La discrimination positive, cette mesure censée faciliter l’intégration des Noirs aux USA a du plomb dans l’aile.
Malgré le wokisme qui fait des ravages dans le monde occidental, aux USA, les juges de la Cour suprême ont décidé que la politique consistant à favoriser les entrées dans les grandes écoles ne devait plus se faire sur la base de la couleur et des origines.
Cet été, un jugement de la Cour Suprême des États-Unis a mis fin à “l’action affirmative” qui permettait à certaines institutions de pratiquer une forme de préférence raciale dans le recrutement.
En France, nous vivons la « discrimination positive » qui permet de réserver à des écoles et lycées des places en fonction des origines. Comme quoi, la discrimination, ce gros mot, quand il s’agit de choisir en fonction des résultats, celui du mérite, des choix de chaque université ou celle d’entreprise est devenu une bonne chose quand il s’agit de… discriminer les Blancs, les Français de souche, y compris s’ils présentent d’excellents dossiers ou ont de bons résultats.
A l’origine cela pouvait paraître venir d’un bon sentiment aux USA. Elle concernait l’emploi et consistait simplement en une incitation à l’embauche des Noirs dans les années 50/60.
L’idée aux USA était qu’en dépit de textes de lois garantissant l’égalité, les Noirs étaient victimes de conditions sociales plus difficiles, et d’un « racisme systémique » qui constituaient un double handicap à leur réussite professionnelle et sociale. Pourquoi pas. On sait que les USA n’ont jamais été un modèle d’égalité depuis que les colons se sont installés et ont massacré les Amérindiens, voire pendaient leurs esclaves désobéissants.
Ils ont fait forts ces USA, puisque les notes des Noirs américains étaient surévaluées, celles des Blancs normalisés et celles des Asiatiques fortement sous-évaluées.
À ce stade, il est bon de rappeler que la France n’a jamais eu d’esclaves sur son territoire métropolitain. Un édit royal interdisait l’esclavage en France. Le racisme était inconnu dans les terroirs, sauf si on considère qu’un paysan du Perche, dans le Paris du XIXe siècle, pouvait s’accrocher de temps en temps avec un bougnat auvergnat, un Breton, ou un Vendéen.
Bref, notre histoire est à cent lieues de cette histoire américaine, et la “discrimination positive” est en fait un système inégalitaire. Il nuit à l’égalité des chances et participe probablement à la baisse générale des niveaux scolaires.
En baissant le niveau des connaissances de base, celui des résultats, en interdisant les notes, en condamnant le mérite, les fêtes de reconnaissance de fin d’année avec les félicitations dans les préaux des écoles, la salle des fêtes avec les parents, la gauche dite égalitaire et la droite poussive, et imbécile ont produit des générations d’incultes. Au début, avec les matières comme l’Histoire-Géographie, et aujourd’hui, avec des mômes qui obtiennent un BAC et sont incapables d’écrire un texte sans faire une tonne de fautes et rencontrent d’immenses difficultés pour compter, voire rendre la monnaie. Un enfant de 12 ans en 1960 pourrait avoir le BAC facilement.
L’idée américaine était bien de mettre fin à une forme de discrimination, pas d’en imposer une autre de manière compensatoire. C’était sans compter avec les gauchistes en tous genres, y compris aux USA. D’une possible bonne idée, ils en font un enfer.
« L’action affirmative » va rapidement prendre la forme de places réservées à certaines communautés. Exactement l’inverse de l’intention officielle, nous explique Gérald Olivier sur son blog France-Amérique (SOURCE).
Nous avons eu des américanophiles décérébrés qui furent subjugués par ce système si loin de Victor Duruy, Jules Ferry et même Jean Jaurès qui lui, venu de la terre, aura bénéficié de cette école basée sur le mérite.
Aujourd’hui, nous avons, et à tous les niveaux, que ce soient des professeurs des écoles incapables d’assumer leur rôle de transmetteurs de connaissances, des universitaires comme Sandrine Rousseau, jusqu’aux sphères de la grande administration et surtout au niveau du personnel politique, les preuves flagrantes de l’abaissement des niveaux de connaissances.
Il suffit d’écouter certains de nos ministres, certains journalistes, lire certains journaux, d’écouter certaines radios et d’entendre certaines expertises pour comprendre que, finalement, les Français subissent des décisions venues de fumistes.
La « discrimination positive » en France, aura permis à des fils d’immigrés d’obtenir des postes haut placés, au détriment des Français de souche, et de briller aux yeux de leurs parents immigrés qui, le plus souvent, avaient et ont encore plus de bon sens et d’intelligence que leur progéniture gonflée d’orgueil comme la grenouille de la fable.
On remarquera, au passage, que cela ne concerne uniquement que le Français lambda, car parmi les « élites », les « artistes », leurs enfants ne sont pas, eux, discriminés et ont des places réservées.
Gérard Brazon
Extrait de: Source et auteur
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