Si l'Occident veut préserver son autorité morale, il doit éviter le deux poids deux mesures, a souligné Susanne Schröter, directrice du Centre d'études sur l'islam mondial (FFGI), basé à Francfort, dans une interview accordée à Magyar Nemzet. La célèbre ethnologue et islamologue allemande est venue à Budapest la semaine dernière à l'invitation de l'Institut germano-hongrois du Mathias Corvinus Collegium (MCC) pour présenter son livre:
"Global Failure? The West between hubris and self-hatred"(Échec mondial? L'Occident entre l'hubris et la haine de soi).
- Dans votre dernier ouvrage, vous examinez les raisons pour lesquelles l'Occident risque d'échouer en raison des récents conflits armés et d'autres crises qui touchent l'Europe. Que pensez-vous des politiques des pays occidentaux?
- L'Occident est en train de trahir ses propres valeurs, au risque d'échouer dans sa politique étrangère et intérieure. Dans mon livre, je l'ai montré à travers l'exemple de l'Afghanistan, où les pays occidentaux ont passé vingt ans à essayer de créer un État démocratique basé sur le respect des droits de l'homme et l'émancipation des femmes. Mais au bout de vingt ans, les talibans ont traversé le pays sans que personne ne les arrête. Ni l'armée, entraînée par la propre armée bien équipée des États-Unis, ni la police, entraînée par l'Allemagne, ni la société civile. Lorsque les talibans ont pris Kaboul, toutes les forces étrangères ont fui, même les États-Unis, l'armée la plus puissante du monde, ce qui est tragique. En plus, lorsque cela s'est produit, tout le monde a été surpris, alors que l'on savait depuis plus de dix ans qu'une grande partie de la société musulmane n'acceptait pas la vision occidentale du fonctionnement du pays. Il était clair que les tentatives de l'Occident de construire quelque chose de différent ne fonctionnaient pas. Les hommes politiques, les ONG qui mettaient en place des programmes en Afghanistan, les militaires auraient dû s'en rendre compte - et je pense que la plupart d'entre eux s'en sont rendu compte.
L'un des plus grands échecs de l'Occident a été de vouloir de créer une copie de lui-même.
Parce qu'il a la vision d'une société idéale, l'Occident pense que ce qu'il lui faut pour créer ce type de société partout dans le monde, ce sont simplement des armes, de l'argent et de la force militaire. Mais cela n'a pas fonctionné en Afghanistan, au Mali, en Irak, car partout, les pays occidentaux échouent lorsqu'ils tentent d'imposer leur propre vision aux autres.
- Quelles leçons l'Occident peut-il tirer de tout cela pour les conflits actuels, comme la guerre en Ukraine?
- L'Occident devrait se rendre compte que d'autres parties du monde veulent suivre leur propre voie. Même si nous voyons que les lois afghanes actuelles ne respectent pas les normes en matière de droits de l'homme, par exemple dans le domaine des droits de la femme, c'est aux Afghans de décider comment gérer leur pays. Les États-Unis ou l'Allemagne, par exemple, n'ont pas le droit de s'immiscer dans les affaires intérieures d'un autre État ; le maintien de l'ordre international repose sur le respect de la souveraineté nationale. Les pays occidentaux ont violé le droit international par leurs tentatives d'ingérence, tout comme la Russie l'a fait avec son invasion de l'Ukraine. Si l'Occident veut conserver son autorité morale, il doit éviter le deux poids deux mesures.
- Le titre de votre livre dit que l'Occident se caractérise par l'orgueil démesuré et la haine de soi. Qu'entendez-vous par là?
- Je pense que l'Occident échoue à cause de son orgueil démesuré. Il y a deux faces à cet orgueil : d'une part, nous pensons que nous pouvons changer le monde, le rendre meilleur, et d'autre part, nous pensons que c'est nous qui ruinons tout, que nous sommes responsables de la pauvreté, du changement climatique, des catastrophes naturelles, du racisme. Les Occidentaux continuent de penser en termes de stéréotypes coloniaux, ce qui a donné lieu à de nombreuses théories, telles que le postcolonialisme ou les études critiques sur la blanchité. Ces théories, produites dans les universités occidentales, en particulier américaines, ont pour point commun de rendre les Blancs responsables de tout ce qui ne va pas et d'être intrinsèquement racistes.
Comment se fait-il qu'en Europe, où les Blancs sont majoritaires, ils se détestent tellement qu'ils disent que notre société doit s'effondrer ? Être Blanc dans une société blanche est une sorte de stigmate.
Un linguiste afro-américain, John McWhorter, affirme que nous sommes confrontés à un nouveau racisme, un racisme anti-Blancs, qui ne profitera à personne, pas même aux Noirs.
C'est une partie très étroite de la société, je dirais le mouvement "woke", qui tente d'éliminer du discours politique les voix qui ne se conforment pas à ses idées. Ils le font en traitant les autres de racistes, de droitistes ou de transphobes, par exemple. Et ces gens réussissent dans les universités, à travers les médias.
- Comment l'Europe peut-elle revenir aux valeurs traditionnelles?
- La première étape devrait être d'instaurer un dialogue, de créer des forums où des voix différentes puissent se faire entendre. Il faut un débat ouvert sur la direction que doit prendre la société, car ce débat est actuellement le monopole d'un groupe étroit d'acteurs de gauche.
