 12 millions de Roms (qui vivent pour la plupart en Europe de l'Est).

Et nous restons attachés à l'Université d'Europe centrale (CEU), qui a été fermée à Budapest par le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et qui a désormais trouvé un nouveau domicile à Vienne, grâce à la générosité de mon père et des OSF. Au cours des trois dernières décennies, la CEU a fourni une éducation accessible de haute qualité à des milliers de jeunes – et elle continuera à le faire.

Nous n’abandonnerons pas nos alliés qui défendent les droits démocratiques face aux autocrates et aux dictateurs potentiels – ni en Europe ni dans le reste du monde.

Mais nous devons être prêts et capables de réagir à un avenir incertain et dangereux.

En tant que personne qui passe jusqu'à la moitié de son temps à travailler sur le continent américain et qui pense que le candidat républicain sera l'ancien président Donald Trump – ou du moins quelqu'un avec sa politique isolationniste et anti-européenne – je crois qu'une victoire républicaine à la MAGA lors de l'élection présidentielle américaine de l'année prochaine pourrait finalement se révéler pire pour l'UE que pour les États-Unis. Un tel résultat mettrait en péril l'unité européenne et saperait les progrès réalisés sur de nombreux fronts en réponse à la guerre en Ukraine.

Nous adaptons les OSF afin d'être à même de répondre à tous les scénarios qui pourraient émerger, des deux côtés de l’Atlantique.

Comme mon père, je considère l'UE comme un des grands triomphes de l'histoire moderne. Elle a rassemblé des pays qui avait presque détruit la civilisation, pour leur forger un destin commun, et elle a aidé les anciennes républiques de l'Union soviétique et ses satellites séparatistes à progresser vers la démocratie. Mais il reste encore du travail à faire.

Et j'espère vraiment que les OSF, sous leur forme reconfigurée, pourront aider le projet européen à réaliser toutes ses promesses.

source: https://www.politico.eu/article/no-soros-retreat-from-europe/

traduction: Albert Coroz

La nouvelle a fait le tour de nos médias il y a 15 jours:

- La fondation Soros va limiter le financement de l'UE dans le cadre d'une nouvelle stratégie - courriel interne

2 commentaires

  1. Posté par Flanders le

    Soros est le diable, les âmes les plus sombre ne sont pas celles qu’on trouve au fin-fond de l’enfer mais celles qui y sont remontées. Soros en est une d’entre elles. Mais attention actuellement nous sommes comme sur la république de Weimar mais à l’échelle de l’occident je ne sais pas si on se relèvera un jour, mais si c’est le cas pour gens comme Soros et les traîtres ça pourrait être terrible.

  2. Posté par Roland le

    La mafia Soros s’active à déstabiliser l’Europe et à promouvoir le grand remplacement.

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