Selon Éric Zemmour, « en France, comme dans toute l’Europe, tous nos problèmes sont aggravés par l’immigration, école, logement, chômage, déficits sociaux, ordre public, prisons (…) et tous nos problèmes aggravés par l’immigration sont aggravés par l’islam. C’est la double peine ». Qu’en est-il en Allemagne ?

Les chiffres de l’immigration explosent, l’Allemagne fait face à une nouvelle crise migratoire.

« Mama Merkel, la “mère de compassion” des réfugiés syriens » !

En 2015, la chancelière allemande Merkel déclare fièrement que les réfugiés sont les bienvenus et que l’Allemagne qui est un pays d’immigration saura « bien sûr relever ce défi ». Les paroles encourageantes de la chancelière font rapidement le tour du monde… tous veulent aller en Allemagne où ils seront en sécurité et surtout les bienvenus. Partout dans les zones de crise, au Proche-Orient et en Europe, les réfugiés brandissent des photos de la chancelière allemande et n’hésitent pas à utiliser l’expression « Mama Merkel » pour la remercier. Près de 20 000 réfugiés sont arrivés à Munich début septembre 2015. Partout, ils étaient les bienvenus. Les entreprises réclamaient de la main-d’œuvre qualifiée à bon marché.

Visite au Mali : François Hollande accueilli en héros !

C’est un peu comme pour François Hollande lorsqu’il a décidé d’engager l’armée au Mali. Lors de sa première visite, il a reçu un accueil triomphal. À Tombouctou comme à Bamako, le président français a été ovationné et qualifié de libérateur : « François Hollande est notre sauveur ; merci la France ». Des femmes portaient sur leur boubou la photo de François Hollande. … Mais tout cela n’a duré qu’un temps et les Français ont dû quitter le Mali sous les insultes de la population. Ils ont été remplacés par les Russes. La même histoire se déroule actuellement au Niger.

L’Allemagne commence à avoir les mêmes problèmes qu’en France ! Les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets.

« Je sais que nous, les Allemands, ne pouvons pas aller durablement bien si d’autres nations européennes vont beaucoup plus mal ». (Helmut Schmidt [1])

Aujourd’hui, comme en France, la migration de masse pousse le pays à ses limites. Tous les domaines sont touchés : les logements se font rares, les écoles sont surchargées, la police lance des alertes à la criminalité. Le nombre de migrants n’a pas baissé en 2023, bien au contraire ­! Avec sa politique d’accueil des réfugiés, Angela Merkel a complètement échoué. L’Allemagne se réveille avec la gueule de bois.
La généreuse politique d’accueil des réfugiés voulue par madame Merkel n’a été qu’un beau mirage et a apporté de nombreux problèmes. Sa promesse que « l’Allemagne restera l’Allemagne, avec tout ce qu’elle a de plus cher à nos yeux » n’a malheureusement pas été tenue et beaucoup constatent maintenant que l’Allemagne n’est plus l’Allemagne ! C’est la conséquence d’une politique d’intégration ratée comme en France. L’intégration des migrants ne se déroule pas de manière satisfaisante. Ainsi, près de la moitié des personnes d’origine turque sont nées en Allemagne, mais c’est aussi le groupe de population qui rencontre le plus de problèmes d’intégration… qu’en sera-t-il des Syriens et de tous les migrants musulmans ? En revanche, les étrangers originaires de l’UE, des pays de l’Est et de l’Asie sont bien intégrés. Une personne sur cinq vivant en Allemagne a des origines étrangères et en 2022, 41,6 % de tous les enfants de moins de cinq ans étaient issus de l’immigration.

Les chiffres de l’immigration explosent !

