Saint-Jean-de-Luz (64) : Un élève psychotique de 16 ans, suivi pour dépression, poignarde son professeur en plein cours
Sécurité - Saint-Jean-de-Luz (64) : la professeure poignardée par un élève psychotique dans un établissement privé est décédée (MàJ)
Francois - Une professeure, âgée de 50 ans, d’un établissement privé de Saint-Jean-de Luz (Pyrénées-Atlantiques) est décédée après avoir été mortellement blessée à l’arme blanche par un élève ce mercredi, selon le parquet de Bayonne. Selon les premières informations, il a déclaré avoir entendu des voix cette nuit. [...]
article complet: https://www.fdesouche.com/2023/02/22/saint-jean-de-luz-64-la-professeure-poignardee-par-un-eleve-dans-un-etablissement-prive-est-decedee-maj/
*******
Carla Montet: Ce fait divers douloureux prouve une fois de plus, combien il est important de vulgariser auprès des jeunes et de la population les maladies psychotiques, afin qu'une personne en proie à des hallucinations n'agisse pas de la sorte. Il se peut qu'un meilleur diagnostic, un meilleur suivi psychiatrique, aurait pu sauver la vie de cette enseignante.
Les psychiatres aiment dire que les schizophrènes ne sont pas plus représentés parmi les gens dangereux que les personnes en bonne santé et que c'est stigmatisant de lier psychose et criminalité. Déstigmatiser cette maladie, c'est un travail de santé publique de longue haleine. Et le service psychiatrique du CHUV est très actif dans ce domaine, des journées de la schizophrénie sont organisées chaque année en ville. Il existe également un très vaste appareil psychiatrique qui vient en aide aux personnes touchées par cette maladie terrible, toutes sortes d'associations, de services ambulatoires, de réhabilitation, etc.
Le professeur Philippe Conus, psychiatre aux nombreux titres, est directeur de l'Hôpital psychiatrique de Cery. Il est passé à l'antenne de la RTS le 21 février dernier, annonçant les résultats d'une recherche concernant la "remédiation urbaine"; recherche faite conjointement par UNINE, la clinique de La Source, et le CHUV (Cery); comment rendre la vie urbaine moins stressante pour des personnes psychotique ?
lien vers l'émission: Comment rendre nos villes moins anxiogènes: interview de Philippe Conus (5:59)
Le professeur explique, que le stress urbain aggrave le trouble mental. Et ceci, bien que l'idéologie psychiatrique qui domine le paysage en Suisse romande ait l'habitude de répéter que le cannabis n'a pas grand effet sur le taux de psychoses, qui est stable, environs 2% de la population, depuis un siècle, mais que la vie urbaine qui est stressante par l'excès de stimulus, augmente la psychose/schizophrénie.
Le risque de développer la maladie serait même proportionnel aux années passées en ville durant l'enfance, sous le stress urbain.
Et les malades, après un/des épisodes psychotiques se terrent chez eux pour éviter la surstimulation inhérente à la vie en ville.
Quel est le remède lorsque la maladie n'est pas adaptée à la ville?
Eh bien, c'est la ville qui va s'adapter aux psychotiques!
C'est le génie d'une recherche entre UNINE, la clinique de La Source, et Cery, qui a accouché de cette solution merveilleuse!
Conus annonce que le lendemain de cette émission, les travaux vont déjà commencer dans la ville de Lausanne, pour mailler la ville avec des espaces de repos tous les cinq minutes, pour diminuer le stress des psychotiques. L'étude prévoit les entrées gratuites dans nos musées, qui sont surabondants, mais vides. Les dernières absurdités: Le Musée de la machine à écrire, et le Musée du chamanisme. La planque absolue, pour un diplômé en lettres et bientôt pour les schizophrènes, en besoin de relaxation ?
L'imagination au pouvoir ! Le mai 68 perpétuel ! Sous les pavés la plage !... Le chantier de la Gare de Lausanne part en vrille?
Des génies de la dilapidation de l'argent public décident d'y faire une patinoire où personne ne va!
Professeur Conus: La ville ne doit pas être adaptée aux voitures mais aux humains !
Mais est-ce que les automobilistes sont encore des humains? La réponse en Pastèqueland est risquée, il est plus sure pour le professeur de rouler en vélo. Et s'il peut le faire, tout le monde peut le faire... non?
Place aux minorités! La ville aux quatre milliards de dettes ne doit pas être adaptée aux boulangeries, aux commerces, aux habitants, mais devenir un espace conceptuel, adapté aux schizophrènes.
Mais tout ceci n'est pas nouveau. La ville de Lausanne a déjà commencé à installer des bancs et des espaces verts un peu partout en ville au détriment des places de parcages, et celles qui subsistent sont devenues payantes 24heures sur 24, prix augmenté, puis confinements, faillites en chaîne.
Une autre logique de cette psychiatrie de socialistes, se voit dans la construction de foyers psychiatriques de luxe, à coup de centaines de millions, en centre ville. Si le stress de la ville est si néfaste aux schizophrènes, pourquoi ces foyers ne sont-ils pas construits à la campagne?
Image en avant: L'entrée du collège à Saint-Jean-de-Luz, lieu du drame
”Conus annonce que le lendemain de cette émission, les travaux vont déjà commencer dans la ville de Lausanne, pour mailler la ville avec des espaces de repos tous les cinq minutes, pour diminuer le stress des psychotiques.”
Il faut construire les villes à la campagne !
Dans un petit village, il y a des espaces de repos tous les 3 minutes !!!
Le temps de passer d’un bistrot à l’autre …. pour bois un café ou un thé !!
De toutes façons, les psy n’ont RIEN diagnostiqué AVANT l’assassinat de cette enseignante !
Sinon ce meurtrier aurait été interné !