Valeurs actuelles. Comment réagissez-vous à la décision du tribunal administratif de Toulon de suspendre votre arrêté visant à interdire le port du burkini sur les plages de Fréjus ?
David Rachline. Cette décision est une véritable surprise à plusieurs égards. Elle contrevient à la possibilité pour un maire élu démocratiquement de prendre les mesures appropriées pour protéger sa population. Or, le maire est la personnalité politique en qui les citoyens ont le plus confiance. Au regard de ce type de décision, il n’est malheureusement pas étonnant que les citoyens soient choqués. Il n’est pas étonnant non plus que la crise de confiance que subit notre système démocratique s’accroisse.Sur le fond, ce jugement est tout bonnement une porte ouverte supplémentaire au trouble à l’ordre public et aux dérives communautaristes qui ne cessent de progresser sur l’ensemble du territoire national. C’est une plongée yeux fermés vers le séparatisme et cela va à l’encontre de notre modèle républicain.
Avec tous les maux que subit la France, la progression constante des incivilités, des délits, des crimes, des attentats islamistes, avec l’ensauvagement de notre pays que nous observons tous quotidiennement, nous aurions besoin de nous rassembler autour de valeurs communes, nous aurions besoin de concorde nationale. Le tribunal, lui, enfonce un clou dans une plaie béante. C’est effarant.
La Ligue des droits de l’Homme est à l’origine de la plainte contre votre arrêté. La LDH a récemment été ciblée par Elisabeth Borne et Gérald Darmanin, qui se sont interrogés sur les subventions publiques accordées à l’association. Faut-il en finir avec le financement de la LDH ?
Qu’ils cessent de s’interroger, qu’ils cessent de tergiverser et qu’ils agissent en supprimant immédiatement tout financement public. L’argent du contribuable ne doit en aucun cas servir à subvenir aux besoins d’une officine obscure, communautariste, qui lutte bec et ongles contre l’intérêt de la France et des Français. Vouloir défendre le burkini, c’est vouloir défendre une idéologie qui asservit la femme à une règle qui explique que, sans vêtements amples couvrant le corps et la tête, la femme est considérée comme perdue, irrespectueuse et indigne. C’est l’exact opposé de ce qu’est la France dans son histoire, dans son aura et dans les valeurs universelles qu’elle porte. L’argent public, donc l’argent des Français, ne doit pas être détourné pour ce type d’idéologie mortifère.Un maire ne peut rien si des clandestins viennent imposer leurs us et coutumes, par le nombre. Un maire ne peut rien si l’État souhaite lui imposer un quota de clandestins dans sa ville.
La mairie de Mandelieu-la-Napoule a subi un sort similaire le mois dernier. Les maires ont-ils encore le pouvoir et la liberté de lutter contre le communautarisme islamique ?
Je tiens à rappeler d’abord une notion de bon sens : normalement, la lutte contre le communautarisme islamiste devrait être une lutte nationale, avec un plan et des moyens mis en œuvre par l’État. Si les maires tentent par leurs propres moyens de lutter contre cette idéologie, c’est bien parce que l’État ne fait rien.Le communautarisme islamiste progresse sur deux jambes : la lâcheté de l’État et l’immigration.
Sur le plan communal, les dernières compétences légales laissées aux maires nous permettent d’agir par le biais de la police municipale lorsqu’il y a un trouble à l’ordre public avéré. Nous avons aussi la possibilité de refuser certaines demandes formulées, comme par exemple l’ouverture des piscines municipales à des horaires différenciés pour les hommes et les femmes, ou encore le menu halal dans les cantines scolaires. Cependant, quand l’État ne nous entrave pas, il ne nous aide pas non plus. Les maires n’ont pas d’informations concernant les personnes fichées S sur leur commune, nous n’avons évidemment pas non plus de pouvoir de justice et ne pouvons que constater, comme l’ensemble des Français, le laxisme total qui règne dans ce domaine.