Qu’il s’agisse du nombre de demandeurs d’asile, d’immigrés clandestins appréhendés en Allemagne ou de réfugiés arrivés par bateau en Italie, toutes les statistiques montrent que les chiffres explosent depuis le début de l’année ! Cette situation a de graves conséquences dans les villes : qu’il s’agisse de logements, de crèches ou de financement. Les régions (Länder) et les communes sont depuis des mois à la limite de leurs capacités d’accueil, car en plus, les réfugiés de guerre Ukrainiens sont toujours là.
Les derniers chiffres montrent à quel point la situation est désastreuse en Allemagne également. Les experts tirent la sonnette d’alarme car l’Allemagne n’arrive plus à maîtriser la crise. Les politiques qui ferment les yeux ne font qu’attiser le problème.
De janvier à juin 2023, 150 166 premières demandes d’asile ont déjà été déposées. Cela signifie qu’en 2023, au premier semestre, le nombre de demandes a déjà augmenté de 77,5 % par rapport à l’année précédente ! Si l’on inclut les demandes ultérieures, ce chiffre s’élève même à 162 271. Sur l’année, il pourrait donc atteindre 324 000 – le troisième chiffre historiquement le plus élevé après 2015/16.
Les demandeurs les plus nombreux sont les demandeurs originaires de Syrie (24 492 premières demandes, + 77 % par rapport à l’année précédente), d’Afghanistan (27 310, + 80 %) et de Turquie (19 208, + 209 %). Il est à noter que 71,6 % de tous les primo-demandeurs étaient des hommes.
Un sondage récent INSA a révélé que plus des deux tiers des personnes interrogées – 68,3 % – ont déclaré que l’évolution actuelle du nombre de réfugiés les préoccupait. Seuls 23,5 % d’entre eux ne se sont pas montrés inquiets.

La question du logement : un problème central dans (presque) toutes les villes allemandes.

Depuis des mois, les conseils régionaux et les maires tirent la sonnette d’alarme et ne savent plus comment héberger décemment les nouveaux arrivants. Les logements sont affectés en priorité aux réfugiés, et de plus en plus de gens protestent et se demandent comment ils pourront se loger. Le maire de Tübingen indique que tous les nouveaux logements sociaux créés depuis 2015 sont désormais occupés par des réfugiés. L’Allemagne manque de plus en plus de logements, les crèches et les écoles sont pleines et les charges sociales pour l’État explosent… Mais, à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien !

Du personnel qualifié ? Pas de chance ! Les 900 000 migrants de Merkel vivent en majorité d’aides sociales !

« Ça va devenir plus coloré – oui, c’est merveilleux ». Les acclamations enthousiasmées et frénétiques des promigrants en 2015 ne sont plus aujourd’hui qu’un lointain souvenir. Les jours radieux promis se transforment petit à petit en cauchemar. L’Allemagne a accueilli près de 2,4 millions d’immigrés et étonnamment, elle manque toujours de personnel soignant, de personnel de crèche, de personnel enseignant et de tout autre personnel qualifié… C’est quand même bizarre, non ?

Depuis 2015, l’immigration de masse incontrôlée n’apporte quasiment pas de travailleurs qualifiés en Allemagne. Seuls 460 000 des Syriens, Afghans, Somaliens ou Irakiens entrés dans le pays ont actuellement un emploi, et la plupart d’entre eux n’occupent que des postes sous-qualifiés. Parmi les autres, 235 000 sont au chômage et 437 000 autres sont à la recherche d’un emploi… rien d’étonnant à cela, 88 % n’ont pas de diplôme professionnel. Seuls environ 4 % ont une formation professionnelle, 7 % une formation universitaire. La formation des réfugiés est également décevante ; sur les 25 000 candidats (issus des huit principaux pays d’origine des demandeurs d’asile) à une place d’apprentissage 15 000 (60 %) n’ont pas été retenus en raison de leur faible niveau. D’autre part, les formateurs constatent que « des pourcentages élevés de migrants dans les groupes d’apprentissage ont un impact négatif sur la réussite de l’apprentissage de tous les enfants de ces groupes ». L’espoir d’une amélioration n’est pas en vue. Tous les milliards d’impôts dépensés jusqu’à présent pour des mesures d’intégration sont restés sans effet et pour la plupart sont partis en fumée. L’Allemagne poursuit allègrement sa descente aux enfers.

