Des parents de l’Ohio (Etats-Unis) horrifiés après avoir découvert que leurs enfants avaient été agressés et forcés à s’agenouiller en proclamant “Black lives matter”

Des élèves noirs d'une école de l'Ohio aux États-Unis sont accusés d'avoir agressé des élèves blancs en les forçant à dire "Black Lives Matter". Une enquête de police a été ouverte. pic.twitter.com/QuAQfIcphX

— Amaury Brelet (@AmauryBrelet) March 3, 2023

Plusieurs écoliers de l’Ohio font face à des accusations d’agression après qu’une vidéo troublante ait filmé le groupe d’étudiants noirs attaquant des étudiants blancs – et les forçant à dire “La vie des Noirs compte”, selon les flics.

Des images obtenues par la WKEF montraient un grand étudiant en saisissant un beaucoup plus petit à l’arrière de la tête et le faisant traverser le terrain de jeu de Springfield, avec un autre se joignant pour tenir la victime en difficulté.

D’autres se sont joints à lui lorsqu’il a été emmené dans une zone proche des balançoires – l’un d’eux chargeant et jetant le jeune sans défense au sol, lui donnant apparemment un coup de poing.

Quelques minutes plus tard, un groupe de cinq personnes a marché jusqu’au même endroit, cette fois avec un enfant hissé par-dessus l’épaule du meneur – qui a ensuite jeté l’élève au sol.

Une troisième attaque semble montrer le groupe renversant un autre étudiant et le traînant sur le sol.

Le clip de 17 minutes n’a pas de son, mais la police de Springfield a déclaré qu’un groupe d’élèves avait forcé des enfants blancs à dire “‘La vie des Noirs compte” et les avait filmés en train de le dire.

Le directeur de Kenwood Elementary a déclaré aux flics que certains de ceux qui avaient refusé avaient été “pourchassés et escortés, traînés ou transportés” jusqu’à la zone près des balançoires, comme le montrent les images de surveillance.

Au moins une des victimes a reçu un coup de poing à la tête, selon le rapport de police de l’attaque à caractère raciste.

La police de Springfield a déclaré avoir découvert les attaques de Kenwood Elementary le 13 février, trois jours après qu’elles se soient produites. La vidéo a été publiée mercredi après une demande de documents publics par la station locale, qui l’a qualifiée de “crise en classe”.

Le chef de la police de Springfield, Allison Elliott, a déclaré lors d’une conférence de presse la semaine dernière – avant la diffusion de la vidéo – que “plusieurs étudiants ont été agressés sur le terrain de jeu”.

“Nous poursuivons activement les accusations pour les agressions identifiées”, a déclaré Elliott, sans donner l’âge des personnes impliquées.

Maman Krystal Harr a déclaré que son élève de sixième année, âgé de 12 ans, faisait partie de ceux «forcés à genoux vendredi et [forcés] de dire BLM».

« Surveillez vos bébés ! Cela devient dangereux !” la maman a écrit sur Facebook , disant que son fils était maintenant “terrifié” d’aller à l’école.

Papa Daniel Harr a déclaré que son fils “était en fait l’un de ceux qui ont été jetés au sol”.

“Juste parce que c’est [le racisme] inversé, ce n’est toujours pas bien”, a déclaré le père à la WKEF .

Les écoles de la ville de Springfield ont déclaré qu’elles “n’approuvent pas et ne toléreront pas le comportement signalé” et qu’elles disciplineraient les élèves.

La présidente locale de la NAACP, Denise Williams, a déclaré qu’on lui avait dit que les étudiants avaient été suspendus, sans préciser leur nombre ni leur âge.

“Je me fiche de leur couleur”, a déclaré Williams à la WKEF . “Ils doivent être tenus responsables.”

Cependant, elle a soutenu que les enfants ne devraient pas être inculpés, affirmant que les attaques apparemment racistes étaient démesurées.

“C’est un moment propice à l’apprentissage. Nous devons vraiment éduquer l’école et les parents », a déclaré Williams.

New York Post