L’affaire Nahel: Mais ce ne sont que des enfants !

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Carla Montet
Émeutes en France - Pour Macron, la présence massive d'adolescents mineurs et même d'enfants durant les émeutes pour commettre pillages, incendies et déprédations est due aux jeux vidéos, aux plateformes et aux réseaux sociaux qui ont amené cette belle jeunesse à perdre le contact avec la réalité. D'autres membres du gouvernement Macron affirment que parmi les émeutiers mineurs il y a beaucoup de Kevin et de Matteo, se disant également très étonnés de l'explication identitaire.

Pour cette coalition politico-médiatique, le réflexe pavlovien arrive immédiatement: il faut plus d'argent, plus d'aides et de facilités, plus de centres de loisirs et de sports pour résoudre le problème des "quartiers".

 

Quant aux médias mainstream, ils prennent position clairement du côté de la racaille, et passent immédiatement à l'infamante accusation d'"extrême droite" si quelqu'un se risque à pointer le problème identitaire.

Ces même s'indignent: il y a des gosses de 10-12 ans dans la rue, la solution doit passer par la responsabilisation des parents. Mais aucun des enfants de ces conseillers ne fréquente les mêmes établissements scolaires que ces petits anges. Ci-dessous, un échantillon:

 

Le palme d'or des analyses que nous avons entendues durant des émeutes revient à la RTS, avec Christine Castelain Meunier, sociologue au CNRS, invitée à l'émission Forum du 10 juillet 2023, qui n'ose même pas prononcer le mot émeute durant l'interview.

lien vers l'émission: https://www.rts.ch/audio-podcast/2023/audio/le-role-de-l-education-des-garcons-dans-les-emeutes-en-france-interview-de-christine-castelain-meunier-26153921.html

Notre résumé:

RTS - Renaud Malik, journaliste: En France, dans le sillage des émeutes, il a souvent été question de la lourde responsabilité éducative des parents, de démission parentale. Pour d'autres, ce n'est pas le problème mais c'est l'éducation des garçons qu'il faudrait repenser.

Christine Castelain Meunier: Aujourd'hui, l'éducation des garçons en situation d'échec est complexe. Ils sont pris entre la volonté de s'affirmer avec des codes de la virilité traditionnels et en même temps, ils sont dans une société qui est en changement du côté du masculin. On sent bien qu'ils ont des difficultés d'affirmation qui sont très fortes, qui les conduisent dans des situations, comme celles que nous avons vécues, d'injustice, qui les conduisent à s'exprimer par la violence, par la destruction, selon les codes de virilité de la société ancienne, d'autrefois, la virilité traditionnelle, alors que la société est en changement du côté du masculin.

 

RM: Une sorte de dommage collatéral de l'égalitarisme de nos sociétés?

CCM: On est dans une société qui va vers moins d'inégalité entre hommes et femmes, mais pas en termes d'inégalité sociale, bien sûr.
Les garçons ont du mal à trouver leurs références, leur mode d'affirmation, leurs repères, dans une société qui les renvoie à un sentiment de chute de piédestal. Face à un gros sentiment d'injustice, ils éprouvent le besoin de s'exprimer par des modèles antérieurs.
Dans l'Antiquité, la virilité concernait les filles et les garçons, femmes, hommes, dans le sens du courage, de la vertu morale. Ensuite, ç'a été l'apanage du masculin, mais dans le sens de la destruction, de la domination, de la compétition, de la performance.
Dans notre société tournée vers la performance, le profit, qui est quand même très injuste, comme des moments que nous avons vécus, il y a un malaise dans la façon de concevoir l'éducation des garçons. Et là, les garçons expriment leur sentiment d'injustice, leur malaise par le biais des modèles de référence du masculin traditionnels.

 

RM: Les pères étaient les grands absents: dans les salles d'audience, lorsque les jeunes émeutiers passaient en comparution immédiate, on voyait des sœurs, mères, tantes, très peu de pères.

CCM: La conception de la paternité a changé. Avant, il y avait la paternité institutionnelle, très définie par les rôles de l'homme et de la femme. Aujourd'hui, on sollicite les pères dans le sens de la paternité relationnelle impliquée, la négociation des rôles entre les hommes et les femmes. C'est devenu complexe, parce que ça passe par de la communication, de l'entente, dans une société où 23% des familles sont monoparentales. L'exercice de la paternité est devenu complexe dans un contexte de société où on hésite en termes d'éducation entre l'éducation bienveillante et l'éducation répressive. Il faut solliciter les pères, les convoquer, leur faire une place.

 

RM: On entend ces jours des parents, des enseignants dire: on a perdu le contrôle sur les jeunes adolescents de 13-14 ans. Est-ce qu'il n'y a plus grand-chose à faire pour eux et qu'il faut déjà plutôt penser à la génération suivante?

CCM: Il faut les aider à la recherche de soi, propre à l' adolescence, les aider dans le besoin de confirmation, dans la manière de s'affirmer. Dans cette société, il faut transmettre des ressources à ces enfants, ressources économiques, sociales, symboliques, culturelles. Ce dont Bourdieu n'a pas parlé, c'est qu'il faut aussi transmettre des ressources émotionnelles, affectives, dont souvent les garçons sont privés, parce qu'on pense qu'on n'a pas besoin de leur transmettre une éducation tournée vers la bienveillance, l'estime de soi, le respect d'autrui.

 

RM: Concrètement, qui va se charger de leur transmettre ces compétences émotionnelles?