Ce sont trop souvent les mauvaises personnes qui arrivent dans le pays !

« Nous ne pouvons pas absorber plus d’étrangers, il y aura des meurtres et des assassinats ». (Helmut Schmidt, 1981)

Le célèbre journal américain « Wall Street Journal » a analysé dans un rapport pourquoi l’Allemagne manque tant de main-d’œuvre qualifiée malgré le nombre élevé de migrants. Le verdict est désastreux : la plupart des demandeurs d’asile n’aideraient guère le marché du travail. Au lieu de cela, de nombreux migrants « viendraient remplir les rangs des bénéficiaires de l’aide sociale ou stimuleraient les statistiques criminelles ».

Cette situation ne représente pas seulement une charge pour les communes, mais aussi et surtout un risque pour la sécurité de la population locale : 533 483 (29,9 %) de tous les suspects enregistrés en 2021 étaient des non-Allemands. Près d’un tiers de ces suspects auraient même commis plus d’un délit. À titre de comparaison, l’Allemagne compte 13 % d’étrangers dans sa population totale. Les étrangers commettent donc beaucoup plus de délits que les citoyens allemands. Et lorsqu’une demande d’asile est rejetée, cela ne signifie généralement pas que la personne quitte effectivement l’Allemagne : 300 392 personnes étaient certes tenues de quitter le territoire fin mai, mais seules 6198 ont été expulsées au cours du premier semestre.

Les Allemands deviennent critiques vis-à-vis de l’immigration !

« La société multiculturelle est une illusion d’intellectuels » (Helmut Schmidt, avril 2004)

Selon un sondage récent, de nombreux citoyens ne considèrent toujours pas l’islam comme une partie intégrante de l’Allemagne. Dans le cadre de cette enquête, 46% des personnes interrogées ont déclaré que l’islam ne faisait « pas du tout » partie de l’Allemagne. Seuls 5 % des sondés estiment que l’islam ne constitue pas une menace pour la société allemande. Le sondage montre également que le malaise face au voile islamique intégral reste très important : 90% sont favorables à une interdiction de la burqa. En ce qui concerne le voile, 61% souhaite son interdiction dans les écoles publiques pour les enseignantes et 53% sont pour une interdiction du voile pour les filles de moins de 14 ans.

Christoph de Vries, député du Bundestag, estime que : « l’Allemagne risque d’être dépassée par l’intégration des migrants. L’intégration est une question de nombre et de proximité culturelle. L’Allemagne doit se concentrer, sur le recrutement de personnel qualifié, sur les personnes originaires des parties du monde qui partagent nos valeurs fondamentales ».
Pour l’AfD [2], le constat est très clair : cet islam, l’islam politique, n’appartient pas à l’Allemagne et pas non plus à l’Europe.

Les Allemands tiennent le gouvernement fédéral comme mal informé !

« Il ne faut jamais sous-estimer la stupidité des gouvernements » (Helmut Schmidt)

La grande majorité des Allemands (73 %) n’a pas l’impression que le gouvernement fédéral est suffisamment au courant de la vie quotidienne ou des problèmes quotidiens de la population. Seule une personne sur cinq (20 %) estime que le niveau d’information est suffisant. Sept pour cent ne peuvent ou ne veulent pas se prononcer. Il est temps que les politiques sortent de leur sommeil de Belle au bois dormant et assument leurs responsabilités ! « Celui qui ne sait pas est un ignorant. Celui qui sait et qui se tait est un criminel. » (Bertolt Brecht)

Source d’inspiration : BILD du 25 juillet et du 26 juillet 2023.

Johan Zweitakter

Nota : Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé en France serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence !

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[1] Helmut Heinrich Waldemar Schmidt (1918 – 2015) était un homme politique allemand du SPD. De 1974 à 1982, il a été le cinquième chancelier de la République fédérale d’Allemagne à la tête du gouvernement d’une coalition social-libérale après la démission de Willy Brandt.
[2] “Alternative pour l’Allemagne” est un parti classé à l’extrême droite.

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