Des migrants subsahariens campent devant le bureau de l’Organisation internationale pour les migrations alors qu’ils cherchent refuge et protection au milieu des attaques dont ils sont victimes, à Tunis (Tunisie), le jeudi 2 mars 2023.
Environ 300 Ivoiriens et Maliens ont commencé à être rapatriés le 4 mars depuis la Tunisie face aux agressions et à l’hostilité dont ils sont victimes après un violent discours du président Kais Saied contre les migrants subsahariens en situation irrégulière.
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Des témoins affirment être pourchassés par des milices
Un bon nombre des 21 000 ressortissants d’Afrique subsaharienne recensés officiellement en Tunisie, pour la plupart en situation irrégulière, ont perdu du jour au lendemain leur travail -généralement informel- et leur logement, du fait de la campagne contre les clandestins. Plusieurs dizaines ont été arrêtés lors de contrôles policiers, et certains sont encore en détention. D’autres ont témoigné auprès d’ONG de l’existence de « milices » qui les pourchassent, les frappent et les détroussent. Cette situation a provoqué l’afflux de dizaines de personnes vers leurs ambassades, en particulier la Côte d’Ivoire et le Mali, qui ont décidé d’en héberger jusqu’à une centaine en urgence.
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L’Association des étudiants étrangers AESAT a documenté l’agression, le 26 février, de « quatre étudiantes ivoiriennes à la sortie de leur foyer universitaire » et d’« une étudiante gabonaise devant son domicile ». Dès le lendemain du discours de M. Saied, elle a donné comme consigne aux étudiants subsahariens « de rester chez eux », et de ne plus « aller en cours », au moins jusqu’au 6 mars.
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Si seulement cela pouvait arrivé en Europe.
Mais on continuera à professer que seuls les blancs sont racistes