La théorie du genre est une idéologie : la RTS vante ses mérites, les médias hongrois avisent de ses dangers

Albert Coroz: Gilles Marchand, directeur de la RTS, a vigoureusement démenti, dans un "débat" de l'émission Forum du 11 août, que la SSR ait une orientation politique marquée à gauche; il prétendait même face à Céline Amaudruz que les émissions sont équilibrées.

Pourtant, nous défions le directeur du mastodonte de nous présenter une seule journée, ou même demi-journée, qui ne soit pas imbibée gravement de l'idéologie gaucho-progressiste.

Même dans les émissions qui semblent les plus anodines, l'idéologie s'infiltre d'une manière souvent sournoise, car les apparatchiks de la RTS eux-mêmes en sont si gravement imprégnés que pratiquement toutes les diffusions deviennent faisandées. Cette dictature de la pensée unique, financée obligatoirement par les citoyens. est en train de détruire la Suisse.

La RTS base beaucoup de ses émissions sur cinq axes principaux:

-La promotion de l'immigration, la libre circulation, et son corollaire, la diabolisation de ceux qui s'y opposent, estampillés d'extrême droite

-Le catastrophisme climatique et la promotion des Verts

-La promotion des minorités, et des lobbies de ces minorités, y compris les gaucho-féministes.

-La promotion du parti Démocrate US, et d'une manière générale de tous les partis qui s'opposent aux identitaires, excepté les identitairement corrects: les Noirs, musulmans, etc.

-La promotion des idéologies hostiles à notre civilisation.

 

Nous illustrons nos propos par un exemple très banal: le témoignage d'une femme alcoolique, Louise, qui s'est prise en main, est devenue sobre, sujet en principe utile, hors propagande de gauche. Mais le choix de la personne interviewée, comme ici, n'est jamais anodin, et l'émission dérape d'une manière très prévisible, à partir de la 42e minute.

Louise explique donc que son fils, arrivé à l'âge de 12 ans, n'allait pas bien. Ni ses parents, ni lui-même ne comprenaient pourquoi, jusqu'à ce qu'il ait pu mettre un mot sur son mal.
Louise est si bien drillée qu'elle dit: "Mon fils" allait mal à 12 ans, alors qu'elle était simplement une adolescente de 12 ans.

Et là, l'auditeur entrevoit déjà vers quoi la RTS veut en réalité l'amener.
Mais bien sûr! Le "fils de Louise", était né dans le mauvais corps, mais pas question de dire qu'il était une fille: "...il n'était pas la personne qu'il croyait être, il était un garçon né dans un corps de fille".

Louise: "Notre enfant a continué à se faire du mal"... Et bien entendu, dès que le besoin de se faire du mal est délégué au corps médical, le problème de son "fils" sera résolu. Alors que la sobriété est la fin de l'autodestruction, la médicalisation et la chirurgie du genre sont la destruction irréversible d'un corps sain.

Louise explique que c'est la sobriété qui lui a permis d'accueillir le changement. Deux transitions parallèles, un immense changement de vie que personne n'avait vu venir. Un parallèle qu'elle n'avait même jamais réalisé avant cette interview. Mettre les mots sur son mal-être, "je suis trans", c'est comme dire "je suis un alcoolique".
Le vrai moi couvert par l'alcool, le vrai genre de "son fils" couvert par le mauvais corps. Maintenant, grâce aux transitions respectives, les deux vont de mieux en mieux. Plus la transition du fils avance, mieux il se sent, plus Louise est sobre, mieux elle va. Le monde des merveilles, un exemple pour nous tous!

Lien vers l'émission: https://www.rts.ch/audio-podcast/2023/audio/louise-26159777.html

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Nous vous présentons ci-dessous une traduction venant d'un journal hongrois, pays qui interdit toute propagande LGBT aux mineurs et prévient la population des dangers de cette mode.
Voilà, Monsieur Gilles Marchand, ce genre de point de vue manque sidéralement dans vos émissions "équilibrées" à Gauche toute.

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La théorie du genre sert et entend soutenir les objectifs de transformation sociale et politique d'une minorité violente et militante.