Image en une: L'ethnologue et islamologue allemande Susanne Schröter lors d'une conférence à l'Institut germano-hongrois du Mathias Corvinus Collegium (MCC) à Budapest le 8 mars 2023.
Source: https://magyarnemzet.hu/kulfold/2023/03/susanne-schroter-a-nyugat-elarulja-a-sajat-eszmeit
Traduction: Albert Coroz
Lorsqu’une civilisation permet le droit de mourir, de pratiquer l’IVG (bientôt à la naissance ?) Prône les “libertés” LGBTxyz, vide ses églises au détriment des mosquées et s’auto-flagelle à la sauce raciste-victimaire, il ne manque plus qu’elle se pisse dessus pour finalement ne plus avoir d’avenir, en tout cas serein.
Cela fait des décennies que ça “débatte”… mais justement pas là, ni de quoi il est nécessaire de débattre ! Alors pour quoi faire ? Le “monopole”, c’est bien la majorité qui le plébiscite: penser fatigue… plus encore que travailler ! et puis la plupart des gens s’en foutent (alors qu’il suffirait que personne ne paye la taxe annuelle, somptuaire, dévolue à nos “médias pour la diversité et la démocratie (bien entendues)” ! Quand ils ne s’en fichent pas démocratiquement , ils passent vite à netflix l’autre, s’ils se sont quelque peu énervés sur un sujet «complexe»… «On ne va quand même pas refaire, etc.». Mais qui sont-ils? des “boomers” ou les Assis selon Jean-Arthur Rimbaud. Sauf qu’aux Assis, aujourd’hui, la jeunesse, les “actifs” volens nolens les régalent de croisières… Voyage, voyage (sur un air connu de telle génération)… Alors quoi ? democratieparticipative ou rien, sinon se fabriquer une illusion quelque peu moins marshmallow_vissée que “débatter” ! Ah, débâter… les mulets «qu’on a fait de nous» ce serait pas mal déjà, pour commencer.
Variation sur un lieu commun : «Les enfers sont pavés des meilleures intentions». Ainsi nous serions rattrapés par un «nouveau racisme» (le mot, à lui seul, sidère les esprits, pétrifie les sens) !? Pas de précipitation, cependant, à l’instar de ce que commande un «orgueuil démesuré», hérité de la seconde partie du dix-huitième s., assez précisément. Ne serait-ce pas la réalité rattrapant ses négateurs !? Les faits sont têtus mais solides comme le roc sur lequel il se peut construire, édifier. Les idées (et que dire de leurs ersatz commodes ?.. les «valeurs»… rarement étudiées en leurs fondements et leurs intentions), elles, sont volages, mais peuvent aussi bien s’avérer aussi explosives que de la nitroglycérine. Lorsqu’on s’obstine à leur sacrifier «la réalité effective des choses», elles se révèlent non seulement comme du sable sur lequel rien ne tient, n n’ accroche mais tel ces sables mouvant lesquels engloutissent absolument tout.
quand je dis que je ne suis ni chinoise ni américaine c’est tout simplement que je suis de FRANCE et même que notre grand CHARLES voyait la décolonisation se pointer a l’horizon c’est qu’il avait compris que tous les peuples iraient en PROGRES mais hélas même les wokes ne sont pas en mesure de voir le REEL nous sommes dans un monde VIRTUEL ET CE N’est pas l’argent les armes etc… QUI FERONT QUE LES JOURS VONT VERS LE BONHEUR Personne n’est parfait mais nous reproduisont les mêmes erreurs !!!
et nous ne pouvons pas avancer sans spiritualité donc respectons LA FOI dans la culture de chacun ne pas oublier je suis LA VERITE et même les plus intelligents ne peuvent commander LE TEMPS oui chers scientifique de la météo au mieux vous nous AVERTISSEZ
MAIS EN FAIT QUI PEUT CHANGER LE TEMPS ???
il y a tant à faire dans ce monde que les hommes ne sont pas capables de voir le mot AMOUR
LIRE ECRIRE COMPTER POURQUOI ??? SI VOUS NE COMPRENEZ PAS QUE NOUS AVONS TOUS UN SEUL CHEMIN UN PELERIAGE SUR CETTE TERRE ET MERCI QUAND VOTRE MONDE N’est pas trop dur !!! on ne déconstruit pas l’HISTOIRE mot magique et qui vous invite a connaître VOTRE HISTOIRE
milliardaire rouge fou et vous les autres même a chercher a explorer le cosmos avez vous conscience que vous le faites sur l’esclavage des autres ????
BONNE ROUTE
”Il faut un débat ouvert sur la direction que doit prendre la société, car ce débat est actuellement le monopole d’un groupe étroit d’acteurs de gauche.”
Toujours la gôche ! Il faut que cela cesse !
Tous les débats (radio, TV) sont faussés.
Toutes les écoles ou universités sont gangrénés par la gôche … les dicastères de l’enseignement sont tenus par la gôche (PS, verdâtre, etc …)
Les écoles de journalismes sont pourris et corrompus par le wokisme, LGBTXYZ, etc …
https://lesobservateurs.ch/2022/11/26/ecoles-de-journalisme-un-temoignage-de-la-pression-sur-les-eleves/