Une jeune Californienne, âgée aujourd’hui de 18 ans, a intenté une action en justice contre les médecins et les professionnels de santé qui ont « pratiqué, supervisé et conseillé l’hormonothérapie et la chirurgie de transition de genre » y compris la mastectomie qu’elle a subie à 13 ans.Layla Jane, originaire de Central Valley, souffrait « d’anxiété et de dépression, d’anxiété sociale, de dysmorphie corporelle, de troubles alimentaires et a été victime d’intimidation » pendant son enfance et une partie de son adolescence. À 9 ans, son état de santé mentale s’est dégradé au point d’avoir des idées suicidaires.
« Personne, aucun de mes médecins, n’a essayé de faire en sorte que je me sente mieux dans mon corps » regrette-t-elle. Après avoir demandé conseil, elle est orientée vers une clinique spécialisée dans les questions de genre à Oakland, en Californie. Des bloqueurs de puberté lui sont prescrits et six mois plus tard de la testostérone (cf. Genre : la Californie autorise les traitements sur les mineurs).
Un peu plus tard, à 11 ans, souhaitant changer de genre, elle en parle à ses parents qui ne s’y opposent pas. Elle subit alors une mastectomie. Un choix qu’elle regrette aujourd’hui. Au cours de l’année 2021, elle a cessé ses injections de testostérone. Désormais, elle se sent « plus heureuse » et sa « santé mentale commence à s’améliorer ».
Confrontée à un « risque accru d’infertilité », elle poursuit le Permanente Medical Group, Inc. et les Kaiser Foundation Hospitals, ainsi que les médecins qui l’ont suivie, pour « négligence grave » et « consentement éclairé frauduleux » (cf. « Transition de genre » : le mineur apte à consentir ?). Selon elle, tout médecin devrait, avant de prendre une décision, vérifier l’état de santé mentale des patients. […]
Voir aussi
Espagne — une première fille trans repentie poursuit la Santé publique
Extrait de: Source et auteur
Elle devrait mettre en tête de liste des personnes attaquées ses parents puisque c’est eux qui vait toute autorité pour autoriser ou interdire ces pratiques et qui avaient le devoir de trouver un pédopsychiatre à la hauteur pour l’aider !