Le Kosovo n’existe pas, sauf dans la tête des Occidentaux

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En 2008, lors de la déclaration unilatérale de l’indépendance du Kosovo, au mépris le plus total du droit international, Poutine avait prévenu les États-Unis que cette ignominie occidentale ne resterait pas impunie.

L’annexion pure et simple de la Crimée en 2014, par la Russie, peut donc être considérée comme le retour légitime du boomerang. Et à ce jour, le Kosovo n’existe pas puisqu’il n’est reconnu que par les Occidentaux mais toujours pas par l’ONU.

Après l’odieuse agression de l’Otan en 1999 contre la petite Serbie qui ne menaçait personne, mais que l’Occident machiavélique et sournois accusait de génocide contre les Albanais du Kosovo, les États-Unis ont imposé le dépeçage de la Serbie neuf ans plus tard. C’est cela le droit international selon Washington, cette loi du plus fort que le monde entier ne supporte plus. Une odieuse dictature imposée par un peuple arrogant, sournois, machiavélique et dominateur, qui a littéralement asservi l’Europe et embrase la planète depuis 1945.

Depuis 15 ans, les relations entre les Albanais et les Serbes vivant dans le nord du Kosovo ont toujours été tendues, nécessitant la présence d’une force internationale pour pacifier la zone. Mais le racisme anti-Serbe y est quotidien, malgré le soutien de Belgrade aux communes à majorité serbe.

Le Kosovo étant un État fantoche n’existant que dans la tête des Occidentaux, il est parfaitement logique que les Serbes qui y vivent boycottent les élections municipales. Ce sont donc des maires albanais qui ont été élus le 23 mai dernier dans les provinces à majorité serbe du nord du pays. 

Mais comme moins de 4 % des inscrits ont voté, cette élection de maires albanais est illégitime.

Les villes de Leposavic, Zvecan et Zubin Potok sont vite entrées en ébullition quand les maires albanais ont voulu prendre leurs fonctions face à la population serbe.

Devant cette résistance  inattendue, Pristina a employé la force face aux manifestants. De son côté le président serbe Aleksandar Vucic a envoyé son armée à la “frontière” avec le Kosovo, pour protéger les populations serbes en cas de besoin. Il demande la démission des maires albanais et le départ des forces spéciales kosovares.

La Kfor a ramené le calme et l’Otan va déployer un renfort de troupes.

Le Premier ministre kosovar, Albin Kurti, ne fait rien pour apaiser la situation et se moque des appels au calme lancés par la communauté internationale.

Mais on notera qu’aujourd’hui, 15 ans après leur crime, ce sont les mêmes hypocrites, États-Unis, Allemagne, France, Grande-Bretagne et Italie, qui appellent au calme ! Ils ont créé un État mafieux et ils voudraient en faire un modèle de vertu. Les États-Unis, qui mènent le bal, ne changeront jamais. Ils sèment la guerre partout, violent toutes les lois internationales, usent de la force contre les faibles et prétendent représenter le camp du Bien. 

Mais en Ukraine, face à Poutine, ils sont tombés sur un bec. Comment ont-ils pu sous-estimer à ce point la puissance de la Russie ? C’est incompréhensible. Cette erreur d’appréciation va signer la fin de l’hégémonie américaine pour le plus grand bien de l’humanité. Et le plus tôt sera le mieux.

Et cette fois, c’est l’Ukraine qui sera dépecée, car voilà 9 ans que Kiev martyrise les populations russophones du Donbass en toute impunité, avec la complicité criminelle des Occidentaux. Une persécution qui a fait 15 000 morts !

Jacques Guillemain




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