26 juin 2023- Auteur invité: Tamás Tényi

Les débats entourant la théorie du genre du passé, et les phénomènes cliniques et politiques préoccupants actuels, obligent à résumer clairement et brièvement les tenants et aboutissants de la théorie des genres sociaux, ou théorie du genre.

La théorie du genre est une idéologie incohérente, déroutante et nuisible aux points de vue anthropologique, philosophique et de la psychiatrie clinique.

Ses racines remontent à la quatrième vague du féminisme, et elle tente de mettre en œuvre le principe ultime et absurde de l'égalité. Comme exemple de confusion théorique, on peut relever que si dans le cas de l'orientation sexuelle, c'est-à-dire de l'homosexualité, la théorie du genre pose de façon extrémiste une causalité exclusivement biologique, dans la cas du transgenrisme, elle soutient de  façon tout aussi erronée une vision extrémiste et exclusivement socioconstructiviste. Autrement dit, selon cette théorie, l'homosexualité résulte uniquement de facteurs biologiques et génétiques, tandis que dans le cas des transgenres, chacun a une identité qu'il pense, sent et dit être la sienne. Les deux affirmations sont fausses, et des rayons entiers de littérature les réfutent ; c'est l'interaction de facteurs biologiques et psychologiques qui est à l'origine des variétés de l'orientation sexuelle et des déformations pathologiques de la sexualité,

Derrière les erreurs et les contradictions de la théorie du genre se trouvent non seulement un manque d'exigence théorique et professionnelle, mais aussi des objectifs concrets liés au plaidoyer politique de la minorité LGBTQ+ que l'on peut identifier avec précision. Par son intégration dans les "mouvements woke" (BLM, MeToo), la théorie du genre sert et entend soutenir les objectifs de transformation sociale et politique d'une minorité violente et militante.

D'un point de vue clinique, il importe de souligner que le fait que le nombre de personnes sollicitant une chirurgie de changement de sexe se soit multiplié par vingt entre 1980 et 2015 indique clairement une sorte d'épidémie psychologique. C'est ce qu'indiquent plusieurs études qui ont montré précisément que si l'identité transgenre, c'est-à-dire la dysphorie de genre, le trouble de l'identité de genre se développe dans la majorité des cas dans la petite enfance ou autour de la puberté, des recherches récentes ont identifié un grand nombre d'adolescents âgés de 15 ou 16 ans qui ont commencé à se sentir transgenres presque du jour au lendemain.

Selon les recherches, ces personnes ne sont pas réellement des personnes dysphoriques de genre, mais derrière le phénomène se cachent d'autres maladies psychiatriques, un contexte familial dysfonctionnel, des relations conflictuelles avec les parents, une dépendance à Internet et une quasi-"infection" par les contenus transgenres en ligne. Ce phénomène a été récemment appelé ROGD dans la littérature (pour "rapid-onset gender dysphoria", ou dysphorie de genre à déclenchement rapide), et il est important d'attirer l'attention sur le fait que les cliniciens et les éditeurs de revues qui ont publié cette importante recherche ont été attaqués ces dernières années par les propagandistes du lobby LGBTQ+ et certains acteurs de la vie publique scientifique.

Parmi les idéologues violents de la théorie du genre se trouve Judith Butler, célèbre depuis longtemps pour son jargon postmoderne nébuleux, et dans un de ses travaux récents - si nous le lisons correctement - elle prend essentiellement position en faveur de la censure et de l'interdiction des voix critiques de la théorie du genre. Il est regrettable que cette pratique ait fait récemment son apparition chez une des revues scientifiques de notre pays, Psychiatria Hungarica, lorsqu'un article scientifique abordant de manière critique la théorie du genre a été soumis à une censure inacceptable. Il est important d'attirer l'attention du grand public sur les processus dangereux et nocifs présentés ci-dessus, et de souligner encore et encore les orientations que nous avons résumées dans notre titre.

source:https://mandiner-hu./hirek/2023/06/gender-es-cenzura-a-pszichiater-szemevel

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Contrairement à ce que certains affirment, on continue de pratiquer la chirurgie de changement de sexe sur des mineurs en Occident

En Amérique, les organisations de défense des personnes trans s'efforcent aussi d'abaisser toujours plus la limite d'âge pour la chirurgie, et des exemples de chirurgies pratiquées sur des mineurs ont été constatés.