CCM: L'éducation doit changer du côté des garçons. Il ne s'agit pas de transmettre uniquement d'être viril dans le sens dominateur, d'une supériorité passant par la violence. Il s'agit de véhiculer des modèles et des processus d'identification, notamment transmis par des pairs, pour leur montrer qu'il est important d'être dans une posture bienveillante et une capacité à oser affirmer son émotion, sa sensibilité.
Aujourd'hui, nous disposons des ressources pédagogiques nécessaires dans le domaine cognitif pour une éducation moins violente, moins primitive pour les garçons. Parce que les garçons sont plus punis, plus renvoyés de l'école que les filles. Beaucoup sont en échec, et vont s'appuyer sur des modèles de la virilité traditionnels, qui passent par la violence, la destruction.

Rappel de Renaud Malik: le livre de CCM paru en 2020: "Et si on réinventait l'éducation des garçons ? - Petit manuel pour dépasser les stéréotypes et élever des garçons libres et heureux - Pour les parents"

* https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/07/07/emeutes-urbaines-il-est-grand-temps-de-repenser-l-education-des-garcons_6180896_3232.html

D'autres émissions similaires se succèdent à la RTS, pour ne citer que le dernier Mise au point du 9 juillet: Mineurs : une arme blanche en poche

Le responsable des travailleurs sociaux hors murs du canton de Genève, Yann Boggio, invoque des raisons plus larges pour lesquelles en Suisse le nombre des attaques au couteau a explosé. C'est sidérant!

Notre Einstein explique (12:10) "qu'il y a une logique de territoire après le Covid, les jeunes ont été enfermés, et après, on découvre subitement l'autre, et les violences inter-quartiers arrivent. Il y a aussi la crise majeure en termes énergétiques, écologiques, qui pose beaucoup de questions aux jeunes sur leur place dans la société. Mais aussi qu'on ne leur explique pas les conséquences de leurs actes."

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Pour terminer, nous vous livrons notre analyse concernant la surreprésentation des enfants et des adolescents durant ces émeutes dévastatrices.

Nous ne nous attardons pas ici sur la diversité qui réussit ses études et ne pose pas de problèmes en terme de criminalité ou de marginalité.

 

Aldo Sterone, youtubeur d'origine algérienne, a expliqué, dans une vidéo de 2015, pourquoi les enfants vivent dans les rues au Maghreb et pourquoi les Maghrébins ont transposé ces coutumes en arrivant en Europe.

Les femmes dans les pays musulmans sont mariées très tôt, les enfants arrivent rapidement, lorsque la mère n'a pas encore atteint sa maturité d'adulte ni sur le plan affectif, ni sur le plan de la compréhension de la vie nécessaire pour accomplir pleinement les devoirs parentaux. Les pères ne s'occupent pas du foyer. Les naissances se succèdent et la mère débordée envoie ses enfants à la rue, se limitant à les nourrir et à tenir le ménage. Et partout où les musulmans débarquent en Europe, ils amènent avec eux leurs coutumes, leur mode de vie et leur conception de la vie, non pas basée sur l'individu, mais sur la tribu.

Aldo Sterone n'aborde pas le problème qui provient de la profonde haine et du mépris dont certains immigrés témoignent envers ceux qui les accueillent, même après plusieurs générations.

S'ajoute à cela le statut social du jeune qui devient père (ou mère) dans ces endroits perdus de la République. L'adolescente devenue mère vit désormais des allocations familiales, reçoit un logement subventionné, et le géniteur a fait preuve de virilité auprès des siens, même si aucun des parents n'a la compétence requise pour élever des enfants convenablement. Puis, l'enfant suivant arrive, les allocations augmentent et dès que possible, la mère se débarrasse de ses enfants pour les livrer à la racaille, parce qu'elle n'est pas intéressée, n'est pas capable et n'a pas d'autre modèle pour encadrer ses rejetons.
Quant à la haine, elle remplit le vide interne sidéral que ce genre d'enfance engendre. Devenus des voyous patentés à onze ans, ils ont déjà la haine de tout ce qui vient des Blancs, qui sont si douloureusement supérieurs à eux. Ils baignent dans la barbarie au travers du rap, que la bienpensance reconnaît même comme une culture musicale. La gouvernement investit depuis cinquante ans, encore et encore pour améliorer la vie communautaire, met en place des lois pour la tolérance, la discrimination positive, rebâtit, finance ce qu'ils détruisent, dévastent, incendient par la suite.

Leur vie passe dans les activités criminelles, la recherche du statut social acquis par l'affrontement avec les autorités et la société entière. Avec cette vie centrée sur les activités criminelles, des biens de consommation, les générations se succèdent et copient le schéma.

 

Ceux qui jettent des pavés sur les forces de l'ordre, les ambulances, les pompiers sont les futurs terroristes pour les Bataclan à venir.
Nous ne sommes plus chez nous, et nos autorités, au lieu de nous défendre, volent à leur secours en nous ruinant, et financent notre remplacement et la mort de notre civilisation avec notre argent.

Il est illusoire de croire pouvoir leur faire apprécier ce que nous sommes, notre histoire, les rendre fiers de ceux qui ont bâti notre civilisation, car ils ne peuvent pas s'identifier à nous, les peuples ne sont pas interchangeables, nos civilisations sont frontalement incompatibles.

Est-il possible de sortir de ce cercle vicieux? Oui: arrêter toute immigration en amont et appliquer la seule solution possible: REMIGRATION !

 

Et vous, qu'en pensez vous ?

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