Albert Coroz - Il y a 25 ans, la Princesse Diana a prêté son image dans la lutte contre les mines antipersonnel, et les ONG ont récolté de l'argent partout pour lutter contre ce fléau. Les campagnes ont été appuyées par des images choc, montrant des enfants, des adultes, mutilés par ces armes. Encore cette année, MSF a fait une campagne dans les rues de Suisse romande, accusant les Russes d'utiliser ces armes cruelles.
La Campagne internationale pour l'interdiction des mines antipersonnel (ICBL) a été fondée en 1982 par six ONG (Handicap International, Human Rights Watch, Medico International, Mines Advisory Group, Physicians for Human Rights et Vietnam Veterans of America). Son siège est à Genève, son réseau est présent dans plus de 70 pays, et elle travaille à la fois pour l’éradication des mines antipersonnel et des armes à sous-munitions.
Sa coordonnatrice Jody Williams, en reconnaissance de son engagement pour l’adoption de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel, a reçu le prix Nobel de la paix en 1997 (Wikipedia).
1997 a été également l'année du décès de la Princesse Diana, décès qui a été érigé par les médias en un événement planétaire, amenant du coup une grande visibilité à l'ONG ICBL et à ses satellites; c'est toute une époque de la domination occidentale que nous voyons maintenant décliner.
La nobélisée Jody Williams a fait par ailleurs une carrière académique en tant que militante pour les droits de la personne humaine et militante pour la paix. Elle est l'archétype même d'une bienpensante occidentale de carrière.
Lutter contre les armes qui font des carnages parmi les civils est une cause noble et l'Occident doit être fier d'avoir dépensé de l'argent et de l'énergie pour l'éradication de ces armes.
Le problème vient juste du deux poids, deux mesures. Car subitement, depuis que les USA ont annoncé vouloir fournir des armes à sous-munition sur le front ukrainien, ces ONG sont inaudibles, invisibles. Plus de stand de MSF dans nos rues, plus d'Amnesty donnant des interviews, plus d'Human Rights Watch prenant la plume pour nous rappeler avec des images ce que sont de telles armes. Tout comme les militants "peace & love", comme Suisse Sans Armée, etc., elles sont inaudibles depuis la guerre en Ukraine.
C'est une preuve de plus que toutes ces ONG progressistes sont idéologisées, sorossisées, reliées aux intérêts du deep state des USA.
Ci-dessous, un extrait de l'article accusant les Russes de l'usage de mines antipersonnel, paru le 23 mars 2023 dans les médias romands:
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MSF: des mines antipersonnel dans des hôpitaux repris aux Russes
23 mars 2023 - Le personnel de Médecins Sans Frontières (MSF) a observé la présence de mines antipersonnel dans des hôpitaux de trois régions reprises par l'Ukraine à la Russie. Dans un rapport jeudi à Genève, l'ONG se dit "choquée" par cette attitude de Moscou.
Un peu plus d'un an après le début de la guerre en Ukraine, elle revient sur les indications relayées par son personnel, par les patients lors des milliers de consultations qu'elle a menées ou par les travailleurs de santé ukrainiens. MSF déplore de ne toujours pas avoir d'accès aux territoires contrôlés par la Russie.
Dans son rapport, elle mentionne la situation dans des régions ciblées par des attaques ou dans celles que l'armée ukrainienne a reprises aux Russes. Depuis un an, l'organisation a notamment évalué les besoins humanitaires de plus de 160 villes et villages près de Kerson et Donetsk. Une approche qui a ensuite permis d'établir ses activités médicales.
Certains territoires font face à des destructions rarement égalées, selon un responsable de l'ONG. Son personnel a notamment observé à trois reprises il y a quelques mois des mines antipersonnel dans des centres de santé en fonctionnement à Kherson, Donetsk et Izioum.
"L'utilisation de mines antipersonnel est assez répandue" dans les conflits, admet un autre responsable de l'organisation. Mais le recours à cet armement à l'intérieur de sites médicaux "est choquant".
Armement pris dans des véhicules
Parmi les autres problèmes identifiés dans les hôpitaux, MSF mentionne des armes à sous-munitions et des pillages. Des véhicules médicaux ont été détruits. Des armes et des explosifs sont aussi parfois stockés dans certains d'entre eux.
Les patients manquent d'une prise en charge adaptée. Selon certains d'entre eux ou selon des rapports sur plus de 11'000 consultations ces derniers mois, certains malades n'ont pas eu accès aux soins pendant des mois. L'accès aux médicaments et aux infrastructures médicales est également largement restreint.
L'attitude difficilement anticipable de certains militaires russes serait en cause, selon le rapport de l'organisation. Celle-ci rappelle aux parties leur obligation de protéger les civils et les infrastructures civiles et de ne pas cibler les centres de santé. De même que l'importance d'un accès humanitaire sans entrave et de l'acheminement de médicaments ou encore de matériel médical.
Selon des chiffres relayés il y a deux semaines par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 850 assauts contre des centres de santé ont été menés en un an. Ils ont fait plus de 100 victimes.
Rappel: A la demande des ONG ACAT Suisse, Alliance Sud, Amnesty, International, Humanrights.ch, la Section suisse de la Commission internationale des juristes, le Conseil suisse pour la paix, la Société pour les peuples menacés et TRIAL, le Conseil national a voté en faveur de la ratification de la Convention d’Oslo contre les bombes à sous-munitions, et la Suisse a ratifié cette convention le 17 juillet 2012. (source:)
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