San Francisco : alors que la ville s’effondre, minée par les 4000 SDF sous fentanyl qui errent dans ses rues, les élus démocrates continuent de défendre le droit inviolable à l’”autonomie corporelle”

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Débordante d’activité avant la crise sanitaire, la ville est devenue le repaire sordide de consommateurs de fentanyl, un opiacé moins cher mais plus puissant que l’héroïne. Alors que les toxicomanes errent dans les rues, les autorités ne font rien pour mettre fin au fléau. (…)

En juin dernier, une journaliste native de la ville mythique a titré son article (…) «Comment San Francisco est devenue une cité à la dérive», en état d’échec, victime de son trop-plein de compassion et d’un sens des libertés individuelles poussé à l’extrême. La fameuse «autonomie corporelle» qu’elle défend jusqu’à l’absurde comme un droit inviolable veut dire qu’un jeune homme nu comme un ver, clairement drogué, peut manger publiquement du carton en clamant qu’il est Dieu sans que personne n’intervienne. (…)

La municipalité a perdu le contrôle de ses rues, occupées par 4000 SDF toxicomanes. “Nous pâtissons d’un marché libre de la drogue à ciel ouvert qui dévaste notre économie, notre sécurité, et qui décourage désormais la visite des touristes étrangers”, tonne la fondatrice de TogetherSF Action, Kanishka Cheng. Nos élus n’ont aucun plan, aucune mesure pour combattre le fléau. Leur mode opératoire est, au contraire, de laisser faire. “Il n’y a plus personne, que des sans-abri, se lamente la propriétaire d’un magasin de souvenirs de Chinatown. Voyez toutes les devantures condamnées.” (…)
Entre 2020 et 2021, le fentanyl a causé la mort de 1356 personnes, plus que le Covid.

Le Figaro

 

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