Et un ex-ministre recasé de plus ! Après Pap Ndiaye (Éducation) nommé ambassadeur auprès du Conseil de l’Europe, où il suit les questions de défense des droits de l’homme, c’est au tour de l’ancien ministre du Logement Olivier Klein, évincé lui aussi lors du remaniement de juillet, de trouver rapidement un point de chute en guise de compensation.
L’ancien maire de Clichy-sous-Bois de 2011 à 2022, qui ne voulait pas reprendre son fauteuil de premier magistrat, doit être nommé, selon nos informations, à la tête de la Délégation interministérielle à la Lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) en Conseil des ministres, ce mercredi.
Contacté, l’ex ministre préfère botter en touche et ne se prononce pas sur cette décision. Mais, en coulisses, ce transfuge du PS a fait campagne pour prendre la direction de délégation interministérielle. Cette instance, placée sous la tutelle de Matignon, a un rôle de « conseil et d’animation auprès des ministères, notamment en matière d’éducation, de police et de justice mais aussi de culture, de politique de la ville, de numérique, d’outre-mer, etc. », selon l’institution.
Un ancien ministre qui devient délégué interministériel, c’est pour le moins peu banal. Jusqu’à présent, ce poste était occupé la plupart du temps par des préfets (Gilles Clavreul, Sophie Élizéon…). Cette nomination vient s’ajouter à la longue liste des anciens membres du gouvernement qui ont atterri, après leur passage dans l’exécutif, sur un poste à responsabilité lié à la sphère publique, à l’instar d’Amélie Montchalin (OCDE), Christophe Castaner (Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc), Muriel Pénicaud (OCDE), etc.
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