L'ancien chancelier allemand et son puissant réseau ont conduit l'Allemagne à une dépendance fatale vis-à-vis du gaz russe.
Vladimir Poutine et Gerhard Schröder: une «bromance». Image: keystone
L'ancien chancelier allemand et son puissant réseau ont conduit l'Allemagne à une dépendance fatale vis-à-vis du gaz russe.
Les anciens chefs d'État ont l'habitude de dorer leur retraite en écrivant des livres et des discours. Il est bien connu que Gerhard Schröder n'a pas fait exception à la règle, et qu'il a souvent dépassé les limites de la décence. Ce sont surtout ses mandats bien rémunérés au sein du groupe pétrolier russe Rosneft (600 000 euros de salaire annuel) et son poste de président du comité des actionnaires de Nord Stream AG (250 000 euros) qui ont fait frémir tout le monde.
Bien que tout cela soit connu, la véritable dimension du réseau de Schröder et son rôle dans la politique énergétique allemande sont restés largement dans l'ombre, même longtemps après sa démission. Reinhard Bingener et Markus Wehner, deux journalistes du «Frankfurter Allgemeine Zeitung» (FAZ), ont cherché à éclairer cette chambre noire, et ce que nous apprenons est effrayant, voire choquant.
Extrait de: Source et auteur
Est-ce aussi la faute de Schröder si l’Allemagne a abandonné le nucléaire ? Schröder avait compris que l’Europe sans la Russie et vassalisée par Washington courirait à terme sa perte. Une alliance entre la technologie européenne et les matières premières (entre autres) russes auraient marginalisé les USA. Un duo que les Anglo-Américains ont réussi à briser à cause de la cessité et de la lâcheté de nos gouvernants stupidement russophobes.
Putin est peut être mauvais, mais pratiquement toutes les guerres des dernières 60 ans ont été déclanchées par les Americains.