Quand certains auto-proclamés "amis", que je n'ai jamais rencontré, s'attribuent mes victoires, arrachées quasiment depuis mon enfance, je ne puis ressentir que dégoût et lassitude. Ils osent dire qu'ils m'ont "donné une chance de me relever". Non seulement, ils ne m'ont jamais rien donné car je ne demande rien à personne, alors que l'on ne me demande rien ; mais, la chance est l'alibi des imbéciles. La chance n'existe pas. Mes premières vidéos n'étaient vues par personne, ni mon blog. Mes collègues riaient de moi. Mon blog est référencé dans une trentaine d'université dans le monde, et classé dans le top 5 par le magazine l’Étudiant. Certaines me des vidéos, relatives à mon affaires, atteignent aujourd'hui plus de 200 000 vues. En acceptant des interviews à des inconnus, c'est moi qui leur donne l'opportunité d'augmenter l'audience confidentielle de leur chaîne. Mais, c'est pris sur un temps précieux pour moi, alors que je suis toujours menacé et toujours en Banque de France. Et ces gens me donnent des leçons. Mais, il faut resituer cela dans un contexte général de délitement des valeurs en occident. Ainsi,les ultra-féministes manifestent devant les magasins de jouets parce qu'elles sont choquées que les parents achètent des cadeaux de garçons pour les garçons et des cadeaux de filles pour les filles. Bientôt, elles vont nous dire d'habiller les filles en garçons et les garçons en filles. Et, on se demande pourquoi les rapports entre les hommes et les femmes sont devenus si compliqués... Par ailleurs, les oppositions aux crèches de Noël se multiplient à l'approche des fêtes. On censure les œuvres d'art, on réécrit l'histoire, passée au filtre du Wokisme. Pareils délires n'existaient pas durant mon enfance. Mais qui sont ces gens qui veulent absolument s'en prendre aux traditions ancestrales au cœur de la nature humaine comme aux pires heures du totalitarisme soviétique. Oserai-je faire le lien au risque de passer pour un extrémiste ? Les totalitarismes ont toujours eu pour objectif de briser la famille (lieu de la reproduction sociale inégalitaire selon Bourdieu) et d'anéantir le sentiment religieux.
Chez nous, l’État-providence est devenu un nouveau totalitarisme dont la laïcité en est l'avatar. Être laïque, cela devrait vouloir dire être tolérant avec toutes les religions comme le défendait Voltaire et non les étouffer ou les interdire.
En fait, notre déclin économique n'est que la partie émergée de l'iceberg, il est bien le résultat d'un déclin moral qui conduit les acteurs de la société à démissionner de leurs responsabilités, leurs différences et leurs complémentarités, et les individus à se trahir mutuellement : tous pour un, chacun pour soi.
Chez nous, l’État-providence est devenu un nouveau totalitarisme dont la laïcité en est l'avatar. Être laïque, cela devrait vouloir dire être tolérant avec toutes les religions comme le défendait Voltaire et non les étouffer ou les interdire.
En fait, notre déclin économique n'est que la partie émergée de l'iceberg, il est bien le résultat d'un déclin moral qui conduit les acteurs de la société à démissionner de leurs responsabilités, leurs différences et leurs complémentarités, et les individus à se trahir mutuellement : tous pour un, chacun pour soi.
31 mars - Faites l'amour, pas la grève...
On aura beau faire toutes les alternances, et convoquer autant de rapports d'experts que l'on veut, mais aucun changement de cap ne saura réellement possible tant que les mentalités n'évolueront pas elles-mêmes. C’est tout de même un terrible malentendu de voir les fonctionnaires manifester ou programmer rituellement des journées de grève, au nom des retraites, du pouvoir d’achat ou de la défense de l’emploi, manifestant du même coup une totale ignorance des réalités économiques. Les fonctionnaires (dont je fais partie) auraient-ils perdu de vue que l’État tire ses ressources – dont la plus grande partie sert à les rémunérer - du fait qu’il existe un secteur privé composé d’acteurs économiques en mesure de créer des richesses ? Bien-sûr, ces acteurs économiques sont en mesure de créer des richesses lorsqu’il existe des biens et services publics nécessaires à l’épanouissement de l’économie. Mais, il s’agit de trouver une taille optimale qui lui-même dépend d’un ratio précis entre la dépense publique et l’investissement public. Il est un point critique au-delà duquel tout développement du secteur public, non seulement pèse en termes de charges supplémentaires sur le secteur privé, mais empêche le développement de l’initiative privée elle-même, les individus attendant tout de l’État ou des collectivités publiques.
L’État n’aurait aucun intérêt à faire disparaître comme une peau de chagrin toutes les entreprises du territoire dans la mesure où cela reviendrait à se ruiner lui-même. Il est connu, du moins par ceux qui se donnent la peine de se demander comment fonctionne effectivement une économie saine, que toute procédure collective qui conduit à arracher des augmentations de salaire aboutit à un renchérissement du prix des biens et services que nous consommons, de sorte que le pouvoir d’achat n’est aucunement accru à l’issue de ce processus.
L’État n’aurait aucun intérêt à faire disparaître comme une peau de chagrin toutes les entreprises du territoire dans la mesure où cela reviendrait à se ruiner lui-même. Il est connu, du moins par ceux qui se donnent la peine de se demander comment fonctionne effectivement une économie saine, que toute procédure collective qui conduit à arracher des augmentations de salaire aboutit à un renchérissement du prix des biens et services que nous consommons, de sorte que le pouvoir d’achat n’est aucunement accru à l’issue de ce processus.
Si le boulanger estime qu’il gagne mal sa vie, il doit tout mettre en œuvre pour augmenter sa clientèle, ce qui le conduira à plus - ou mieux - travailler. C’est cette motivation qui est à l’origine de la plupart des innovations qui ont changées notre vie quotidienne [1]. Mais, si le boulanger se coalise avec tous les autres boulangers pour arracher un accroissement collectif du revenu de l’ensemble de sa corporation, alors le pain coûtera plus cher, y compris au boulanger lui-même dont la famille est composée de consommateurs de pain. Et si toutes les corporations agissent ainsi - ce qui devient inévitable à partir du moment où une corporation aura eu gain de cause-, alors toutes les augmentations de salaire ainsi obtenues d’un côté seront mangées par les augmentations de prix de l’autre côté.
C’est en ce sens que les négociations collectives, qui contournent les mécanismes de régulations opérant sur les marchés du travail, contribuent à perpétuer les dysfonctionnements de l’économie, notamment en engendrant à la fois un chômage structurel et une inflation par les coûts face à laquelle la Banque Centrale sera bien impuissante. Au pays de l'Etat-Providence, chacun cherche à vivre au dépend de tous, au nom de la défense hypocrite du modèle social. Et j'assiste à cette mascarade depuis que j'ai passé mon baccalauréat : à ce stade, ce n'est plus une crise mais c'est la disparition de la France de la scène internationale.
source: https://caccomo.blogspot.com/
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