Les autorités ont estimé que l’événement ne présentait pas de «risques de sécurité». Ankara, qui bloque la candidature du pays scandinave à l’Otan, condamne un acte «méprisable».
Une centaine de badauds et de journalistes se sont rassemblés pour observer l’autodafé organisé par Salwan Momika, un Irakien de 37 ans ayant fui son pays pour la Suède. Il a piétiné le Coran à plusieurs reprises avant d’y glisser des lamelles de bacon et d’en brûler quelques pages. Cet autodafé coïncide avec l’Aïd al-Adha, une fête célébrée par les musulmans à travers le monde.
«C’est fou, c’est absolument insensé, ce n’est que de la haine qui se cache derrière les concepts de démocratie et de liberté», a réagi Noa Omran, artiste de 32 ans venue assister à la scène. Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a condamné une action «vile» et «méprisable». «Je maudis l’acte méprisable commis contre notre Livre Saint, le Saint Coran, le premier jour de l’Aïd-al-Adha», écrit le ministre sur son compte Twitter. «Il est inacceptable de permettre ces actions anti-islamiques sous prétexte de liberté d’expression. Fermer les yeux sur des actes aussi atroces, c’est être complice», ajoute le chef de la diplomatie turque
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