17 avril 2023 - Le Parlement du Texas se prépare à interdire les bloqueurs de puberté et l'hormonothérapie pour les mineurs. Il tient également des auditions sur le projet de loi. À ce propos, le City Journal rapporte comment les interventions médicales « gender-affirming » (qui affirment le genre perçu par opposition au sexe biologique) se passent pour les enfants atteints de trouble de l'identité de genre en Amérique. Voici ce que le journal écrit:

Le docteur Cody Miller Pyke a témoigné devant le Sénat du Texas que « les enfants de moins de 18 ans ne peuvent pas être opérés dans ce pays. Il n'y en a pas le moindre cas. Louis Apel, le responsable local de l'American Pediatric Association, et l'endocrinologue Jessica Zwiener ont partagé la même opinion : "Personne ne touche aux organes génitaux des enfants. Aucune intervention chirurgicale n'est pratiquée sur des mineurs."

Mais ils ont tous tort (tout comme Lakmusz.hu au début de 2022). Dans la huitième édition de son guide, la World Professional Association for Transgender Health (WPATH), une organisation de défense des droits réputée être experte en la matière, considère aussi bien l'ablation mammaire que la réaffectation génitale comme des opérations standard pour les mineurs présentant un trouble de l'identité de genre. En octobre 2022, une enquête de Reuters a révélé qu'aux États-Unis, entre 2019 et 2021, 56 adolescents âgés de 13 à 17 ans atteints de dysphorie de genre ont subi des greffes génitales, telles qu'une vaginoplastie - c'est-à-dire qu'ils ont transformé leurs organes génitaux masculins en une apparence de vagin. Et ce ne sont que les cas couverts par l'assurance maladie.

Une étude de 2017 a révélé que "l'âge n'est qu'un chiffre" pour les chirurgiens affiliés à WPATH, et qu'un nombre croissant d'enfants se présentent pour une vaginoplastie. Le ministère de la Santé (Department of Health and Human Services) de l'administration Biden écrit également dans un document officiel (Gender Affirming Care and Young People) que les doubles mastectomies et les greffes génitales sont "des opérations utilisées typiquement à l'âge adulte et occasionnellement à l'adolescence".

Si quelqu'un devait considérer les chiffres fournis par le City Journal comme négligeables: le nombre de mineurs ayant subi une telle intervention entre 2019 et 2021 est supérieur au nombre annuel des victimes de fusillades scolaires.

En septembre 2022, The Telegraph a dénoncé l'organisation britannique de jeunes trans Mermaids, qui existe depuis 1995, dans un rapport d'enquête, l'accusant d'avoir pratiqué une mastectomie sur des filles mineures sans le consentement parental. Un membre du personnel du journal s'est fait passer pour une jeune fille de 14 ans (Kai) et a commencé à échanger des lettres avec les Mermaids. Selon le Telegraph, Mermaids n'a pas voulu enquêter sur la situation psychologique de «Kai» et ne lui a pas demandé d'obtenir le consentement parental; "Kai" avait écrit à l'organisation que ses parents étaient hostiles à son identité "trans".

Le City Journal attire l'attention sur le fait que le nombre des personnes subissant une ablation mammaire en Amérique est en forte augmentation, puisqu'il a été multiplié par 13 entre 2013 et 2020 (avec une hausse de 50 à 100 % par année entre 2016 et 2019). Le nombre estimé d'adolescentes américaines ayant subi une mastectomie est d'environ un demi-millier. Selon les données publiées par des chercheurs en questions de genre, l'opération est parfois pratiquée même à l'âge de 12 ans. Laura Kuper, une des auteurs du guide WPATH, va jusqu'à soutenir que dans le cas des filles noires, l'ablation des seins devrait être autorisée dès l'âge de 10-11 ans. 

Il faut savoir qu'il n'est pas vrai que "l'identité trans" soit innée, et il n'est surtout pas vrai qu'elle soit stable déjà dans l'enfance. Selon les recherches, la grande majorité des enfants atteints d'un trouble de l'identité de genre le dépassent spontanément au moment où ils atteignent la puberté et acceptent leur véritable sexe (biologique) sans aucun problème. Autrement dit, à proprement parler, il n'existe pas d'enfant transgenre.