Le communautarisme islamiste progresse sur deux jambes. La lâcheté de l’État d’abord, lui-même soumis au diktat de l’Union européenne, déconnectée de toute réalité et au projet allant à l’encontre de la volonté des peuples des Nations européennes. Et l’immigration ensuite. Le mouvement politique auquel j’appartiens alerte depuis de nombreuses années sur le sujet et sur les conséquences de l’immigration sur nos vies. Et la réalité du quotidien nous donne horriblement raison.
Face à cette situation, seul le pouvoir de l’État pourrait rétablir l’ordre républicain. Mais encore faut-il de la volonté. Un maire ne peut rien contre l’arrivée de centaines de milliers de clandestins qui entrent illégalement sur le territoire chaque année. Un maire ne peut rien si ces clandestins viennent imposer leurs us et coutumes, par le nombre. Un maire ne peut rien si l’État souhaite lui imposer un quota de clandestins dans sa ville. Enfin, un maire ne peut rien si le Président de la République souhaite lui imposer « une répartition des difficultés », comme l’a annoncé Emmanuel Macron le 24 juillet dernier.
Que répondez-vous à ceux qui défendent le port du Burkini sous prétexte qu’il ne serait « qu’un vêtement »? Que représente-t-il selon vous ?
Le burkini est le symbole de l’asservissement de la femme. Lorsque les talibans ont repris le pouvoir en Afghanistan, l’une des toutes premières mesures prises fut d’obliger les femmes à porter le voile intégral dans l’espace public. Je souhaite, comme la majorité des Français, que la France ne devienne jamais l’Afghanistan, et je souhaite plus globalement que cesse partout dans le monde toute forme de répression à l’égard des femmes.Par le levier de la justice ensuite, il est nécessaire d’arrêter et d’enfermer les prêcheurs de haine et de renvoyer dans leur pays les étrangers prédicateurs d’islamisme.
Depuis votre arrivée à la mairie de Fréjus en 2014, constatez-vous une évolution dans les pratiques communautaires islamiques ? La menace est-elle assez prise au sérieux par les responsables politiques ?
Je note qu’un certain nombre de Français de confession musulmane pratiquent leur religion de façon sereine, épanouie, sans poser aucun problème de quelque nature que ce soit. Je pense par exemple aux harkis comme à bien d’autres personnes. Cependant, il y a aussi un certain nombre de personnes qui agissent en toute impunité pour assombrir les esprits et les cœurs et qui profitent de chaque recul de l’État pour essayer d’imposer une idéologie communautariste, qui sort du cadre républicain.La menace n’est évidemment pas suffisamment prise au sérieux par ceux qui gouvernent, et pourtant ce n’est pas faute d’alerter, comme le font par exemple nos députés RN à l’Assemblée nationale. Mais malheureusement, nous trouvons porte close. De temps à autre, un fait du quotidien, un attentat, des émeutes ou d’autres exactions, viennent rappeler la nature du réel à ceux qui nous dirigent. Mais ils n’y répondent que par des effets d’annonce sans jamais poser d’actes.
Au-delà de la question du Burkini, comment lutter concrètement contre l’entrisme religieux?
Plusieurs chantiers sont à mettre en œuvre afin de lutter efficacement contre ce fléau. Nous devons d’abord mettre fin immédiatement à l’immigration massive et incontrôlée. Par le levier de la justice ensuite, il est nécessaire d’arrêter et d’enfermer les prêcheurs de haine et de renvoyer dans leur pays les étrangers prédicateurs d’islamisme.Enfin, nous devons renouer avec les principes républicains d’assimilation et de patriotisme. Ces deux piliers fondamentaux permettraient de recréer de la concorde entre tous les Français, de les rapprocher et de les rassembler dans une unité nationale.
Extrait de: Source et auteur
”Le communautarisme islamiste progresse sur deux jambes : la lâcheté de l’État et l’immigration”
Que fait M. Micron ? Rien, il .se réjouit du ”vivre ensemble” alors qu’il se prélasse dans sa tour d’ivoire !!
L’immigration clandestine bat son plein. Aucune volonté de M. Micron pour arrêter la traite d’êtres humains, donc complicité de l’État !!
Il y en a MARRE !