Il n'est pas vrai non plus que le taux de suicide soit plus élevé chez les enfants "trans", et qu'il y ait risque de suicide s'ils ne reçoivent pas de "confirmation" (que leur "vrai" sexe est à l'opposé de leur sexe biologique). Le City Journal rapporte qu'au Royaume-Uni, entre 2010 et 2020, parmi les enfants référés aux gender clinics, le taux de suicide chez ceux qui n'avaient pas reçu de traitement était le même que chez ceux qui avaient reçu un traitement. Une étude suédoise de 2011 a révélé que trente ans après la chirurgie de changement de sexe, les personnes transgenres avaient encore un taux de suicide 19 fois plus élevé que la population générale. Selon les recherches, le traitement hormonal n'abaisse pas non plus le risque de suicide chez les personnes transgenres.

En Occident, en particulier en Amérique et dans les écoles américaines, il est courant que la première transition sociale se produise déjà à l'âge de quatre ans, lorsqu'un enfant présentant un trouble de l'identité de genre est traité comme ayant le sexe opposé à son sexe biologique. Vient ensuite la transition juridique, c'est-à-dire que l'enfant reçoit de nouveaux documents d'identité. Les inhibiteurs de puberté interviennent (par définition) avant la puberté, ce qui peut avoir des effets secondaires graves (ostéoporose, etc.), puis vient le traitement hormonal, et enfin, après 18 ans, la chirurgie dite de changement de sexe. Même si le protocole néerlandais, accepté dans la profession, ne recommandait pas la transition sociale avant l'adolescence, une pratique beaucoup plus libérale s'est imposée en Amérique, alors même que même le protocole néerlandais s'est entretemps révélé trop permissif.

L'essence de la chirurgie de changement de sexe est la réattribution des organes génitaux. Donc, puisque cela a déjà été inclus dans le projet de loi des organisations de défense des mineurs en Amérique, et que l'ablation des seins et la réattribution génitale sont également pratiquées sur des mineurs, nous pouvons effectivement dire que des opérations chirurgicales de changement de sexe sont pratiquées sur des mineurs (même si cela est impossible à proprement parler, puisque l'intervention ne crée qu'en apparence une personne du sexe opposé; on pourrait parler en réalité de mutilation, donc de filles masculinisées et de garçons féminisés).

Par conséquent, l'affirmation selon laquelle on n'effectue pas de chirurgie médicale de changement de sexe sur les mineurs en Occident est fausse, puisque l'ablation mammaire et la greffe génitale - en particulier après le blocage de la puberté et le traitement hormonal - peuvent être considérées comme l'essence même du changement médical de sexe.

Quoi qu'il en soit, que l'on emploie le terme de chirurgie de changement de sexe ou un autre, il reste qu'en Amérique, des mineurs sont soumis à des interventions médicales sévères dans le cadre du changement de sexe - et les résultats de ces interventions sont irréversibles, c'est-à-dire que la personne qui a subi une telle procédure ne peut plus revenir en arrière, même si elle le regrette. Or il y a de plus en plus de transgenres qui se repentent (detransitioners).

De plus, selon une enquête non exhaustive de Parents Defending Education, plus de 9 000 écoles aux États-Unis refusent actuellement de divulguer aux parents les informations relatives à l'identité de genre et à l'orientation sexuelle de leurs enfants; et plus de 5,1 millions d'enfants fréquentent ces 9 000 écoles.

https://twitter.com/PRDuPlessis/status/1690389013394272258?s=20

 

2 commentaires

  1. Posté par CiGîtLaSuisse le

    La RTS ne milite pas à gauche. Elle milite à l’extrême-gauche. La RTS est le cancer de la Suisse. Et la Suisse est en phase terminale.

  2. Posté par antoine le

    ”Et ce ne sont que les cas couverts par l’assurance maladie”
    Donc changer de sexe est une ”maladie” !
    Merci à toutes ces personnes de faire des opérations coûteuses pour faire d’autant plus augmenter les primes d’assurance maladie !!
    Une série de séances chez un psychiatre serait peut-être la meilleure solution. En cas de doute, le retour au sexe d’origine se fait sans aucun problème …

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